GRANDE MINOUTHÈQUE VIRTUELLE

Salle Anne-Rieter

[Textes de présentation de A.R.]

 

DISPARUE À LA HAMAIDE (BELGIQUE)
pres du Musée de la vie rurale,
la petite
Bouboule, un an,
les yeux verts de la famille Angora:
de tres longs poils blancs, même dans les oreilles
blanche avec des taches noires,
ronde comme un ballon de football,
belle queue en panache, tout à fait noire.

Dans un premier temps, on imaginait une fugue en compagnie d'Adolphe,
son prétendant, matou gris tigré, petite moustache noire.
Comme elle était tres gentille et tres sociable, on peut supposer qu'elle a
suivi des visiteurs qui viennent des 4 coins de la Belgique, de France et
d'ailleurs en voiture ou en autocars bondés de touristes.

Mais enfin, si jamais vous l'aviez aperçue au cours de vos périgrinations,
vous seriez très aimable de rassurer ses premiers parents adoptifs

claire.corteville@skynet.be --- ou téléphoner au (32) 68 64 65 38.

 


POUSSY «Turbo»

Les enfants chats ont des idées géniales pour tromper la solitude des longues journées d'école quand leurs grands copains passent des heures à se morfondre en attendant de pouvoir grimper aux arbres avec leur chat. Poussy «Turbo» ne craignait pas l'eau: il se reposait dans l'aquarium en compagnie de Floc et Titi, deux charmantes tortues californiennes dont il surveillait les promenades au jardin en compagnie de son voisin, Poussy «Tonton».

 

Il est monté au Paradis des chats après avoir traversé la Chaussée de Waterloo au petit matin.

Il avait un an et demi.

Un jour, il a découvert la forêt de Soignes à deux pas de sa maison; il y est retourné des nuits entières,comme Poussy «Mainvault» qui l'avait précédé, tout noir, les yeux pétillants de malice.

 

 

 

 

 

POUSSY «Tonton»

Trouvé dans le Bois de Hal le 1er septembre 1980 alors qu'il n'avait pas trois mois par l'oncle de deux petits garçons collectionneurs de Poussys tout noirs.

 

 

 

 

Il a joué lui-même, sa vie durant, le rôle de tonton de tous ses voisins chats dont il partageait les jeux de la roue et des cloportes.

Quelques mots d'explication: Pour le jeu de la roue il faut être deux matous au minimum - même châtrés - et disposer d'une voiture, de préférence dans un jardin ou tout autre endroit calme, loin des dangers de la circulation. Le premier chat arrose la première roue; le second en fait autant pendant que le premier arrose la deuxième roue, et ainsi de suite. Et quand, à tour de rôle, on a arrosé les 4 roues, on repart de la première roue, sans désemparer, jusqu'à épuisement.

Jouer aux cloportes requiert de la chance, de la dextérité et d'être deux garçons chats au minimum, les dames chat préférant jouer aux papillons. D'abord bien observer ses maîtres en train de jardiner; quand ils soulèvent une vieille planche pourrie ou une bûche, se précipiter: ça grouille de cloportes, sorte de petites bebêtes ovales gris foncé pleines de papattes. Le premier chat arrivé s'attribue sa part de cloportes d'un geste large de la patte; le second dispose du reste, chacun regardant la part de l'autre comme un écolier regarde la copie de son voisin en l'empêchant de regarder ce qu'il a écrit lui-même. Ensuite on joue avec sa part de cloportes en les tapant d'une patte délicate, sans quoi ils ne courent plus et ça n'a plus rien de rigolo.

Pour jouer aux papillons, il faut forcément un arbre à papillons dans son jardin. Tu fais des bonds d'un mètre minimum pour prendre un papillon avec la bouche; tu doses bien l'effort pour ne pas l'abîmer. Tu te précipites dans ta maison avec ton papillon que tu relâches. Un peu groggy, il se contente de voleter par terre. Tu le prends et le relâches indéfiniment et avec précaution, parce que si tu es trop brutal(e) ton papillon ne bouge plus et tu dois alors en chercher un autre. Bon amusement.

Poussy «Tonton» a rejoint ses homonymes au printemps 1996. Impossible d'oublier tant d'amitié, tant de tendresse, cette manière de vous serrer si fermement la main contre son coeur, les yeux fermés, dans ses derniers moments...

MINET

Mis au monde en mai 1985 par Madame Poupette, dont il est tout le portrait. Fils présomptif de Poussy «Mainvault» -- non point que sa maman ignorât le nom du père parce qu'elle avait la tête dans une poubelle, comme l'aurait insinué Madame Arsenic, la méchante voisine, simplement Poupette traversait une période un peu volage; il faut dire qu'elle était très courtisée, belle comme elle l'était.

Entouré onze années durant de l'affection de sa maman et de Poussy «Tonton», son compagnon des vieux jours, Minet a sombré dans la neurasthénie la plus profonde lorsqu'il les a perdus l'un et l'autre à quelques mois d'intervalle... jusqu'à ce qu'apparaisse un petit bout de fille chat toute blanche, Mademoiselle Pipette qui lui a rendu la joie de vivre. Mmmmmhhh...

 

 

 

 

 

 

PIPETTE et BIBOU

Elle toute blanche,
lui tout noir,

 

nés le 1/9/96 à Ostiche au Pays des Collines, d'une mère chartreuse (pas celle de Parme) et d'un présumé papa angora blanc. Les jumeaux ont élu domicile à deux pas du Musée de la vie rurale de Lahamaide entourés de leurs copains chats: le vieux Minet, le dodu Doudou, la mini Bouboulle qu'a des poils qui lui sortent des oreilles, le voisin black Ismir, les tortues Plouf et Titi et leurs copines Floc et Titi de la ville, tout ça!

Le petit Bibou, au printemps de 1998, a été victime d'un accident de la route qui l'a hélas ramené prématurément au paradis des chats...

 

FLOC et TITI

[chats honoraires]

Un jour, une maman flanquée de ses 2 chérubins s'en est allée chez la poissonnière acheter cent grammes de moules. «Cent grammes de moules?», s'est inquiétée la commerçante. Il a bien fallu expliquer que les diablotins adorés avaient capturé des crabes à la Mer du Nord et qu'ils crevaient de faim, ces pauvres crabes. Il fallait des moules ou n'importe quoi d'autre pour les nourrir, vous comprenez? Là-dessus, la poissonière disparaît dans l'arrière-boutique et revient avec deux adorables tortues d'eau, pas plus grandes qu'une pièce de monnaie, en déclarant péremptoire: «Je vous les donne. On voit que vous adorez les bêtes Je les avais gagnées à la foire l'an dernier. Mais voilà, je ne savais qu'en faire...elles s'ennuient toutes seules dans l'arrière boutique...»

Dix ans après, ces charmantes commères toutes vertes - 22 centimètres de carapace ! - se partagent entre la ville, l'hiver, et la campagne, l'été, où Plouf et Titi, deux autres tortues californiennes, les accueillent dans une grande vasque creusée par leur esclave favori, rien que pour elles, au beau milieu de son jardin fleuri, vasque dans laquelle aterrit parfois un chaton noir turbulent, un certain Bibou. Comme quoi l'histoire est un éternel recommencement...

Suite de la visite de la Salle 3 (Anne-Rieter)


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