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Lors d'un voyage que le très sérieux professeur effectua quelque temps après en Europe -- terre bénie, s'il en est, des nains de jardins --, lui qui n'avait pas vu sa vieille amie belge depuis un certain nombre de millénaires s'empressa d'aller passer quelques jours auprès d'elle (et, aussi à la brasserie Au Roi d'Espagne). En signe d'affection, et pour contribuer à insufler une énergie nouvelle aux amitiés horthonalogiques internationales, il eut la bonne idée de transporter dans ses bagages et de lui offrir un authentique specimen d'hortonanus americanensis borealis-- ou nain de jardin commun d'Amérique du Nord (12,99$ -- + taxes -- chez Canadian Tire[1]), cousin de son propre protégé, et qui, pour des raisons dont l'élucidation commanderait un développement un peu trop vorace en espace-disque, fut dûment baptisé du nom de Lhomère Laviolette (dit Lafontaine).
Lhomère Laviolette (dit La Fontaine) heureux dans son nouvel environnement bruxellois
Lhomère L., allant à la pêche
(avec une canne rapala) Lhomère L., revenant de la pêche (avec
une canne rapala)
dans une bucolique rivière des Ardennes
belges
dans une bucolique rivière des Ardennes
belges
O allégresse, ô joie, ô jubilation…
Les mots, à vrai dire, doivent rendre ici leur tablier et céder la place aux images pour rendre compte du bonheur que procura à ces deux jeunes nains d'à peine quelques siècles -- c'est-à-dire, en somme, dans toute la force de leur fougue juvénile et de leur gourme adolescente -- le plaisir de fraterniser ainsi de manière aussi délicieusement imprévue (et, jusqu'à présent du moins, totalement safe sex).
Lhomère L. accueilli à bras ouverts par
son |
Lhomère L. et son nouvel ami dans le jardin de ce dernier
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Lhomère L. et son nouvel ami, rendant
visite aux tortues |
Lhomère L. et son nouvel ami fraternisant avant
une |
[1] Ici, pour nos zamis zeuropéens, la plus proche approximation serait sans doute quelque Castorama ou, plus prosaïquement, le sous-sol d'un BHV... [retour au texte]