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POLITIQUE ET

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ANNÉES 1993-1996

RECUEIL D'ARTICLES

COLLECTION OF ARTICLES

COLECCIÓN DE ARTICULOS

(suite 6)

Boucherville

Monsieur/Madame,

Ayant cumulé un recueil d'articles et de correspondances pour la période 1960-96, je me permets de publier électroniquement celui-ci maintenant que la technologie l'a rendu possible en attente d'une offre raisonnonable d'un éditeur.

Il s'agit de très nombreux échanges épistolaires témoignant du contexte québécois à partir du vécu d'un professionnel.

En raison du grand nombre d'écrits et la diversité des sujets abordés un choix pourrait conduire au traitement d'un sujet en particulier.

Je demeure à votre disposition et vous prie d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

RECUEIL D'ARTICLES

ET CORRESPONDANCES

COLLIGÉS CHRONOLOGIQUEMENT

RÉDIGÉ PAR ODILON TALBOT

(SUITE 6)

Tous droits réservés


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CONGRES D'INVESTITURE DU COMTÉ DE VERCHERES TENU LE 14 MARS 1993 Ä VERCHERES

NOTES PRÉPARATOIRES Ä UNE INTERVENTION POTENTIELLE

Je me pose des questions relatives à la représentativité du député- ministre Danis des citoyennes et citoyens du comté de Verchères qui ne croient pas au fédéralisme canadien et ils sont nombreux.

Je questionne son impartialité face au cinquante et plus pour-cent de souverainistes et d'indépendantistes du comté de Verchères.

Nous vivons encore dans un régime fédéraliste auquel nous contribuons financièrement, culturellement, ... malgré notre volonté. Il serait normal que nous bénéficions quand même de nos importantes contributions forcées à ce palier de gouvernement.

Jusqu'où doit-on jouer au fédéraliste pour obtenir l'appui de ces importantes institutions, services, ... chèrement payés? A quel degré, l'économie québécoise, la population québécoise sont-elles pénalisées?

Je crois et j'espère que le représentant du Bloc Québécois sera plus prêt, proche de nos intérêts, des intérêts des souverainistes et des indépendantistes soucieux d'abord de la prospérité des québécois et de leur épanouissement culture.

Espérons que ce point de vue sera partagé par une majorité de citoyennes et de citoyens lors du prochain suffrage public fédéral.

13 mars 1993

QU'EST DEVENU LE PARTI QUÉBÉCOIS D'ANTAN!

En cette période pré-préélectorale, on ne retrouve pas l'effervescence et la ferveur politiques que l'on observait et vivait avant l'arrivée du parti au pouvoir.

Beaucoup d'éléments de la société étaient à l'affût et suggéraient de nouvelles méthodes pour améliorer les situations politiques, économiques et sociales du Québec. Les dirigeants en poste et à devenir prêtaient une oreille attentive à ces interlocuteurs identifiés à leurs intérêts et à ceux du Québec.

Dans chaque secteur d'activités des mesures étaient définies et une critique systématique entreprise incluant celle de l'octroi des marchés, des contrats par le gouvernement. Le favoritisme et le patronage étaient surveillés et décriés en de multiples occasions. Une déclaration semblable à celle de M. Taylor, président de la Banque Royale qui s'excusait publiquement de son intrusion politique partisane aurait eut des échos prononcés alors qu'aujourd'hui les déclarations initiales de ce président ont davantage été publicisées. On ne se gène pas de culpabiliser les québécois et de respecter les fédéralistes très "autoritaires". A voir des financiers internationaux même d'origine canadienne juive subir des déboires majeurs, on peut apprécier les performances de plusieurs institutions québécoises.

Le Parti Québécois ayant acquis une certaine maturité, l'expérience du pouvoir, il attend son tour pour assumer la relève suite à l'usure du Parti Libéral.

Certains gouvernements survivent plus longtemps que d'autres à l'instar du Parti Libéral du Canada suite aux bévues historiques du Parti Conservateur du Canada (Louis Riel, ...) ainsi que certains politiciens (M. Bourrassa, ...). Le rôle de critique du gouvernement est laborieux et même ingrat mais il constitue le test nécessaire face à la population et devrait permettre la définition de mesures alternatives par le parti d'opposition. Mériter le pouvoir consiste à faire valoir le saine gestion du gouvernement péquiste spécialement lors de son premier mandat, à reconnaître les erreurs marquantes, à jouer un rôle de critique efficace et à définir un programme renouvelé dans chaque secteur d'activités (la mode est aux grappes).

Une certaine centralisation des décisions semble inhérente à la "maturation" d'un parti politique. Initialement, les principaux leaders assumaient plus de responsabilités dans leurs secteurs d'activités respectifs, semble-t-il! Maintenant que le programme du parti existe et a été révisé à plusieurs reprises, il appert que moins de latitude soit laissée aux titulaires de divers ministères; les militants ayant tenu à préciser leurs attentes.

Le renouvellement sinon le ressourcement des politiciens représente un défi de taille pour un parti politique. Accorder des postes importants et attrayants à de nouvelles recrues n'est pas chose facile car plusieurs politiciens chevronnés réclament à juste titre des responsabilités de même importance sinon supérieures à celles assumées antérieurement. Néanmoins l'identification des faiblesses d'une équipe et la recherche de candidats susceptibles de combler ces déficiences et d'élargir les champs d'expertise des gestionnaires de l'État.

Un des soucis d'un gouvernement doit être celui d'occuper positivement les citoyens désireux de travailler. L'économie repose beaucoup sur la technologie au sens large du terme et trop peu de politiciens s'intéressent à la promotion industrielle, moteur de l'économie. Des secteurs d'activités comme la réalisation des installations hydroélectriques qu'anciennement étaient l'apanage des québécois se retrouvent aux mains de consortiums internationaux. Pourquoi ne pas protéger nos créneaux, nos emplois, somme toute. Les politiciens sont tentés de prendre les décisions offrant des résultats à court terme car leur carrière sont généralement de courtes durées. Il est également pensable que nos décideurs se font simplement berner en toute bonne foi ou crédulité ne disposant pas ou peu de connaissances théoriques et préférablement pratiques et les milieux industriels ne sont que fabulations pour eux.

La concertation des intervenants issus des milieux industriels, d'affaires et autres ainsi que l'implantation de mesures concrètes ainsi définies sont souhaitables. Une ouverture vers les marchés américains à proximité du Québec devrait être effectuée. La complexité et la diversité des programmes offerts requièrent l'ouverture de guichet unique ou/et des conseillers afin de guider les entrepreneurs et les gens d'affaires dans les labyringues gouvernementaux.

A titre d'exemple, on nous informe que l'Hydro-Québec achètera au cours de plusieurs années à venir la production de deux centrales électriques sises au Nouveau-Brunswick et que le Québec aurait pu les implanter ici-même. Aurait-il lieu d'envisager l'utilisation de centrales au gaz? Cette alternative créerait, semble-t-il, plus d'emplois spécialisés et pourrait être employée comme argument face aux autochtones leur signifiant que le Québec pourrait ou envisage d'autres alternatives.

La gestion du Québec est à renouveler en s'appuyant non seulement sur les experts constitutionnels qui défendent très bien leurs expertises mais également en accordant droit de parole et de décision aux autres éléments de la société; industriels, scientifiques, ingénieurs, technologues, financiers, comptables, ... Les économistes qui courtisent les leaders et adaptent leurs théories, leurs philosophies aux exigences de ceux-ci. Des formules élégantes ne devraient pas camoufler des contenus insignifiants, pauvres et redondants. Nous devons analyser et entendre le contenu, la substance des discours plus tôt que la forme et la qualité d'élocution de l'orateur ou du politicien.

Boucherville, le 19 avril 1993

Monsieur le Directeur général

Les Editions Juriméga C.P. 805 Trois-Rivières (Québec) G9A 5J9

Objet: Projet de publication

Monsieur,

Dernièrement je rencontrais brièvement Me François Vandenbrock, ing. à l'occasion du lancement de ses ouvrages relatifs au code de déontologie des ingénieurs au siège social de l'Ordre des ingénieurs du Québec le 23 mars dernier.

En quelques mots, je lui fis part de mon projet de publication et il me suggéra de vous acheminer mon manuscrit. Il s'agit d'un roman québécois.

Espérant que ce manuscrit répondra à vos exigences littéraires, je vous prie d'agréer, Monsieur Vachon, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

CRÉDIBILITÉ DU DÉPUTÉ DANIS FACE AUX NATIONALISTES QUÉBÉCOIS DU COMTÉ

Récemment se tenait le Congrès d'investiture du Bloc Québécois auquel de nombreux nationalistes québécois assistaient. Cet événement, en autres, m'amène à réfléchir à la crédibilité du député fédéral actuel.

Je me pose des questions relatives à la représentativité du député-ministre Danis des citoyennes et citoyens du comté de Verchères (incluant le comté provincial de Marguerite D'Youville) qui ne croient pas au fédéralisme canadien et ils sont nombreux.

Je questionne son impartialité face au cinquante et plus pour-cent de souverainistes et d'indépendantistes des comtés tant de Verchères que de Marguerite D'Youville.

Nous vivons encore dans un régime fédéraliste auquel nous contribuons financièrement, culturellement, ... malgré notre volonté. Il serait normal que nous bénéficions quand même de nos importantes contributions forcées à ce palier de gouvernement.

Jusqu'où doit-on jouer au fédéraliste pour obtenir l'appui de ces importantes institutions, services, ... chèrement payés? A quel degré, l'économie québécoise, la population québécoise sont-elles pénalisées?

Je crois et j'espère que le représentant du Bloc Québécois sera plus prêt, proche de nos intérêts, des intérêts des souverainistes et des indépendantistes soucieux d'abord de la prospérité des québécois et de leur épanouissement culturel en cette période de transition d'une double représentation politique (morcellement politique).

Espérons que ce point de vue sera partagé par une majorité de citoyennes et de citoyens lors du prochain suffrage public fédéral.

Boursier du Commonwealth Ex-président du Parti Québécois de Bertrand/D'Youville

13 mars et rév. le 26 avril 1993

Paru dans La Relève le 1 mai 1993

Boucherville, 27 avril 1993

Monsieur André le Corre

Président du Parti Québécois du comté Marquerite d'Youville 1779-4 rue Principale Ste-Julie (Québec)

Monsieur le Corre,

Dernièrement, Monsieur Stéphanne Bergeron, attaché politique du Parti Québécois du comté me suggérait d'acheminer mes "opinions écrites" aux dirigeants du parti. Aussi, je me permets de vous soumettre un bref écrit relatif à la pertinence du rôle du député fédéral local vu par un souverainiste.

J'ose espérer que les doubles fonctions de M. Bergeron soient celles d'attaché politique du comté provincial (responsable de dossiers) et de candidat du Bloc Québécois du comté fédéral de Verchères ne représentent pas des contraintes.

Félicitations pour votre initiative journalistique! Espérant pouvoir contribuer ainsi à votre journal "Le Québécois de Marguerite D'Youville" , je vous prie d'agréer, Monsieur le Corre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

UN EX-GOUVERNEUR D'ÉTATS ESPAGNOLS Ä BOUCHERVILLE

Monsieur Fernando Jiménez et sa compagne sont les invités de Mme et M. Odilon Talbot à la mi-mai prochaine. Monsieur Jiménez, avocat, fut gouverneurs de plusieurs états espagnols et il oeuvre présentement à la Banque américaine de développement. L'ex-gouverneur en sera à sa première visite en terre québécoise.

Il sera conférencier le 20 mai 1993 à 19h30 à l'Association des amis de la culture hispanique de Boucherville à la polyvalente Mortagne. L'agenda du couple inclura des visites des villes de Montréal et de Québec ainsi que de rencontres de personnalités tout en respectant le caractère semi-privé de leurs déplacements.

Monsieur Jiménez et son épouse ont connu M. Talbot en Angleterre en 1966 alors qu'il poursuivait des études au niveau du deuxième cycle universitaire en administration en tant que boursier du Commonwealth. M. Talbot s'était rendu récemment à Washington répondant à une invitation de son ami de longue date!

Bienvenu à notre prestigieux visiteur espagnol à Boucherville!

Paru dans La Relève le 1 mai 1993

Boucherville, 24 mai 1993

Monsieur Bernard Landry

Vice-président du Parti Québécois Montréal (Québec)

Objet: Visiteur espagnol

Monsieur Landry,

La présente est pour marquer mon appréciation personnelle et celle de Monsieur Fernando Jiménez face à un dirigeant politique québécois sensibilisé à la langue, la culture et aux milieux espagnols et latinoaméricains en général.

Votre description de la situation politique québécoise en particulier et canadienne servira sûrement notre visiteur de marque. D'autre part, l'éclairage privilégié fourni par Monsieur Jiménez au sujet des questions hispaniques nous permettra de poser des gestes plus efficaces à l'égard de ces importantes communautés au plan international.

Pour votre information, l'agenda de notre visiteur à Montréal comportait également la présentation d'une conférence (en espagnol) à l'Associacion de Los amigos de la cultura hispanica de Boucherville, un échange avec les dirigeants du ministère du Transport du Québec ainsi qu'une brève visite de Montréal et notamment du métro.

Il serait souhaitable, à mon humble avis, d'envisager la remise d'un doctorat honorifique par une université québécoise francophone à Monsieur Jiménez dans le but d'accroître les liens et les communications entre nos sociétés d'origine latine.

Comme vous savez, cette rencontre nous a aussi fourni l'occasion de discuter brièvement de politique partisane québécoise.

Espérant pouvoir compter à nouveau sur votre collaboration, je vous prie d'agréer, Monsieur Landry, l'expression de mes salutations distinguées.

c.c. Monsieur Fernando Jiménez

Boucherville, 24 mai 1993

Monsieur Pierre Brodeur

Chef du cabinet Ministre du Transport du Québec Montréal (Québec)

Objet: Visiteur espagnol

Monsieur Brodeur,

Je tiens à vous témoigner mon appréciation en mon nom et en celui de Monsieur Fernando Jiménez qui visitait le Québec pour une première fois pour l'accueil du ministère du Transport du Québec.

L'appui de votre ministère et, notamment, de Monsieur Jacques Pelletier des communications et, en particulier, de Monsieur Yvon Parenteau qui présenta professionnellement la gestion stratégique actualisée du Ministère, répondit aux nombreuses questions de notre visiteur, recueillit les observations de celui-ci (avocat spécialisé en ce domaine) et lui remit un ouvrage illustré du Québec ainsi que la documentation relative au congrès mondial des routes prévu en 1995 à Montréal constitue l'amorce de nouveaux échanges fructueux, je l'espère, en ce domaine entre autres avec les milieux hispaniques (Espagne et les pays latinoaméricains). Monsieur Jean-Jules Guilbault des Affaires Internationales a su m'éclairer quant aux procédures protocolaires afférentes.

Soulignons que ledit visiteur oeuvre à la banque Interaméricaine de développement sise à Washington et qu'il bénéficie d'expérience de haut fonctionnaire en Espagne (gouverneur de plusieurs états et gouverneur général) ainsi que de celle de conseiller juridique de multinationales.

Pour votre information, l'agenda de notre visiteur à Montréal comportait une rencontre avec le Vice-président du Parti Québécois, la présentation d'une conférence (en espagnol) à l'associacion de Los amigos de la cultura hispanica de Boucherville et une brève visite de Montréal et notamment du métro.

A mon humble avis, les dirigeants des dits ministères, ont fait preuve de flexibilité en accueillant ce visiteur de marque désireux de connaître la communauté québécoise et de revoir un ami de longue date connu à l'University of Birmingham, Angleterre. J'ai cru observer chez celui-ci une perception largement modifiée de la faible image projetée internationalement du Québec, par exemple, l'existence d'une majorité francophone active et, par conséquent, du Canada actuel. D'autre part, nos dirigeants québécois ont bénéficié d'un éclairage précis et privilégié de la réalité espagnole et latinoaméricaine. De plus, trois opportunités d'affaires seront considérées plus attentivement soit l'exploitation d'un brevet, l'importation d'un produit alimentaire et l'exportation de services d'ingénierie en milieux hispaniques.

La remise d'un doctorat honorifique à Monsieur Jiménez par une université québécoise francophone pourrait être envisagée après étude de son dossier et avec son assentiment afin d'établir de nouveaux liens culturel et économique entre le Québec et l'Espagne.

Sachez que les efforts des dits ministères sont reconnus à leurs mérites et serviront les intérêts du Québec en particulier et du Canada. Je vous prie d'agréer, Monsieur Brodeur, l'expression de mes salutations distinguées.

c.c. Monsieur Fernando Jiménez

Monsieur Yvon Parenteau

Paru dans La Relève le 12 juin 1993

PRÉSENCE BOUCHERVILLOISE AU SUD DU QUÉBEC (E-U)

Les Bouchervillois, les Québécois assurent une certaine visibilité et de mouftes façons aux Etats-Unis, par exemple, dans l'Etat de New York.

Ainsi, en tant que propriétaires de résidences secondaires, ils appartiennent à des associations de protection de divers lacs dans les Adirondacks et s'impliquent bénévolement. De cette façon, ils connaissent mieux les organismes américains et vont valoir les points de vue de Bouchervillois, de Québécois.

A la mi-juillet, les Talbot participèrent à un souper-dansant à l'American Legion de Lyon Mountain, Comté de Clinton, New York auquel avaient été conviés les propriétaires et leurs amis. Il s'agissait d'une activité suggérée par M. Talbot et en cette occasion, ils purent faire la connaissance de plusieurs américains et autres non-résidents dans une atmosphère détendue.

Dans des circonstances similaires, ils côtoient leurs voisins américains à la pêche, au ski nautique, à la planche à voile, à l'accompagnement des enfants, au golf, au magasinage localement, ... Ces multiples échanges créent une image concrète des quelques québécois francophones actifs, présents en terre américaine alors que des ressortissants canadiens anglais y projettent une image anglo-saxonne du Canada et du Québec, il va s'en dire.

La présence québécoise francophone malgré l'existence d'un groupe franco-américain important est des plus ténues même si les relations internationales s'avèrent importantes surtout dans un milieu libre-échangiste où l'établissement d'un climat de confiance se crée et de développe au cours de nombreuses années.

Joyeuses vacances aussi à ceux qui se "risquent" de l'autre coté de la frontière!

D'un amateur d'échanges internationaux.

Le 12 juillet 1993

Paru dans La Relève le 17 juillet 1993

EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL DE L'ASSOCIATION DES CITOYENS INTÉRESSÉS À LA PRÉSERVATION DU LAC CHAZY, NY DU 5 AOÛT 1993 (TRADUCTION LIBRE)

Chers membres,

DOMMAGE INFLIGÉS AUX CHALETS

Comme vous le savez, plusieurs chalets ont été endommagés par des vandals l'hiver dernier. M. Odilon Talbot a soumis une proposition pour la mise sur pied d'un système afin d'avertir les membres au cas où un chalet serait endommagé sur le lac. Quelques démarches ont été entreprises auprès de la police de l'État et du Comté et quelques suggestions ont été proposées. Une sérieuse discussion est requise. Une rencontre des personnes intéressées sera organisées. S'il-vous-plait appellez au 492-7190 si vous êtes intéressé à assister à cette rencontre.

Georges Elias, Président

Note: Personnellement, j'avais averti plusieurs voisins qui sont venus réparer les fenêtres et les portes défoncées afin d'éviter des dégats supplémentaires dûs aux intempéries et aux animaux sauvages. Même si quelques propriétaires paient certaines personnes pour surveiller leurs propriétés en leur absence durant la saison froide, il s'agit d'une tâche difficile surtout lorsque la neige est profonde ou épaisse (plusieurs pieds) car les chalets sont généralement éloignés du chemin. Situation délicate pour les propriétaires et les surveillants de propriétés concernés!

Des affiches annonçant la surveillance étroite des policiens dans cette zone particulière furent distribuées et je continue à communiquer avec mes voisins de chalets et de résidences secondaires en sus de visites sur les lieux.

A NOUS DE CONVAINCRE!

Récemment, je rencontrais un franco-américain à l'occasion d'un événement social dans l'état de New York. Il m'expliqua que malgré ses études universitaires, il respectait beaucoup son père moins instruit mais qui parlait le français alors que lui aurait aimé s'exprimer en français lors d'un séjour à Montréal à titre d'amateur de jazz.

Il souhaitait que Montréal et Québec soient bilingues étant unilingue anglais. Je lui fis réaliser qu'à l'exemple de sa famille devenue unilingue anglaise en une génération grâce aux milieux scolaires américains anglophone et autres, le Québec francophone disparaîtrait également si le français n'était pas promu et défendu énergiquement.

Je soulignais que la culture hispanique était beaucoup plus vivante aux Etats-Unis surtout à proximité du Mexique que la culture française, près de la frontière québécoise, malgré la présence importante de franco américains. Je lui avais fait remarqué que j'étais aussi membre d'une association universitaire latino-américaine dont la programmation des activités était très intéressante.

Par la suite, je fus surpris lorsqu'il me suggéra de rédiger en français une partie ou une version des procès-verbaux d'une association américaine à laquelle nous appartenions. Je n'y avais pas pensé car seulement quelques francophones y étaient membres et que nous étions en terre américaine.

Quelle ouverture d'esprit face aux propos d'un québécois francophile! Quelle manifestation probante de respect culturel! Créer le 23-8-93

Paru dans Le Devoir le 8 septembre 1993

ETRE DÉLÉGUÉ POLITIQUE!

Etre délégué au congrès d'un parti politique vous renseigne, entre autres, au sujet de sa dynamique interne.

Les hauts dirigeants privilégient-ils une élection québécoise référendaire? Non!

Est-ce que le député local favorise cette façon de réaliser la souveraineté, l'indépendance? Non car il croit que son appui pourrait réduire ses chances de devenir ministre!

Les dirigeants locaux du parti appuient-ils la tenue d'une élection référendaire? Oui ainsi que ceux du comté de Labelle!

Qu'adviendra-t-il au Congrès National qui se tiendra les 20, 21 et 22 août 1993? L'élection d'un "bon" gouvernement sera adoptée et un référendum sur la souveraineté devrait suivre à l'instar des prises du pouvoir du Parti Québécois antérieures. L'histoire politique du PQ se répétera-t-elle? Le scénario semble le même!

Délégué élu aux congrès régional et national du Parti Québécois

13 août 1993

PROTÉGEONS NOTRE PATRIMOINE INDUSTRIEL

Le patrimoine industriel québécois nous appert menacé par les dédoublements gouvernementaux à la lumière du dossier Tioxide de Sorel.

Une entreprise suivie de près par le ministère de l'environnement du Québec implante une nouvelle usine moins polluante afin de se conformer aux exigences de la protection environnementale. Le ministère de l'environnement canadien intervient en réduisant les activités industrielles de Tioxide et en arrêtant l'implantation d'une nouvelle usine à Bécancour.

Comme le dit un vieil adage "Il est difficile de satisfaire deux maîtres à la fois" surtout à l'approche des élections et en période de surenchère entre les deux paliers de gouvernement. Qui paye la note en définitive? Les travailleurs québécois! Le Québec subit des reculs industriels et économiques!

Conséquemment, l'image internationale résultante en matière de gestion environnementale en est une confuse, émotive, immature, conjoncturelle, improvisée, conflictuelle politiquement, ... Non seulement, des emplois sont perdus à court et à moyen termes mais aussi à long terme. L'image projetée auprès des investisseurs en souffre considérablement. Les capacités industrielles actuelles du Québec sont réduites et, également, son potentiel comme société industrialisée et moderne.

Peu d'intervenants ont déplorés cette situation ce qui l'aggrave à mon humble avis. En l'absence de solutions proposées, de volonté populaire et politique d'arriver à des consensus acceptables aux environnementalistes et aux investisseurs, les probabilités que d'autres entreprises mettre à pied de nombreux travailleurs malgré ces temps difficiles sont d'autant accrues tandis que les chances d'implantation de nouvelles industries sont réduites dans un tel contexte.

Oui au respect harmonieux de l'environnement! Non à une gestion industrielle québécoise improvisée, conjoncturelle et destructrice!

Paru dans Le Devoir le 12 mai 1993

OÙ EN EST LE PQ?

En reconnaissant les "acquis" des anglophones du Québec, les dirigeants du Parti Québécois cédaient au "lobby", aux représentations anglophones effectuées aux plans international, canadien, québécois et péquiste.

Qu'obtiendront-ils en retour? Les anglophones continueront d'exiger plus et plus! Peut-on considérer le chef du PQ de naïf surtout suite à sa surprise face aux réactions des milieux anglophones? Le PQ recueillera peu de nouveaux votes des anglophones mais il (ses dirigeants) espère s'attirer l'appui de libéraux insatisfaits du Parti Libéral du Québec et séduits par les similarités de plus en plus apparentes entre ces deux formations politiques. D'autre part, les votes de plusieurs francophones issus des milieux anglophones québécois sont acquis au parti (PQ) quelque soit les modalités d'accommodement avec les anglophones. La vévolte de ces gens repose sur le fait qu'un parti nationaliste dit souverainiste néglige sa clientèle naturelle ou initiale. Même les anglophones sont en droit de se demander comment un tel parti qui défend si peu efficacement les droits de ses gens (minorité au sein d'une autre minorité) pourra-t-il défendre les leurs?

Les appuis de vedettes très visibles et audibles du parti auront induit les délégués au dernier Congrès National du PQ à voter massivement ces mesures décrites comme très généreuses par les représentants étrangers. Personnellement, j'hésite à seconder une mesure seulement parce que jugée fondamentale par l'élite d'un mouvement car ces personnages informés et intéressés seront-ils encore présentes dans quelques mois, quelques années pour réaliser les mesures suggérées. C'est pourquoi j'essaie de considérer les dites mesures à leurs valeurs intrinsèques. Certains individus sont forts utiles voir même efficaces mais ils sont remplaçables. Eventuellement, ils seront disparus et les conséquences de leurs gestes continueront à marquer la réalité québécoise.

Que fait le PQ pour les francophones vivants en milieux québécois majoritairement anglophones? Il crée un comité suite aux réactions vives et naturelles des dirigeants péquistes de ces régions!

Le PQ ne se prive-t-il pas de monnaies, d'outils de négociation, de pression en cédant officiellement des acquis aux anglophones alors que la souveraineté reste encore à faire au Québec face aux milieux internationaux. Je concède que de résister aux pressions multiples n'est pas facile, peu humain même pour des dirigeants expérimentés d'opposition! Si le PQ réagit de façon identique lors de l'affirmation souverainiste du Québec, il partagera rapidement, par exemple, la dette canadienne sans rien exiger en retour ou peu. Ici, n'aurait-on pu exiger le respect culturel de ces minorités francophones par ce groupe lui-même minoritaire?

Malgré ces "louvoiements" le PQ a fait énormément pour la défense et la promotion du français au Québec mais, dans plusieurs milieux, on apprécierait travailler en français et on attend depuis longtemps cet avènement. Le Parti Libéral du Québec continue de détériorer les relations franco-anglophones au Québec en encourageant les revendications des anglophones et en assouplissant les lois de manière inconsidérée sinon irréfléchie. Ils auront beau conduire le plus amicalement possible leurs négociations fédéralistes en tant que minorité canadienne, ils n'en seront quand même que d'éternels perdants et verront leurs pouvoirs rognés constamment et s'effriter de façon accrue par la mer anglo-saxonne omniprésente et envahissante. Plus de pouvoirs au Québec ralentira le rythme de cet envahissement, de cette assimilation galopante.

Au plan international, je suis convaincu que les Etats-Unis et les autres pays accepteraient l'avènement d'un Québec indépendant issu d'une élection démocratique d'un gouvernement clairement indépendantiste. Les tractations associationnistes devraient suivre même s'ils pourraient être anticipées ou planifiées au Québec. Négocier formellement antérieurement à l'acceptation démocratique de l'indépendance est négocier à genoux et de fournir des armes aux intérêts adverses. Les négociations antérieures à l'indépendance pourraient être amorcées avec les pays sympathiques aux intérêts spécifiques du Québec ou y voyant leurs propres intérêts. Le dilemme pour les autres pays consiste à l'importance qu'ils attachent à continuer à commercer avant et après l'indépendance du Québec avec le Canada entier ou morcelé et le Québec en tant que province ou pays.

Les québécois et en particulier plusieurs de leurs dirigeants sont tellement "fédéralisés" pour ne pas dire "féodés" que lorsque l'on mentionne que le chef du gouvernement du Québec devra les représenter en s'exprimant en français au même titre que les autres chefs de gouvernement, de pays qu'ils en sont surpris. Que le futur chef du Québec indépendant s'exprime merveilleusement en anglais, en espagnol, .., il devra d'abord présenter officiellement le Québec comme un pays francophone à l'instar de la Russie, de l'Allemagne, de la France, etc. Une telle orchestration des débats aux congrès politiques laisse songeur, perplexe un délégué ayant participé activement, il y a quelques années, à des débats similaires qu'en aux orientations et aux mesures contemplées par le parti. Les débats étaient dirigés pour le moins orientés dès les congrès de comté et de régions. Ainsi, des propositions favorisant des élections référendaires furent défaites en ateliers, en commissions minimisant l'impact de celles-ci sur le parti comme tel et le public. Certains dirigeants croient favoriser leur élection comme membre du futur bon gouvernement à titre de député, ministre et premier ministre et le référendum relative à la souveraineté suivra. Ce scénario n'est pas nouveau, semble-t-il! Nous sommes contraints de faire confiance aux futurs élus péquistes espérant qu'ils ne se contenteront pas de gouverner la province de Québec au lieu du pays du Québec. Ces fonctions seront rémunérées essentiellement de la même manière au moins au départ mais elles seront significativement et concrètement plus exigeantes dans le pays du Québec que dans la province. Ils auront non seulement à gérer les affaires courantes mais également les réaménagements, les rapatriements, ...

Faisant preuve d'autant de générosité ou/et de naïveté le PQ, il serait dangereux pour le parti et par conséquent pour le devenir d'un Québec indépendant que se tienne un autre congrès national spécial à moins que le climat change considérablement en faveur d'une affirmation plus directe des volontés indépendantistes ce qui semble improbable à ce jour.

D'un délégué élu aux congrès régional et national du Parti Québécois.

Le 6 septembre 1993

EMPLOIS ET BREVETS

Les brevets étant à l'origine de la création de nombreux emplois, les dirigeants d'entreprises, gouvernementaux et politiques se doivent de favoriser l'obtention de nombreux brevets canadiens par des québécois et éventuellement des brevets québécois.

Les demandes de brevets canadiens sont rédigées soit en anglais, soit en français. Seulement un pour cent (1%) des brevets canadiens sont rédigés en français, nous dit-on. Cette situation contribue sûrement à la stagnation économique et industrielle du Québec, du Québec francophone sinon peu à sa vitalité. Soulignons qu'aux Etats-Unis les demandes de brevets rédigées en français sont traduites et elles sont assujetties à des frais de traduction (130$ sujets à révision).

Nous avons appris que douze cent demandes (1200) de brevets sont assignées à chaque examinateur. Cette lourde tâche des examinateurs résulte en des délais appréciables. Entre autres, le délai d'un an imposé légalement entre le dépôt de la demande de brevet au Canada et celle aux Etats-Unis (marché potentiel alléchant) milite en faveur d'un examen rapide des demandes par les fonctionnaires canadiens. Même si un délai de vingt (20) mois est alloué à l'obtention d'un brevet canadien conformément aux ententes internationales, les négociations relatives à l'exploitation dudit brevet avec un manufacturier potentiel peuvent sérieusement être amorcées suite à une décision finale positive de la demande de brevet obtenue de l'Office de la Propriété Intellectuelle Canadienne, ministère de l'Industrie et de la Science du Canada. Notons que seulement dix (10%) pour-cent des demandes de brevets seront acceptées et de ce nombre quatre-vingt quinze pour-cent (95%) des brevets obtenus ne seraient pas commercialisés.

Au Québec, les services d'un agent de brevet commanderaient des déboursés de trois à huit mille dollars selon l'envergure du projet, nous a t-on dit. Les taxes afférentes à un brevet canadien sont de quelques centaines de dollars, tandis qu'aux Etats-Unis, il en coûte facilement mille dollars initialement en sus des frais de services d'un agent de brevet (7000$). Certains organismes, nous soulignent qu'ils demandent simultanément un brevet canadien et un brevet américain et souvent le brevet américain est obtenu plus rapidement favorisant ainsi l'octroi du brevet canadien, il va s'en dire. La plupart des brevets sont demandés par des entreprises, on comprendra en raison des ressources financières et humaines requises

Des modèles de documents contractuels entre inventeurs et manufacturiers, distributeurs, ... pourraient être offerts par les organismes gouvernementaux ainsi que de brefs exposés des mesures à prendre pour exploiter avec succès un brevet de la façon la plus autonome et rentable possible malgré la diversité des situations. La préparation des demandes de brevets se doit d'être la plus simple possible, accessible aux inventeurs, peu onéreuse afin d'accroître le nombre de brevets détenus par les québécois et exploités au Québec afin de créer de nombreux emplois et de générer des revenus importants susceptibles d'être réinvestis. A l'instar du traitement des petites créances, les exigences juridiques doivent être réduites à leur plus simple expression tout en respectant les ententes internationales afférentes.

Nos décideurs et, en particulier, nos politiciens se doivent d'ajouter à leur maîtrise de la rhétorique la réalisation de leurs objectifs souvent mal définis en termes de moyens, de ressources financières, humaines, matérielles et d'échéances. Les brevets constituent un moyen de favoriser l'emploi et le développement technologique en faisant appel aux "patenteux québécois", en s'appuyant sur la créativité des québécois. Comment connaître les multiples besoins des citoyens sinon en étant à l'écoute de ceux-ci, en s'entourant de personnes possédant des connaissances non seulement théoriques mais pratiques, en suscitant les suggestions des divers milieux. Une suggestion non écoutée, non entendue conduira au tarissement de cette source d'information ainsi que d'autres connexes.. et à l'indifférence des citoyens sinon à leur mépris car l'on ne saurait perdre indéfiniment son temps et de précieuses énergies à documenter, à décrire et à présenter certaines solutions. Les milieux industriels et technologiques n'échappent pas à ces comportements.

A ce jour, mon expérience d'inventeur autonome "canadien" s'avère positive à plusieurs aspects en termes de demande de brevet canadien (2,090,779), de négociations avec un manufacturier québécois et distributeur potentiel ainsi que de la demande de brevet espagnol. Les conseils du conseiller régional (Montréal) en propriété intellectuelle, Bureau des brevets, Consommation et Affaires Commerciales Canada se sont avérés essentiel à la poursuite de ces démarches élaborées visant l'obtention d'un brevet canadien en premier lieu.

Les efforts dévoués à l'obtention de brevets canadiens pourraient être mieux soutenus et les frais encourus partiellement compensés particulièrement lors de demandes de brevets dans d'autres pays afin d'assumer la protection et l'exploitation de leurs brevets. De plus, les PME pourraient bénéficier davantage de ces brevets. La décentralisation de services fédéraux de Hull à Montréal est très appréciée en attendant leur "québétisation", le rapatriement de ces services.

L'obtention et l'exploitation de brevets représentent une façon concrète de contribuer activement au développement technologique du Québec, d'occuper constructivement les éléments créateurs de notre société ainsi que de créer des emplois de toute nature et dans de très nombreux secteurs économiques (plusieurs grappes industrielles).

Le 10 octobre 1993 Révisé le 25 octobre 1993

UNE PREMIÈRE DÉMARCHE!

Le printemps dernier, un ancien gouverneur espagnol effectuait sa première visite au Québec et notamment à Boucherville.

Suite à ce séjour, une invitation de collaboration entre l'entreprise espagnol El Talgo et Bombardier fut lancée par Odilon Talbot, un Bouchervillois agissant comme intermédiaire québécois dans ce dossier. Notons que ces deux entreprises oeuvrent dans le secteur du matériel de transport.

Bombardier donne maintenant suite à cette première démarche de collaboration avec un partenaire québécois en référant l'entreprise espagnole à sa filiale européenne sise en Belgique et responsable du marché européen.

Espérons que cette initiative d'un Bouchervillois dans le domaine du commerce international sera poursuivie fructueusement en territoire européen et qu'elle aura éventuellement des incidences heureuses au Québec. Une histoire, un dossier commercial qu'Odilon Talbot suivra sûrement avec attention.

D'autres démarches à caractère commercial ont aussi été entreprises par Odilon Talbot et son correspondant espagnol notamment l'offre de service de génie-conseils québécois en Amérique du Sud, la vente potentielle d'un navire québécois à un transporteur maritime espagnol, une demande de brevet a été soumise en Espagne et une évaluation d'un projet de transport maritime de produits alimentaires d'un pays de l'Amérique latine par une transporteur affilié de Boucherville a aussi été complétée.

Même si Monsieur Talbot considère les dites démarches laborieuses, il les poursuit quand même afin de développer le plus possible ses liens amicaux et d'affaires avec des ressortissants espagnols ainsi qu'entre le Québec et les pays hispaniques à la mesure des moyens dont il dispose.

PAMPHLET PUBLICITAIRE RELATIF À UNE POSSIBLE CONVENTION

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Votez pour ODILON TALBOT comme CANDIDAT-DÉPUTÉ PÉQUISTE de Marquerite-D'Youville le 15 décembre 1993

Ingénieur de formation Administrateur chevronné

Expérience de l'industrie privée (Canadair, Alcan, Marconi, ... et de la fonction para-publique québécoise

Résident du comté depuis près de vingt ans

Citoyen bénévole: -Auprès du Parti Québécois de Bertrand à titre de trésorier, d'agent officiel et de Président. -Auprès des Chevaliers de Colomb de Boucherville à titre de secrétaire-trésorier. -De la régionale des ingénieurs de la Rive-Sud à titre de secrétaire. -A l'Ordre des ingénieurs du Québec à titre d'administrateur élu et au sein de l'association de los Amigos de la Cultura Hispanica de Boucherville en tant que membre actif.

En raison du contexte économique actuelle, le comté de Marguerite- D'Youville requiert les services d'un député familier avec les milieux industriels et commerciaux afin de maintenir et d'accroître le niveau de prospérité économique des citoyennes et des citoyens tout en respectant et en améliorant la qualité de vie à Sainte-Julie et à Boucherville.

La souveraineté du Québec reste encore à faire. En tant que militantes et militants, nous souhaitons entendre parler de l'indépendance du Québec quant au pourquoi, comment et quand. Nous sommes anxieux de visualiser des gestes concrets.

Les prochaines élections au Québec sans être référendaires doivent préparer le référendum qui suivra rapidement. Plus nos députés mettront leurs postes en cause, favoriseront la souveraineté du Québec plus il accréditeront l'option fondamentale de notre Parti.

Des exemples concrets doivent être utilisés pour illustrer les carences du système fédéral et les avantages de la souveraineté du Québec. Seulement, un pour-cent des brevets canadiens sont actuellement préparés en français au lieu de vingt pour-cent défavorisant l'économie québécoise. Le gouvernement canadien organise des fins de semaine de promotion économique et culturel avec les états américains limitrophes du Québec sans informer les organismes québécois.

LA SOIRÉE DES ÉLECTIONS FÉDÉRALES 1993 Ä SRC

Notes personnelles

Je suis heureux de voir des élus du Bloc Québécois à Ottawa favorable à la souveraineté du Québec.

Monsieur Bouchard a défendu ouvertement et concrètement l'affirmation du Québec. Le Bloc lui est largement redevable de cette victoire électorale faisant écho à l'insatisfaction des Québécoises et des Québécois et aussi à une affirmation de la société québécoise au sein du Canada et face au Canada-anglais.

Toutefois cette élection ne modifie en rien le système fédéral où le gouvernement du Québec se retrouve toujours parmi les douze gouvernements existant au Canada; A un à douze, on ne gagne pas souvent d'autant plus que Monsieur Chrétien voit le Québec comme une province comme les autres.

Au Québec, les militants péquistes doivent élire des candidats indépendantistes au lieu de donner de l'emploi à des politiciens de carrière qui au lieu d'influencer les résultats des sondages favorables à la souveraineté par leurs actions et leurs paroles, se laissent influencer par ceux-ci. De futurs députés indépendantistes défendront des mesures indépendantistes au sein du caucus des députés, du Conseil des ministres même si les débats se tiennent à huis clos.

La prochaine élection au Québec devrait ressembler le plus possible à une élection référendaire où les députés péquistes mettent leur poste, leur emploi en jeu en se prononçant ouvertement et concrètement pour l'indépendance du Québec. Ainsi, le débat devant être tenu lors du référendum sur la souveraineté serait amorcé, devancé. Au pire si les résultats du référendum sont négatifs des députés bloquistes et péquistes appuyant le principe de l'indépendance du Québec auront trouvé un emploi et s'évertueront à créer des emplois, selon leurs programmes politiques, pour ceux qui n'en ont pas ou ceux qui en désirent de plus intéressants tout en gérant efficacement le Québec.

Le vrai pouvoir passe peut être maintenant par Ottawa mais, à court terme, nous espérons que le vrai pouvoir sera à Québec où toutes les responsabilités administratives du Québec s'y trouveront incluant celles présentement aux mains du fédéral.

Boucherville, le 6 décembre 1993

Monsieur Bernard Landry Vice-président du Parti Québécois Montréal (Québec)

Objet: Congrès d'investiture

Monsieur Landry,

Après vous avoir manifesté mon intention de présenter ma candidature comme député péquiste au prochain congrès d'investiture du comté de Marguerite D'Youville lors de notre rencontre avec Monsieur Jiménez et sa compagne au printemps dernier, j'ai finalement décidé de n'en rien faire.

Plusieurs militantes et militants m'ont dit que mes chances de l'emporter étaient faibles compte tenu notamment des points suivants:

- brève période d'un mois avant le congrès d'investiture,

- image bien entretenue du député sortant dans les médias locaux,

- élection d'un candidat local du Bloc Québécois peu appuyé par les hautes instances du PQ et du BQ,

- appui de la direction du Parti aux députés sortants,

- liens naturels établis au cours des quatre dernières années entre le député sortant et militantes, militants, membres du Parti et les citoyens dans l'exercice de ses fonctions,

- la non parution locale d'au moins deux de mes articles à caractère politique avant l'avis du congrès d'investiture m'aurait aider à entamer un débat à ce sujet de la souveraineté du Québec à partir de cas précis.

Durant cette brève période de réflexion, j'ai rédigé deux projets d'allocution en vue du congrès d'investiture que je me permets de vous transmettre.

Plusieurs membres du Parti m'encouragent à offrir à nouveau mes services dans des circonstances qui me seront plus favorables. Dommage qu'aux dernières élections générales au Québec, je n'ai pas cédé aux pressions des membres, entre autres étant peu motivé en tant qu'indépendantiste par les longs débats relatifs aux nombreuses associations québéco-canadiennes à être négociées alors que la souveraineté était et est encore à faire.

Malgré les exigences de la vie politique, dite publique, je ressent quand même un certain intérêt pour ces fonctions.

Déjà depuis quelques années, je recherche un éditeur pour la publication d'un manuscrit traitant d'expériences de vie au Québec et ailleurs. La parution de cet ouvrage, sans doute un peu controversé, m'aurait assuré indirectement une certaine visibilité et la diffusion de quelques points de vue personnels. Par ailleurs, je poursuis mes échanges amicaux et d'affaires avec Monsieur Jiménez dans les domaines du transport.

Espérant que ces informations pourront servir les fins du Parti et particulièrement l'indépendance du Québec, je vous souhaite les meilleures chances dans vos démarches politiques et je vous prie d'agréer, Monsieur Landry, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

FAVORISER L'INSTRUCTION OU LE CHÔMAGE

Au Québec, souhaitons nous la formation du plus grand nombre de diplômés au secondaire, au collégial et universitaire?

Plusieurs mesures gouvernementales nous permettre d'en douter! D'abord, l'enseignement du français sur une base phonétique au primaire ne fut quère concluante. Au secondaire, nos adolescents souvent perturbés dans leur développement physique et intellectuel doivent être soutenus de multiples façons afin d'éviter le décrochage et la réussite de leurs études à ce niveau. Au collégial, l'enseignement de la grammaire et de l'orthographe est malheureusement encore requis par les étudiants peu doués ou intéressés au français. En tant que professeur, cette tâche est peu alléchante mais nécessaire. Il faut d'abord répondre aux exigences académiques; la réussite des examens, avant de former des "littéraires".

A l'université, on ne devrait pas avoir à refuser la poursuite des études en raison de la maîtrise de la langue. Les investissements consentis par l'individu et la société s'avèrent déjà énormes. L'enseignement de d'autres matières telles les mathématiques exigent un certain recoupement, redondance aux divers niveaux éducatifs à partir de celui du primaire jusqu'au niveau universitaire. Les facilités et les succès en ce domaine des étudiants affectent leur choix de carrière mais ne les empêchent pas de poursuivre leur développement professionnel.

L'accent mis sur l'apprentissage de la langue seconde ne fera qu'ajouter à cette problématique. L'enseignement de d'autres langues offrirait d'avantage de nous ouvrit et intéresser non seulement aux pays anglophones.

Parmi les politiciens directement impliqués dans cette démarche, certains réaliseront éventuellement qu'ils ne furent que des agents de compressions budgétaires plus tôt que des réformateurs et des législateurs inspirés.

La société requière le plus de professionnels possible qualifiés dans tous les secteurs d'activités pour assurer notre prospérité. Il en est de même des diplômés tant des CEGEP que des polyvalentes.

Le compromis entre les exigences académiques dans l'enseignement du français et un nombre important de diplômés dans toutes les sphères d'activités doit être obtenu. Quelle est la situation dans les milieux anglophones? Sacrifie-t-on le développement professionnel de plusieurs citoyens à la maîtrise de la langue de Shakespear? Probablement que les plus démunis à cet égard en subissent les conséquences fâcheuses dans leur carrières ou ils choisissent des activités requérant une expertise linguistique plus limitée.

D'autres mesures sont susceptibles de pénaliser les milieux éducatifs: i)les frais de scolarité, en particulier, chez les étudiants doués, les jeunes temporairement perturbés, les membres de famille à faible revenu, ... ii)la majoration de certaines exigences académiques (au secondaire, les notes de passage ont déjà été modifiées de 50% à 60%), iii)les choix pédagogiques questionnables, iv)une rédaction peu approfondie des programmes pédagogiques surtout au collégial, ...

Conséquemment, un nombre impressionnant de chômeurs et d'assistés sociaux en résultera privant d'une part l'état de revenus et, d'autre part, aggravant la position budgétaire de celui-ci. Il en est de même de la mise à pied de travailleurs et de travailleuses oeuvrant en ces milieux.

On ne peut que déplorer la faiblesse des débats à ce sujet, entre autres, dans les milieux politiques et ailleurs ce qui influence considérablement l'opinion publique en faveur de ces options plus ou moins éclairées à mon humble avis. Le prix politique pourrait être élevé pour le parti d'opposition en cette période de "simpatisation" avec le principal dirigeant du gouvernement québécois.

Il est très facile d'exiger de plus en plus des étudiants toutefois il est souhaitable de rentabiliser les efforts et les ressources affectées au secteur de l'éducation comme à bien d'autres car nos ressources sont limitées. Le pragmatisme est de mise afin d'éviter l'optimisation de quelques secteurs au détriment de l'ensemble.

Les choix gouvernementaux actuels de société contribueront davantage à l'affaiblissement du potentiel humain en recherche et développement, en services professionnels, de la relève politique, à l'augmentation à long terme de la charge sociale, au profit politique de certains politiciens à court terme, à courte vue, à faible formation et expérience.

Décembre 1993

PROJET "DÉPUTÉ"

ALLOCUTION PRÉPARÉE POUR LA CONVENTION DU COMTÉ DE MARGUERITE D'YOUVILLE

Bonsoir Mesdames et Messieurs, Bonsoir à tous les amis péquistes,

Mes convictions politiques me conduisent à une implication au niveau du Québec. En tant qu'indépendantiste, j'appuie la réalisation de la souveraineté comme conditions préalables à la négociation sérieuse d'associations avec d'autres pays, entre autres, avec le Canada. Consommons d'abord la souveraineté, l'indépendance du Québec et ensuite nous déciderons au meilleur de nos intérêts les ententes à établir avec d'autres partenaires, d'autres pays.

Maintenant que ma condition familiale me le permet, c'est-à-dire que mon fils est majeur et que mon épouse, Jacqueline, appuie cette initiative, je me lance donc dans l'arène politique québécoise espérant que mon offre de service sera positivement accueillie. J'ose espérer qu'un citoyen du comté puisse trouver grâce à vos yeux à titre de candidat député de Marguerite D'Youville qui vous représentera et assumera les responsabilités que le Chef du Parti acceptera de lui confier. Les moments à venir; les prochaines élections au Québec et le référendum seront intéressants pour ne pas dire palpitants et les indépendantistes se doivent d'être présents, d'être au coeur des prises de décisions, soit au caucus des députés et du conseil des ministres. Cette convention vise à choisir un candidat député pour représenter un comté souverainiste, ses secteurs d'activités économiques, industrielles, culturelles aux niveaux local, régional et international. Une représentation authentique correspondant aux valeurs des milieux de Boucherville et de Sainte-Julie, aux valeurs québécoises basées sur la recherche d'une excellente qualité de vie matérielle pour tous, le respect de l'intégrité individuelle, familiale et morale de chacun, la promotion des intérêts locaux, l'intégration harmonieuse des minorités culturelles, entre autres. Au-delà de la joute oratoire, des concours de personnalités, ..., il vous faut choisir l'individu qui reflétera authentiquement les intérêts des citoyennes et des citoyens du comté et qui sera en mesure de comprendre leurs besoins, leurs aspirations et qui fera le nécessaire pour obtenir les résultats escomptés sinon les meilleurs résultats possibles. La force de mes convictions indépendantistes et mon désir de servir ma communauté dans son ensemble, ma solide formation de scientifique et d'administrateur acquise au Québec et en Europe doublée d'une vaste expérience dans les domaines de la fonction publique, de l'entreprise privée, de la politique, du bénévolat constituent quelques-uns uns de mes outils pour accomplir la tâche de député. Des interventions bien senties basées non seulement sur des connaissances théoriques mais également une vaste expérience et de solides convictions sont efficaces notamment auprès des instances du parti, des autres instances politiques, des organismes locaux tant culturel qu'économique. Ma démarche politique témoigne depuis des années de mes convictions souverainistes. Les militants souverainistes aiment entendre parler de souveraineté, d'indépendance du Québec mais ils préfèrent discuter des modalités de sa réalisation, visualiser des résultats tangibles, ... Il ne faudrait pas s'étonner s'il ne sont pas tous ici ce soir. Même si les prochaines élections ne seront pas référendaires, il sera nécessaire de poursuivre sinon d'accentuer le débat quant au pourquoi, comment et quand le PQ compte sortir le Québec de ce système politique où les décisions sont prises par un gouvernement contre onze autres. Les députés devront parler ouvertement de souveraineté afin d'accréditer concrètement cette voie dans la population au moment même où leurs emplois sont mis en cause. Ainsi, les résultats du référendum en seront que plus favorables à notre option fondamentale.

Le PQ devra affronter le troisième Premier ministre issu de la dynastie Johnson! On se croirait au moyen âge! Il faut briser de cette domination politique par des serviteurs féodés du système fédéral qui a bien servi ce clan familial tout en desservant le Québec.

Les jeunes du Parti ont maintenant une structure qui leur sont propre! Bravo! C'est ce que plusieurs désiraient! Pour ma part, je crois également qu'il faut multiplier les échanges formels et informels à tous les niveaux du Parti afin qu'ils fassent bénéficier les aînés de leurs points de vue, de leurs soucis, de leurs aspirations et vice-versa. Ainsi, nos démarches politiques seront harmonisées et elles se compléteront. Ayant accompagné mon fils dans ses activités scolaires, sportives, culturelles et autres tant aux niveaux primaire, secondaire, collégial et universitaire en tant que parent, je me considère près des jeunes. Aux derniers congrès, j'ai eu l'occasion de partager plusieurs de leurs soucis et de seconder leurs actions. Déjà, à titre de président du Parti, j'avais rencontrer les parents de notre député fédéral actuel, Stéphane Bergeron, qui s'inquiétaient des intérêts de Stéphane pour les sciences humaines. A mon humble point de vue, il était opportun pour lui de poursuivre des études dans le domaine de son choix, de respecter ses goûts.

Il est délicat de parler de la performance du député sortant sans fournir des armes au futur candidat député du parti Libéral du Québec. Je me suis permis d'exprimer certaines opinions auprès de militants tout en étant le plus objectif possible. Disons simplement que le rôle d'un député se doit être plus que celui de pompier. Il faut non seulement faire face aux situations problématiques mais il vaut mieux les appréhender. Une approche incluant une planification stratégique visant à maintenir le niveau de l'activité économique ainsi que son expansion en accord avec les valeurs, les exigences sociétales des citoyennes et des citoyens du comté est préférable. Il faut plus que de belles paroles, de beaux discours, de gestes nobles, un député se doit de partager les soucis des gens d'affaires sans usurpés leur rôle car les industries et les commerces existent en autant qu'ils sont rentables. Des relations de respect mutuelles doivent être établies et les multiples échanges doivent être orientés afin de favoriser la prospérité de la communauté: des citoyennes, des citoyens, des entreprises, des municipalités, ... Notons que les milieux industriels du comté sont concentrés maintenant dans les parcs industriels de Sainte-Julie et de Boucherville suite au nouveau découpage de la carte électorale.

Des situations vécues localement peuvent conduire à la définition de mesures souhaitables au plan national. Par exemple, en préparant un brevet, j'ai appris que seulement un pour-cent des brevets canadiens sont rédigés en français au lieu de vingt pour-cent. Cette situation défavorise sérieusement les industries québécoises dont les dirigeants sont francophones ainsi que les inventeurs et par tant l'économie québécoise dans son ensemble. Plus de brevets québécois surtout français sont disponibles et exploités au Québec, plus d'emplois seront créer ici et dans toutes les sphères d'activités. Voici de bonnes raisons pour rapatrier ces fonctions fédérales au Québec! Des démarches peuvent et doivent être entreprises dès maintenant pour améliorer cette situation et nous devons également sensibiliser la population à cet état de chose.

Un autre exemple est le suivant. J'ai appris dans un journal de l'état de New York où nous possédons une résidence secondaire qu'une semaine d'échanges économiques et culturels était organisée par la chambre de commerce de Plattsburg et de l'état de Clinton en collaboration avec le gouvernement du Canada; le consul général devant y être présent ainsi que d'autres représentants canadiens.

J'ai appelé les chambres de commerce de la Rive-Sud, de Montréal, du Québec ainsi que la Société Montérégienne de Développement. Personne ne put me fournir quelques informations que se soient au sujet de cette activité. Ottawa dépensait nos argents tout en court-circuitant le Québec. De telles situations nous encouragent à sortir du système fédéral et à nous autogérer, à assumer toutes les fonctions d'un état souverain et par tant à réaliser l'indépendance du Québec.

Ces exemples ne constituent que quelques illustrations de la situations actuelles! Elles doivent être dénoncées par les militants et les dirigeants politiques afin de défendre les intérêts des Québécoises et de Québécois et de promouvoir concrètement l'indépendance du Québec et de travailler à la prospérité de notre futur pays.

La solidarité au sein du Parti sera largement mise à l'épreuve comme me disait une militante au jugement sûr avec l'existence du BQ. Déjà, sa venue à créer bien des émois pour ne pas dire plus. Pour ma part, je privilégie les intérêts d'un parti québécois susceptible de réaliser la souveraineté du Québec tout en secondant nos frères souverainistes du Bloc Québécois. En cas de litiges, il faudra les résoudre en privilégiant la souveraineté et les intérêts du Québec à long terme.

Au plan national proprement dit, j'ai observé personnellement lors des derniers congrès du Parti que le PQ cédait très rapidement aux demandes de nos amis anglophones en acceptant la reconnaissance de leurs droits dits "acquis". Cette générosité ne nous attirera peu de votes de leur part. Evidemment, les anglophones possèdent à fond l'art du lobbying! D'autre part, notre Parti représente aussi les francophones de l'Ouest de l'Ile de Montréal, de l'Estrie, ... où ils se retrouvent minoritaires et souvent privés de services en français tel d'un collège français dans l'Ouest de Montréal. De nombreuses citoyennes et citoyens doivent oeuvrer en anglais malgré l'existence de la loi 101. Il ne faut pas céder à de telles pressions mais de continuer à exiger que le Québec devienne de plus en plus français car nous habitons le seul état français en devenir en Amérique. D'autres négociations importantes sont à faire: le partage de la dette canadienne entre le Canada et le Québec ainsi que le rapatriement de nombreuses fonctions dites fédérales. Même si plus de vingt pour-cent des budgets et des ressources humaines seront réclamés par le Québec, il en restera moins de quatre-vingt pour-cent à Ottawa. Je crois que l'on dramatise la situation dans l'Outaouais car il s'agit de rapatrier au Québec qu'une partie des activités du fédéral. Le fédéral aura encore besoin de fonctionnaires qualifiés, expérimentés, eussent-ils demeurer au Québec dans la région outaouaise. Le Parti Québécois se doit de présenter sa version des faits, ses vues de telles situations en insistant sur les avantages importants pour le Québec. L'intégration des fonctionnaires fédéraux ajoutera, complétera la gamme de services nécessaires à la gestion totale du Québec. Sans faire preuve de clairvoyance, les dirigeants du Parti doivent quand même être capables de visualiser dès maintenant la façon de réaliser l'indépendance du Québec et de faire partager ces projets, ces objectifs de plus en plus précis à la population en étayant le tout de cas concrets.

Les échanges internationaux doivent être privilégiés. Pour ma part, ayant accueilli le printemps dernier un ami espagnol et ancien gouverneur d'Espagne dans le comté et au Québec, je poursuis depuis lors des échanges d'affaires ayant trait à un entente avec Bombardier et une entreprise espagnole, à l'achat d'un navire, à l'exploitation de mon brevet en Espagne, à la référence de services de génie-conseils dans un pays de l'Amérique latine, etc. J'observe que ces échanges sont laborieux et longs et j'espère qu'ils seront fructueux. Récemment, les négociations relatives au GATT et concernant le différend sur les subventions qui empêche le Québec de définir ses politiques nationales de mise en marché des produits de l'agriculture étaient conduites en Europe et les intérêts du Québec avaient été défendus par les représentants canadiens. Ne croyiez-vous pas que le Québec devrait lui-même préciser ces exigences et pour les défendre. Personnellement, je remercie les média, les journaux surtout locaux: La Seigneurie et La Relève pour avoir fait écho à mes opinions politiques et à mes activités professionnelles et cela depuis de très nombreuses années. Tout en respectant les élus, ils ont permis aux militants, aux citoyennes et aux citoyens de s'exprimer. Il ne saurait y avoir de vie démocratique sans liberté d'expression, de parole! Des débats constructifs à l'intérieur et à l'extérieur du Parti permettre de renseigner les dirigeants sur les points de vue et les besoins réels des citoyennes et des citoyens, de trouver et de leur offrir des solutions acceptables.

Je fais également appel aux militants d'antan, aux militants dynamiques et renseignés pour faire revivre ce parti par l'établissement de stratégies économiques, sociales, ..., des programmes de réalisation, un réseau de contacts favorisant une meilleure affectation des ressources humaines, la création d'emplois durables et la prospérité du comté. Les fédéralistes n'ont guère l'habitude de promouvoir les souverainistes. Chrétien a déjà averti les citoyens du Québec qui n'ont pas voté pour lui qu'ils devront attendre. Cette brève allocution souligne quelques aspects de ma personnalité, quelques-unes unes de mes convictions personnelles, de mes mobiles d'action, de ma vision du rôle du député et de ma perception de la réalité québécoise ainsi que des projets de société connus et à définir afin de réactiver le Parti, notre Parti auprès des jeunes, des militants, militantes et des citoyennes et citoyens. A vous de choisir, cher(ers) militantes et militants, la personne pour non seulement vous représenter auprès des diverses instances mais aussi de travailler à la prospérité du comté et par conséquent de la Montérégie et du Québec. Maturité et expérience sont des prérequis pour qu'un dirigeant soit capable de proposer des programmes, des mesures pratiques aux citoyennes et citoyens du comté. Merci de votre attention et bonne fin de soirée!

Le 15 décembre 1993

Boucherville, le 25 décembre 1993

Monsieur Virgil C. Dechant

Chevalier Suprême Chevaliers de Colomb 1, Plaza Columbus New Haven CONN. 06507-091

Confrère Virgil C. Dechant,

Il me fut agréable de lire votre lettre rédigée à l'attention des chevaliers francophones "non actifs".

Puis-je suggérer que l'entête de vos missives adressées aux francophones comporte l'identification, les coordonnées de l'Ordre en français afin de favoriser l'adhésion plus complète des chevaliers québécois à l'Ordre.

Des confrères chevaliers discutent présentement de l'opportunité d'inviter une autorité politique québécoise (député) à joindre les rangs de l'Ordre. Ladite personne entretient, semble-il, une relation stable avec un autre homme. De plus, une autorité municipale (maire et chevalier) serait disposée à parrainer cet individu. Je crois que les dirigeants du conseil local de l'Ordre devraient consulter les instances supérieures afin de ne pas encourager inutilement un tel individu à joindre les rangs d'une telle association. C'est le point de vue que je leur ai présenté.

Le sujet est délicat! A mon humble avis, nous devons respecter les orientations sexuelles des individus. La présence de personnalités au sein de l'Ordre est souhaitable à son rayonnement. D'autres part, l'Ordre favorisant les valeurs familiales pourrait en souffrit notamment dans la promotion de ces valeurs.

J'ai été heureux de servir le conseil local en tant que secrétaire trésorier et j'ai aussi oeuvré bénévolement dans un parti politique québécois (trésorier, président de comté) et à l'Ordre des ingénieurs du Québec (administrateur élu au CA). Récemment, on m'offrait la présidence d'une association hispanique locale et j'ai réalisé que je devrais réserver mes ressources limitées; énergie et argent au soutien de ma famille; recherche de contrats, d'emploi, ...

Alors que j'étais actif au sein du conseil local de l'Ordre, j'ai exprimé verbalement et par écrit des remarques relatives à l'Ordre que j'ai acheminées à l'état du Québec pour information.

Espérant que ces quelques lignes témoignant de situations au Québec seront positivement accueillies, je vous prie d'agréer, Confrère Virgil C. Dechant, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

MOT DE BIENVENUE A UN NOUVEAU JOURNAL RÉGIONAL

Boucherville, le 7 janvier 1995

a/s de Madame Lyne Varennes Monsieur le Rédacteur Journal l'Informateur et le Clairon 2050, Marie Victorin, local 203 Varennes (Québec)

Objet: Opinion d'un citoyen

Monsieur le Rédacteur,

La parution d'un nouveau journal hebdomadaire est un événement important même si d'autres desservent déjà la région à la mesure de leurs ressources depuis un certain temps.

La communauté pourrait bénéficier de la présence d'un autre média comme outil de communication social, commercial, ... en raison de la diversité et de l'envergure des activités et des préoccupations locales et régionales des citoyens.

Il appert que de nombreux médias permettent la diffusion accrue d'une multitude de points de vue et la représentation publique des intérêts des nombreux éléments de la société. Ainsi, il est plus difficile pour des noyaux d'influence de définir le contenu des journaux, d'influencer sinon de dicter leur politique éditorial, de bloquer des interventions légitimes et démocratiques à des moments stratégiques compte tenu de leur ascendant sur les décideurs et notamment ceux des milieux journalistiques.

Espérant que les exigences et les impératifs économiques ne compromettront pas l'arrivée et l'existence de ce nouveau journal régional, je vous offre mes meilleurs voeux de succès à titre de lecteur et de citoyen et je vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Paru dans Le Clairon le 11 février 1995

LA MÉDECINE HUMAINE!

Un copain me confiait qu'il considère la MÉDECINE québécoise comme étant humaine!

Humaine en étant soumise aux ressources disponibles! Si des radiographies du cerveau (scan) sont requises préalablement à votre opération, vous pouvez attendre de deux semaines à plusieurs mois selon l'institution hospitalière consultée. Mieux vaut se renseigner à ce sujet.

Même si votre opération n'est pas jugée urgente par votre médecin spécialiste, votre qualité de vie pourra éventuellement souffrir d'une longue attente. Par exemple, la qualité de votre audition, de votre équilibre si des sources d'infection sont présentes dans et à proximité de vos fonctions auditives et du cerveau.

Il recommandait de s'adjoindre un médecin de pratique général à titre de conseiller médical afin d'interpréter les résumés de vos dossiers médicaux disponibles dans les diverses institutions hospitalières où vous avez été traité, d'expliquer les traitements prescrits par les spécialistes, de faciliter les communications entre le spécialiste (souvent absorbé par les techniques médicales exigeantes telle la micro-chirurgie) et le patient, la coordination des traitements requis selon leur pertinence, leur urgence, ...

Une saine et adéquate compréhension de sa situation médicale à titre de patient entraîne généralement une meilleure collaboration dans l'acceptation et l'application des traitements prescrits. Peu de patients sont porter à s'automutiler en refusant un traitement même souffrant si celui-ci est adéquatement décrit comme étant nécessaire et visant à protéger la qualité de vie d'un individu.

Nous sommes enclins à utiliser à la pièce les servies des spécialistes et même des médecins de pratique générale. Conséquemment, nous mous privons des conseils judicieux et éclairés d'un praticien averti des embûches du milieu et connaissant notre état personnel de santé.

Certaines maladies sont très insidieuses, sournoises, à progression rapide, aux conséquences irrémédiables et requièrent un suivi assidu et averti non seulement de la part d'un médecin généraliste mais aussi de cliniques spécialisées en ORL, néphrologie, ... associées à divers hôpitaux ou privées.

La MÉDECINE québécoise est accessible et humainement pratiquée; à nous bénéficiaires d'en optimiser les résultats sur notre état de santé personnelle et celui de notre collectivité.

Le 23 janvier 1995

LES AMÉRICAINS COURTISENT LES GENS DU NORD

En septembre dernier, les Newyorkais près de la frontière québécoise organisaient une fin de semaine d'échanges culturels et économiques.

Dans le cadre fédéraliste actuel, un programme canadien fut présenté car nos voisins américains se réfèrent au Canada à défaut d'un Québec indépendant, autonome.

Malgré la présence annoncée du Consul général du Canada, les Chambres de commerce de la Rive-Sud, de Montréal et du Québec ainsi que la Société Montérégienne de développement n'étaient pas au courant de la tenue de cet événement canadien organisé à même nos taxes et à proximité immédiate des gens d'affaires et des agents cultures du Québec. Comme certains diraient, il faut le faire!

Cet événement, une fois de plus, souligne le besoin pour le Québec d'exister comme entité, pays afin d'établir directement ses relations et son commerce internationaux. Comment être invité par d'autres pays si nous ne sommes qu'une minorité à l'intérieur d'un pays de culture majoritairement différente. Les intérêts de la majorité priment, il va s'en dire, sur ceux de la minorité sauf au Québec où les gens sont pour le moins très généreux.

Heureusement que quelques délégations québécoises représentent les milieux d'affaires auprès de quelques pays ainsi que les maisons et autres établissements similaires du Québec à l'étranger. Toutefois, de multiples échanges avec les milieux limitrophes du Québec sont nécessaires à la viabilité de l'économie québécoise. La proximité de ces milieux américains à majorité d'origine franco-américaine s'avère fort économique, rentable au plan des relations et du commerce internationaux et contribue à une meilleure connaissance des deux groupes ethniques sur une base permanente. Avant de se lancer dans les "ligues majeures industrielles et commerciales": New York, Washington, ..., les PME québécoises, entre autres, peuvent "se faire les dents", acquérir une expérience précieuse dans ces milieux de l'économie américaine.

La fermeture d'une importante base militaire américaine au sud du Québec milite en faveur de la diversification de leurs affaires ainsi qu'un rapprochement du Québec.

Les transactions est-ouest sont importantes ainsi que celles orientées vers le sud et le Nord surtout lorsqu'un pays aussi prospère que les Etats-Unis est à nos portes.

Il semble que le Québec soit court-circuité, contourné par Ottawa à l'aide de nos propres impôts fédéraux tant au plan culturel qu'économique.

La présence québécoise vigilante et non seulement complaisante à l'extérieur du Québec est essentielle à la survie culturelle et à la prospérité du Québec.

Propriétaire foncier américain et non-résident américain

NOTRE CLIMAT POLITIQUE!

Qu'observe-t-on à ce moment au Québec et, en particulier, au PQ!

L'arrivée, entre autres, d'un nombre impressionnant de néo-souverainistes assumant des responsabilités importantes au gouvernement québécois influencera la dynamique (synergie) nationaliste, souverainiste au sein du Parti Québécois et du gouvernement.

Les performances équivoques de plusieurs de ces recrues affecteront la confiance des québécoises et des québécois relativement aux compétences québécoises habilitées à la gestion des affaires gouvernementales québécoises courantes. Surtout, dans l'éventualité où des responsabilités additionnelles seraient assumées par le Québec suite aux résultats positifs du référendum québécois prochain.

L'expression "bon gouvernement" prend, ici, tout son sens et sa pertinence préalablement au prochain vote référendaire.

Une autre conséquence du recrutement intensif et de la promotion de nombreux anciens fédéralistes est la désaffectation, la démobilisation de certains éléments de l'aile très nationaliste, souverainiste, indépendantiste qui réalise leur faible influence effective sur le Parti et le gouvernement. Pour chaque néo-souverainiste, combien d'anciens souverainistes de longue date effectuent un volte-face politique les conduisant au fédéralisme?

Si l'on en croit le récent sondage, les opposants à la souveraineté ont réussi à convaincre la population québécoise que souveraineté signifie séparation. Il était souhaitable que cette argumentation soit tenue maintenant plus tôt qu'à la veille du référendum.

Voici un point de vue à l'égard de la situation politique actuelle au Québec explicitant notamment certaines raisons du plafonnement de l'option souverainiste.

Dans un autre ordre d'idées, notre système démocratique suppose l'existence d'au moins deux partis politiques, entre autres, au niveau provincial actuel. Toutefois, il est surprenant que le Québec soit prospère malgré que les factions fédéralistes et nationalistes s'affrontent constamment au lieu d'unir leurs forces face aux défis nationaux et internationaux. On peut s'imaginer ce que pourrait être la prospérité d'un Québec souverain au sein duquel les énergies nationales seraient conjuguées.

Quant'au palier fédéral, les deux groupes ethniques fondateurs ne sont pas de forces égales et l'ethnie majoritaire (anglophone) en est favorisée depuis toujours.

Le 20 février 1995.

Paru dans Le Clairon le 15 avril 1995

EN FAVEUR DU MILITANTISME SOUVERAINISTE

Notre Canada souverain et indépendant à majorité anglophone est associé économiquement et même politiquement à d'autres pays et surtout aux Etats-Unis. Plusieurs traités et autres accords bilatéraux et multilatéraux intègrent mon pays actuel au plan international.

Pourquoi en serait-il autrement de notre futur pays, le Québec souverain et indépendant à majorité francophone?

Briser les liens politiques trop contraignants entre le Canada et le Québec ne signifie pas que le Québec serait séparé ou isolé internationalement!

Son adhésion à plusieurs organismes et traités internationaux est possible et souhaitable dans de multiples domaines. Des associations économiques devront être multipliées aux niveaux continental et international. Au plan politique, des liens les moins contraignants possibles doivent être établis afin de favoriser particulièrement les associations de nature économique. Beaucoup d'échanges internationaux de nature diverse notamment culturels, professionnels, ... conduisent éventuellement à la création d'un climat de confiance et de respect mutuel favorisant également les échanges commerciaux et financiers.

Les Québécoises et les Québécois réalisent de plus en plus que la souveraineté du Québec doit d'abord être acceptée démocratiquement. On ne peut demander au Canada anglais d'appuyer notre démarche sécessionniste s'il la juge contraire ses intérêts collectifs.

Suite à l'avènement de la souveraineté du Québec, vouloir reconduire les ententes et accords actuels avec d'autres pays ou en négocier de nouveaux constituent une démarche légitime, normale.

Présentement, il est primordial de convaincre un plus grand nombre de gens du bien-fondé de la souveraineté. Le Parti Québécois disposait anciennement d'une armée de militants aguerris dans l'art de convaincre leurs voisins, leurs confrères de travail, leurs parents, ... C'est ainsi que le pourcentage des adhérents à la souveraineté s'est accru. Il est difficile pour de nouveaux adhérents à la souveraineté parachutés à des postes de commande d'être aussi communicatifs, convainquant et persuasifs en raison du manque de connaissances des militants, des méthodes de travail politique et de leur faible crédibilité étant souvent perçu comme des "surfeurs" carriéristes. Les débats médiatiques doivent s'appuyer sur un travail politique "sur le terrain". Il faut éviter le cercle vicieux où les débats médiatiques sont orientés en fonction surtout des résultats des sondages et non les actions politiques concrètent et durables auprès de la population. Les programmes de communications axés sur les médias présentent également leurs limites en matières d'efficacité politique.

Les discussions des types d'associations économiques et politiques sont souhaitables afin de souligner à la population du Québec qu'elles exileront dans un Québec souverain. D'autre part, sachant qu'elles ne peuvent, dès maintenant, être réalisées, créées, il en résulte des appréhensions que l'on aurait tort d'amplifier. Elles ne représentent pour le moment que des hypothèses unilatérales surtout face au Canada anglais. Plus les débats médiatiques portent sur ce sujet, plus les associations économiques et politiques avec le Canada anglais sont présentées, apparaissent comme primordiales et incontournables constituant un obstacle majeur à la souveraineté. D'autant plus que le Canada anglais profite de ce climat politique stratégique pour émettre leurs hypothèses les plus négatives et décourageantes à cet égard tout en éliminant le plus possible toute raison ou événements de nature à antagoniser, à mobiliser massivement la population du Québec.

En cette période pré-référendaire précieuse, mieux vaut approfondir les valeurs, les mérites et les vertus de la souveraineté et effectuer un travail militantiste en ce domaine!

Le 20 avril 1995

Paru dans Le Clairon le 6 mai 1995

CONSIDÉRATIONS POLITIQUES

On dit souvent que des adversaires finissent par se ressembler suite à de nombreux et longs affrontements. Au cours des ans, certains partis politiques en viennent à se rapprocher relativement à leurs politiques, leurs moyens, ...

Le Parti Libéral du Québec favorise l'encadrement fédéraliste que nous connaissons. Sous diverses pressions externes et internes, le Parti Québécois épouse progressivement des politiques se rapprochant de celles du principal parti adverse, le PLQ, et même d'un tiers parti, l'ADQ. Les partis recherchent le pouvoir surtout à court terme en s'appuyant sur l'appui populaire. Par surcroît, combien de fois avons nous observé qu'un parti même récemment élu adoptait les mesures préconisées par leurs opposants.

Le PLQ, étant à la remorque du système fédéraliste canadien, ne peut qu'évoluer au rythme de ce dernier. D'autre part, le PQ pense devoir offrir à la population québécoise, un environnement politique auquel elle est habituée, intégré à divers degrés aux autres provinces canadiennes. Exercer les pouvoirs politiques existants et accroître considérablement ceux-ci constituent un défi de taille. Il s'agit plus que de "marcher tout en mastiquant" comme certains plaisantins se permettent de dire. Les activités scientifiques et technologiques présentent un défi additionnel compte tenu des ressources disponibles.

Au sein des forces souverainistes et en dehors du cadre des congrès à la chefferie où les membres se prononcent à ce sujet, les orientations et les décisions sont essentiellement prises au plus haut niveau hiérarchique et promues vers la base du parti; à partir des chefs de partis, des cabinets ministériels (réels ou fantômes), des caucus des élus vers les présidents de régions et de comtés et enfin les membres et la population en général. Ils essaient de percevoir et de s'adapter aux humeurs de la population en modelant leurs approches le plus possible aux résultats des sondages surtout en périodes référendaires et électorales.

Après quelques mois d'exercice des pouvoirs gouvernementaux, les dirigeants se définissent souvent comme des gestionnaires répondant aux exigences de leurs fonctions. Espérons qu'ils conservent malgré tout une perspective reflétant leurs engagements électoraux!

Le 25 avril 1995 Révisé le 27 avril 1995

Paru dans Le Devoir le 9 mai 1995 et Le Clairon le 8 juillet 1995

VIRAGE HEUREUX OU NÉFASTE!

Des associations économiques et surtout politiques avec le Canada anglais consenties à la hâte avant la tenue du référendum québécois en principe sur la souveraineté peuvent s'avérer dangereuses, risquées. Il faut d'abord réaliser la souveraineté si la population le désire. Par la suite, notre position de négociation sera sérieuse. Toutefois, diverses avenues peuvent être envisagées et documentées, dès maintenant.

L'objectif visé devrait être "la plus grande souveraineté possible du Québec face à quelques pays que ce soit". Les mesures transitoires doivent atténuer les impacts de l'avènement du nouveau statut politique du Québec.

La présence d'instances politiques entre le Canada et le Québec pourrait permettre la création de postes, d'emplois pour le chef et les députés du Bloc Québécois. Ils pourraient être élus et représentés le Québec auprès du Canada. Cette double structure semble lourde et coûteuse. Mieux vaut une seule structure politique d'élus afin d'éviter des conflits quant à la représentation du Québec auprès de d'autres pays et la gestion interne du pays. Le Québec est, entre autres, voisin des États-Unis et non seulement du Canada anglais, appartient au monde de la francophonie, s'identifie aux milieux latins, fraternise avec les milieux anglophones et collabore au Commonwealth depuis de nombreuses générations, est partie prenante d'associations bilatérales et multilatérales au plan international, ...

Certaines personnalités politiques ont déjà prouvées leur efficacité à neutraliser leurs anciens chefs ainsi que leurs anciennes organisations, partis. Même, un unijambiste s'est tenu debout et a affronté des adversaires et des alliés politiques avec succès. Peut-on se prémunir contre une répétition éventuelle d'une telle situation? Ce n'est pas facile sinon très difficile compte tenu de l'expérience, de la popularité, de la détermination et motivation personnelle, ... des intervenants.

Des vues et mesures favorisant des résultats à court terme peuvent conduire à l'annihilation d'outils démocratiques importants pour les souverainistes, les indépendantistes et par tant pour le peuple québécois. Une banalisation marquée du volet souverainiste du programme du Parti Québécois pourra le dénaturer irrémédiablement. Il appert que l'on ne saurait compter sérieusement sur l'Action Démocratique du Québec. Une intégration politique Québec-Canada très poussée privera les Québécoises et les Québécois, notre peuple de sa souveraineté réelle. La souveraineté du Québec n'a pas à être réalisée par Monsieur X ou Madame Y, par notre génération ou la prochaine, à un moment où à un autre, si le cheminement politique des citoyens n'est pas complet à cet égard et qu'une maturité nationale suffisante n'ait pas été acquise. Elle le sera lorsque le peuple sera prêt malgré les adversités du milieu et les outils, les moyens pour se faire devraient être maintenus disponibles.

Certains citoyens ont confiance aux dirigeants politiques mais encore plus à un parti politique, à son programme, à sa structure, ... même s'ils ne sont pas immuables.

Les dirigeants passent et souvent les partis demeurent!

Le 28 avril 1995

Paru dans Le Clairon le 24 juin 1995


PROMOUVOIR L'ASSOCIATION OU/ET LA SOUVERAINETÉ

Tant d'efforts sont dépensés pour accréditer l'association Québec-Canada auprès de divers milieux afin d'accroître le nombre d'individus favorables à la souveraineté association en vue du prochain référendum.

Pourtant, l'enjeu majeur de ce référendum est la souveraineté. Le modèle d'un Québec souverain et indépendant à majorité francophone doit être présenté et expliqué à la population. L'exemple du Canada (anglais) n'en est pas un mauvais notamment en raison de la grande connaissance de ce modèle chez les Québécoises et les Québécois. Il s'agit d'un modèle reflétant les intérêts de la majorité anglophone surtout si on l'ampute du Québec. Ce pays, tout en étant "séparé", est intégré au plan international et c'est ce que l'on souhaite également pour le Québec tout en respectant ses spécificités.

Récemment, le chef du gouvernement du Québec a été suffisamment "déstabilisé", ébranlé pour renoncer à son rôle de négociateur, d'interlocuteur principal lors de la définition et de l'établissement des relations bilatérales entre le Québec et le Canada anglais suite au référendum si les résultats sont favorables à la souveraineté. Cette situation est très troublante, voir inquiétante pour la population québécoise à l'approche de ce référendum. Qui est mieux mandaté que le chef élu du gouvernement québécois pour assumer cette tâche? Un chef jaloux de l'autonomie, de la souveraineté et de l'indépendance du Québec est préférable à un amateur d'associations politiques.

Les négociations avec plusieurs autres pays s'avéront fort utiles et nécessaires. Le Canada anglais étant un interlocuteur important parmi les très nombreux pays nous intéressants notamment les Etats-Unis, la France, l'Angleterre, le Mexique, l'Espagne, les pays d'Afrique francophones, ... Des liens multilatéraux sont essentiels au maintien d'un équilibre politique entre le Québec et le Canada anglais sinon à quoi bon se séparer du Canada actuel.

A l'instar de certains divorcés, des relations amicales sinon fonctionnelles économiquement et politiquement peuvent être développées et maintenues entre des anciens associés, partenaires, le Québec et le Canada. Les négociations peuvent être laborieuses toutefois si la volonté politique existe véritablement chez un partenaire, la séparation est inévitable et des liens rationnels et fonctionnels seront définis pour protéger les intérêts économiques des anciens partenaires; protection du patrimoine familial ou national, des ressortissants de l'ancienne famille ou pays, etc. En votant oui au prochain référendum, les Québécoises et les Québécois disent oui à un pays à l'instar d'un Canada anglais, un pays séparé, souverain et indépendant, soit le Québec de demain. A nous de décider, de nous affirmer!

Le 8 mai 1995

Paru dans Le Clairon le 11 août 1995

LES CITOYENS DÉLAISSÉS

Y aura-t-il une place équitable dans un Québec indépendant pour les citoyens délaissés actuellement et par les fédéraux et par les péquistes?

Certains fédéralistes ont trouvé grâce auprès des dirigeants péquistes mais les souverainistes de longue date ne sont pas courtisés; ils sont pris pour acquis, ils suivront les consignes péquistes par convictions souverainistes. Sans connaître les motivations de l'avocat Guy Bertrand, on peut croire qu''il a dû modifier dramatiquement ses attitudes politiques afin d'assurer sa survie professionnelle et politique jusqu'à un certain point étant délaissé par l'entourage du chef actuel du PQ comme de nombreux autres "souverainistes". De plus, sa démarche s'appuie probablement sur une prévision positive des résultats de la campagne du NON.

S'agit-il des conséquences fâcheuses des affrontements politiques continuels et interminables qui se déroulent au Québec entre fédéraux et souverainistes?

Si vous ne pouvez facilement vous identifier au moment opportun au parti fédéral de votre choix à Ottawa ainsi qu'au Québec aux partis politiques soit fédéralistes, soit souverainiste, vous pouvez éprouver des difficultés d'intégration sociétales importantes en raison de l'omniprésence du pouvoir politique et des factions politiques. Cette situation explique notamment les prises de position des milieux d'affaires associés à la politique depuis toujours. Les dirigeants de ces milieux ont généralement cheminés positivement fort de l'appui fédéraliste, gage de leur "compétence" politique. Les dirigeants des milieux d'affaires témoignent publiquement que lorsque leurs intérêts surtout personnels sont affectés, menacés n'ayant pas de gaieté de coeur à admettre publiquement leur dépendance des milieux politiques même s'ils courtisent constamment ces derniers privément.

Les gens prilivilégiés par le système politique défendent farouchement leurs prérogatives, leurs intérêts actuellement et ils continueront de le faire dans n'importe lequel système fort entre autres avantages de leur statut personnel. Les oubliés, les délaissés, les démunis actuellement verront-ils leur situation perdurer car généralement ils ne représentent qu'un vote isolé même dans notre système politique démocratique. En cette ère, période de compression et de réduction budgétaire résultant en moultes mises à pied et/ou démotions, il est d'autant plus facile d'en douter.

Peut-on espérer que la population saura surmonter ses craintes face aux changements politiques suggérés et misera sur une concertation québécoise accrue, une sensibilisation nouvelle aux éléments sociétaux délaissés de notre société, une centralisation nationale des pouvoirs délégués ou non, une responsabilisation collective dans un pays souverain ouvert et compétitif au plan international. L'avenir prochain le dira!

Le 25 septembre 1995

Paru en grande partie dans La Seigneurie le 28 octobre 1995

LES SLOGANS RÉFÉRENDAIRES

Deux slogans, deux approches ou démarches politiques!

Au Québec, nous avons le droit d'être différents. Les souverainistes clament leur droit à la différence adoptant ainsi une démarche légaliste, gouvernementale et pré-étatique. Une approche conservatrice!

La sépa NON ration! La négation du droit d'affirmation d'une société constitue une autre démarche conservatrice et peu libérale. Contenir les forces vives d'une société désirant normalement s'autodéterminer n'est pas une manifestation très libérale dans le sens strict du terme et non de part les politiques préconisées par les Partis libéraux du Québec.

Les deux camps politiques rivalisent de prudence et en particulier les fédéralistes. Ces derniers dénient le droit d'affirmation de notre société est peu impressionnant à titre de démarche dite libérale compte tenu que les libéraux n'offrent aucune ou peu de précisions quant à l'évolution probable du fédéralisme canadien tant au niveau provincial que du Canada.

Pour leur part, les souverainistes préconisent une démarche gouvernementale légaliste; le droit d'être différent ce qui signifie quoi à prime abord; appartenir à une société distincte, au nouveau pays du Québec, à un Québec différent des autres provinces et du Canada anglais, à un Québec associé (partenaire) au Canada anglais Pourquoi pas d'être nous même, nous affirmer comme citoyen du nouveau pays, le Québec? Il s'agit d'une proposition "feutrée" et même craintive pour ne pas dire peureuse. Probablement dictée par les résultats des sondages et témoigne des convictions personnelles des principaux dirigeants souverainistes réunis en cette occasion. Nous sommes loin d'un slogan suggérant d'une démarche affirmative susceptible de mobiliser les Québécoises et les Québécois et même de les sécuriser par une approche déterminée épousée et présentée par les dirigeants du gouvernement et du PQ. Ainsi donc, nos partis politiques de plus en plus traditionnels nous convient à l'aide de slogans à participer au référendum en tant que citoyens et à décider si le Québec demeure une province canadienne ou que les Québécoises et les Québécois deviennent des citoyennes et des citoyens différents de ceux des autres provinces canadiennes et du Canada anglais.

Lors du dernier référendum, on parlait d'un Québec (souverain) associé et maintenant il s'agit d'un Québec différent! Le 26 septembre 1995 Paru dans le Journal de Montréal le 10 octobre 1995

RÉFÉRENDUM ET VEDETTISATION

Les Québécoises et les Québécois préfèrent un leader politique dynamique, verbomoteur, éloquent, expressif, sensible, agressif, ...

Un leader dogmatique, Monsieur Jacques Parizeau, souverainiste, peut plus difficilement séduire l'électorat étant contraint de présenter des arguments plaisant à une partie de l'électorat, partie qu'il souhaiterait majoritaire mais tel n'est pas toujours le cas.

Un leader carriériste, Monsieur Lucien Bouchard, adopte plus tôt des arguments recueillant le plus d'appuis populaires ce qui lui permet de séduire une plus grande portion de l'électorat.

De plus, ce leader carriériste ayant obtenu du succès antérieurement sera perçu comme efficace dans la défense de ses intérêts personnels et, par conséquent, il sera perçu par plusieurs citoyens comme qualifié pour défendre avec succès les intérêts de la province ou du pays.

La VEDETTISATION appuyée par les sondages publiés à des moments opportuns conduit à des concours de popularité visant le pouvoir politique à tout prix. Plaire pour éventuellement gouverner et promouvoir ses intérêts personnels, sa carrière! Souvent, les activités politiques sur le terrain, auprès des militants et de la population sont négligées (des affiches aux messages diffus) et l'emphase est placée, mise sur des événements de groupes favorisant la VEDETTISATION en attirant l'attention des médias.

Les nouveaux venus en politique se doivent de concourir et de consolider l'image du Chef politique, Chef de parti. Un néophyte se doit de s'aligner sur le dirigeant politique, sa politique, son approche, sa personnalité, ... autrement il ne pourra joindre les rangs des appelés surtout pour des postes électifs et rémunérés. Le Chef ne saurait s'adjoindre un individu non conciliant, non dévoué, non soumis, non admiratif, ...

La côte populaire ou de popularité d'un politicien représente souvent son poids politique dans notre système démocratique. Plusieurs politiciens en vue jugent fréquemment opportun de fonder une nouvelle et jeune famille car, entre autres raisons, l'image familiale est politiquement rentable. Heureux concours de circonstances, vous direz, les exemples de tels cas sont très nombreux!

Dans le cas de la souveraineté, on peut louer davantage la ténacité que la popularité de certains politiciens. Le jugement politique des Québécoises et des Québécois prudents et relativement bien conditionnés par le système fédéraliste demeure la clé à cette question! A ce jour de nombreuses vedettes souverainistes ont secondées cette démarche qui s'intensifie, d'année en année. Heureusement que malgré le fait que les étoiles politiques palissent à tour de rôle la cause souverainiste est de plus en plus présente dans le décor politique québécois.

Lors d'un référendum, les messages publicitaires doivent être percutants, clairs, concis, brefs afin de convaincre l'électorat de voter pour une option malgré l'absence d'images de vedettes politiques. La qualité du contenu et du contenant des messages livrés à l'aide d'affiches, entre autres, deviennent prépondérants car les décisions sociétales originant d'un référendum possède un caractère permanent qui transcende les personnalités politiques agissantes au moment du référendum. Dans ce contexte, souhaitons que les Québécoises et les Québécois appuient l'option référendaire la plus valable aujourd'hui compte tenu des ressources québécoises disponibles à la gestation et à la gestion d'un nouveau pays ou à la gestion d'une province canadienne ainsi que de la situation politique et économique internationale. Heureusement, des citoyennes et citoyens québécois de tous les milieux et représentant une multitude d'intérêts ont droit de choisir leurs conditions d'existence politiques. Le 10 octobre 1995

Paru dans La Relève le 28 octobre 1995

UN COPAIN DISPARU!

S'agissait-il i) d'un ami de longue date, ii) d'un président de promotion polytechnicienne, iii) d'un confrère de l'Université de Birmingham (Angleterre) en administration industrielle, iv) d'un ingénieur de formation et d'âme, v) d'un dirigeant de la Fondation de Polytechnique, vi) d'un courtier compétent et expérimenté, ...

Hé! Oui! Il s'agissait de plus! D'un montréalais intégré aux milieux canadien et québécois: Claude Leman!

Rarement, ai-je ressenti une émotion si vive au départ d'une personne connue! Pourquoi? Possiblement parce que j'ai eu le bonheur de le côtoyer comme des centaines d'autres et plus particulièrement en terre étrangère (Angleterre). J'ai répété à plusieurs reprises à mon épouse l'absence de mesquineries chez lui ce qui témoignait de sa grandeur d'âme et de son envergure. Une attitude foncièrement positive inspirait sa conduite. Il s'identifiait entre autres aux forces vives de Montréal. Homme dynamique à l'écoute de ses proches, il faisait preuve constamment de tact, de doigté, de diplomatie, ... dans ses démarches et ses relations interpersonnelles. De sa famille, il en parlait avec émotion, orgueil et bienveillance.

Ces dernières semaines, il m'avait annoncé que ses problèmes de santé étaient sérieux et il refusa finalement à ce que je le vois dans ces conditions. Geste délicat! Ainsi, je conserverai de lui l'image d'un homme en action. D'autre part, cette situation explique d'autant plus le choc ressenti personnellement suite à l'annonce de sa disparition (décès) me rappelant du même coup le caractère éphémère de notre existence.

J'aurai appris de sa nièce et quatre jours après son décès, le départ d'un homme ayant pleinement vécu sa vie professionnelle et personnelle. L'annonce nécrologique présentée sobrement était représentative de la réserve et de modestie avec lesquelles il assumait les responsabilités qui lui étaient confiées.

Il est disparu mais sa progéniture et ses réalisations témoigneront longtemps de ses valeurs! Pour ma part, je lui suis redevable d'échanges amicaux et courtois ayant facilité mon existence et mon épanouissement professionnel et personnel.

Paru dans la dernière édition 1995 du Journal l’Ingénieur

MON VÉCU LINGUISTIQUE

A travailler durant plusieurs années avec et pour les anglophones et les allophones montréalais, on se sensibilise aux valeurs et aux approches sociétales de ces milieux.

Les forces sociétales de ces milieux contribuent évidemment à défendre et à promouvoir l'anglais au travail et ailleurs, les intérêts professionnels et personnels des membres de ladite société.

Il est difficile sinon impossible pour un québécois francophone n'ayant pas bénéficié d'une telle immersion de connaître et de comprendre la dynamique multiethnique surtout montréalaise dominée par les anglophones.

Le vécu intime dans ces milieux nous permet de nous familiariser avec leur perception du Canada, du Québec tant anglophone que francophone. Les préjugés et les tabous existants, maintenus et entretenus sont de nature à étonner, à surprendre, à scandaliser bien des Franco-québécois. Au cours des ans, on en vient à tous les connaître et certains Québécois francophones isolés jusqu'à un certain point dans ces milieux en arrivent généralement à en faire la promotion espérant faciliter leur intégration et leur avancement. D'autres y survivront un certain temps et délaisserons ces milieux refusant ou ne pouvant s'y intégrer.

Je me souviens d'un canadien britannique qui avait appris le français, démarche lui permettant de s'approcher de la communauté francophone. Avec raison, on parle souvent de deux solitudes en se référant à deux langues, deux cultures dominantes, deux communautés. ...,

Il faut reconnaître froidement que si l'on appartenait à cette communauté, ces ethnies et particulièrement la communauté anglophone nous défendrions les acquis étant secondés par le gouvernement fédéral et les milieux anglophones environnants.

Lors d’un long séjour à l’étranger, par exemple en Angleterre, il est loisible d’observer concrètement la vie dans le cadre d’un pays où rayonne son nationalisme, sa langue, sa culture, ses politiques économiques, etc. L’apprentissage de d’autres langues telles l’espagnol, le chinois, représente une ouverture sur d’autres cultures, d’autres nations, d’autres pays.

Les représentants de plusieurs groupes ethniques à l'instar d'indépendantistes québécois ayant subis des sévices dans leur pays d'origine veulent naturellement s'intégrer au groupe majoritaire de leur pays d'adoption; le Canada dont la langue dominante est l'anglais et constitue également la porte d'entrée du continent nord américain.

Il s'agit d'une problématique dont la solution repose sur l'affirmation de la société québécoise. Tous les moyens démocratiques, légaux et législatifs conduisant à l'intégration des ethnies sont souhaitables pour la survie de notre communauté francophone.

Il est naturel que l'existence de ces deux solitudes se manifeste par les voies démocratiques (récents référendums). Les francophones étant majoritaires au Québec se doivent de décider s'ils désirent leur pays ou demeurer dans une province canadienne. Un vote unitaire massif des Québécois francophones à l'instars de celui des ethnies permettra à notre communauté de s'affirmer pleinement et ouvertement sur le plan international lui fournissant les occasions de refléter à ce plan ses valeurs, ses politiques, ...

Tant que les Québécoises et les Québécois francophones seront partagés sur la vision de leur avenir, un autre groupe majoritaire canadien guidera notre destiné collective tout en favorisant leurs intérêts sociétaux propres.

Le 10 novembre 1995

Paru partiellement dans le journal La Seigneurie le 25 novembre 1995 sous le titre "Mieux comprendre les anglophones et les allophones".

Boucherville, le 29 novembre 1995

Madame Nathalie Gilbert Rédactrice La Seigneurie Boucherville (Québec)

Objet: Collaboration spéciale

Chère Madame Gilbert,

Tel que discuté le 29 novembre, je vous achemine un bref texte conforme à vos exigences.

Votre analyse des résultats du référendum m’apparu assez poussé!

Espérant le tout conforme, je vous prie d’agréer, Madame Gilbert, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

P.J. Deux photos Projet d’agenda des visiteurs Description des compétences et curriculum vitae

En 1993, les Talbot de Boucherville accueillaient M. Fernando Jiménez et son épouse. M. Jiménez avait donné suite à une suggestion de Odilon Talbot, fut le conférencier invité par l’association Hispanique de Boucherville et rencontra également M. Yvon Parenteau, ing., (bouchervillois) agissant comme directeur de l’organisation du Congrès mondial des routes devant être tenu à Montréal.

Connu en 1966 à l’University of Birmingham en Angleterre alors que je complétais une maîtrise en tant que boursier du Commonwealth, M. Jimémez, lors de la période de transition espagnole vers la démocratie, eut la délicate responsabilité d’être nommé par le conseil des ministres de l’Espagne, gouverneur et gouverneur général du gouvernement durant cinq ans et demi. Il représenta d’administration centrale au pays basque. Il fut également aviseur légal de plusieurs multinationales. Présentement, il agit comme aviseur légal à la Banque Interaméricaine de Développement à Washington.

L’été dernier, les Talbot visitèrent Washington, Annapolis et St-Michaël dans le comté Talbot en compagnie de leurs amis espagnols. Une des photos montre les locaux de la Banque Interaméricaine de Développement et l’autre a été prise à la résidence des Jiménez à Bethesda. Notons que Mme Jiménez est originaire d’Equateur.

Présentement, M. Fernando Jiménez et son cousin, Ernesto Jiménez Astorga, fondateur d’un cabinet juridique, JIMÉNEZ ASTORGA, ABOGADOS à Madrid sont en visite au Québec. Ce dernier a d’abord enseigné à l’université de Valence, agi comme conseiller juridique pour Ford Espagne et oeuvre dans un cabinet juridique depuis 1976 à titre de chef de service du contentieux.

Leur projet d’agenda comprend des rencontres notamment avec l’Hydro-Québec, Hydro-Québec International, des hauts fonctionnaires du ministère des Affaires internationales du Québec, le Barreau de Longueuil (projet de conférence relatif au droit espagnol), ...

De plus, M. Talbot a été invité à se rendre à Madrid et à poursuivre sa collaboration. Les rencontres prévues à l’agenda s’annoncent fructueuses!

Espérons que cet exemple d’échanges internationaux et interculturels se multipliera, ici à Boucherville, au Québec, dans le contexte actuel de mondialisation des marchés.

Paru partiellement dans le journal La Seigneurie le 9 décembre 1995 sous la signature de Nathalie Gilbert avec une photo.

Boucherville, le 8 décembre 1995

Monsieur James Ross Hurley Senior Constitutional Advisor Contitutionals Affairs Perivy Concil 59, rue Spark, Bureau 201 Ottawa K1A 0A3

Monsieur Hurley,

Récemment, je préparais un recueil d’articles à caractère professionnel et sociétal ainsi que des correspondances. C’est ainsi que j’ai pris connaissance de nos quelques échanges épistolaires en tant que boursier du Commonwealth et ami. L’un d’eux datait du 17 septembre 1971 alors que tu occupais le poste de directeur de la formation, des stages parlementaires (Parliamentary Internships) - Association canadienne de science politique. Ladite association a eu la bienveillance de me fournir tes coordonnés.

Après avoir oeuvré entre autres pour Canadair, Northern Electric, la Commission des écoles catholiques de Montréal, Marconi et enseigné à l’Université du Québec à Montréal dans les domaines de la gestion de projets, je suis maintenant consultant plus ou moins occupé et disponible afin d’assister des entreprises et en particulier les représenter à la mesure de mes moyens.

Ma dernière démarche personnelle à Ottawa fut la poursuite d’une demande personnelle de brevet et le suivi d’un séminaire traitant des examens d’agents de brevets administré par l’Institut canadien des Brevets et Marques. Alors au Château Laurier, j’ai hésité à tenter de te rejoindre par téléphone.

Dernièrement, un ami espagnol connu en Angleterre en 1966-67, ancien gouverneur d’Etats espagnols et Secrétaire d’Etat d’Espagne présentement conseiller juridique à la Banque Interaméricaine de Développement à Washington sollicitait mes services à titre de représentant pour le cabinet d’avocats espagnols, JIMÉNEZ ASTORGA ABOGADOS de Madrid et Valence dont le directeur fondateur est son cousin, Ernesto Jiménez Astorga .

Ce cabinet offre leurs services juridiques internationaux aux Québécois et aux Canadiens désireux d’être représentés particulièrement en Espagne en tant qu’individu, entreprise et organismes public, parapublic et politique. Déjà, ce cabinet est présent à Bruxelles, Genève, Rome, Milan, Barcelone, Buenos Aires et Paris. Leurs champs de compétences incluent les domaines commercial, contentieux, financier, fiscal et du droit de travail. Ils oeuvrent en anglais, français, espagnol, allemand et italien.

Quelques contacts ont été établis avec des milieux québécois mais les représentants de ce cabinet apprécieraient également collaborer avec des intérêts canadiens. Evidemment, les affinités des cultures latines, française et espagnoles facilitent les échanges culturels et autres. Il va de soi qu’un rapprochement entre les communautés québécoise et espagnole est souhaitable à mon humble avis dans l’intérêt de nos deux communautés.

A ce jour, mes démarches notamment en milieux politiques canadiens se sont avérés vaines tant auprès du député local que du ministre des Affaires étrangères du Canada et du directeur des Affaires juridiques dudit ministère.

Sans abuser de nos liens un peu lointains d’amitiés, j’aimerais solliciter ton appui dans ces démarches auprès des organismes canadiens fort de ta vaste expérience et connaissance des milieux politiques et de la fonction publique canadienne. En définitive, il s’agit de contribuer à des activités susceptibles d’accroître la prospérité de nos communautés respectives.

Indépendamment du succès de cette démarche sur le plan commercial, il me ferait plaisir de te revoir et possiblement te présenter cet ami espagnol.

Espérant que cette démarche entre boursiers du Commonwealth sera perçue positivement de ta part malgré la mouvance politique et culturelle de nos milieux respectifs, je te prie d’agréer l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

Odilon Talbot, ing. M. Sc.

P.S. Meilleurs voeux pour Noël et prospère prochaine année!

Bienvenue au prochain Chef du Parti Québécois et Premier ministre du Québec!

Plusieurs citoyens me disaient récemment qu’ils avaient l’impression que M. Lucien Bouchard volait ou kidnappait le Parti Québécois à ses dirigeants, à ses partisans (es), à ses membres.

Après avoir franchi d’autres étapes dans sa carrière politique en étant député et ministre canadiens et ambassadeur en France, il a découvert le Québec en tant que futur pays ou état associé, laissé tomber son ami, son dernier parti politique en lambeaux, un parti fédéraliste.

Il y a à peine quelques mois, ce dernier n’était même pas membre du Parti. Il avait sollicité l’appui de M. Robert Bourrassa pour mettre sur pied le Bloc Québécois lequel fut en définitive mis sur pied grâce aux péquistes. M. Bouchard avait semble-t-il décidé de faire de la politique au Québec. Le Parti Québécois étant au pouvoir au lieu du Parti Libéral et le voilà aux portes de la chefferie péquiste.

Au Parti Conservateur du Canada, son marche-pied et ami avait été M. Mulroney et au Bloc Québécois se fut M. Parizeau, son allié. Dans les deux cas, il s’agissait de patrons sinon d’intervenants s’étant compromis en sa faveur. Ce qui nous amène à nous questionner au sujet de l’état du Parti Québécois au lendemain du départ de ce dernier ainsi que de la prochaine étape dans la carrière politique de M. Bouchard. Retournera-t-il à Ottawa s’il est défait à Québec ou qu’un prochain referendum est perdu à nouveau, suite à l’ajout dans son curriculum vitae du poste de Premier ministre du Québec? Les règles de la politique en milieu démocratique valuent la popularité d’un politicien au point de museler tout adversaire non susceptible de le battre par suffrage populaire. Alors, il doit solliciter son appui, de se rallier rapidement. Un éminent politicien québécois le disait clairement, c’est le Chef du parti et encore plus le Premier ministre qui décide de son entourage, des nominations, ….

Les militants et les membres du Parti n’ont alors qu’à suivre le nouveau dirigeant et ses adjudants en espérant qu’il veule bien défendre et réaliser les objectifs définis dans le programme du Parti. Est-ce que M. Bouchard saura convaincre les militants fidèles à M. Parizeau de la sincérité de sa démarche souverainiste? L’avenir le dira! M. Parizeau avait exigé d’être le seul sur les rangs à la chefferie, pour M. Bouchard ce n’était pas nécessaire, fort de son ascendant sur les ministres, les députés et les membres du Parti Québécois.

Sans sous-estimer sa valeur politique, plusieurs militants soulignent que la souveraineté avait été défendue par d’autres avant de l’être par M. Bouchard et qu’un pourcentage important d’appui était déjà acquis à cette cause. Plusieurs actions de l’ancien Chef du PQ au cours de la dernière période référendaire ont eu des effets significatifs sur les résultats du celui-ci; rétractation de M. Beaudoin de Bombardier, bâillonnement de M. Dufour du Conseil du patronat du Québec, Cependant, plusieurs reconnaissent que M. Parizeau s’était entouré de collaborateurs plus tôt faibles quoique flamboyants.

Certains militants s’attendent généralement à une défaite du Parti (dans deux ans) suite à la gestion de ladite crise. Dans la situation présente, la crise est mondiale. En sera-t-il autrement! M. Bouchard est reconnu comme un super politicien présentement et on aura l’occasion de le voir performer dans un poste où toutes les erreurs, les problèmes et les résultats négatifs ne pourront toujours être de la responsabilité d’un autre dirigeant, d’autres gouvernements ou paliers gouvernementaux. Certains militants avaient grandement confiance aux connaissances et à l’expérience de l’ancien Chef en matière d’économie et de gestion publique.

De plus, d’autres considèrent que cette crise entraînant des coupures partout correspond à une approche économique internationale (mondialisation des marchés obligeant) originant de la résolution " devenue traditionnelle" d’anciennes crises et qu’elle s’avéra néfaste pour le Québec, entre autres. La situation économique avantageuse de certains pays notamment d’Europe les avantagent à cet égard. Présentement, le capital est non seulement recyclé et accumulé plus massivement par une certaine classe dirigeante conduisant à une différentiation des niveaux de revenu; les riches devenant de plus en plus riches et gourmands et les pauvres de plus en plus démunis et résignés! Pour eux, ces restrictions de tout acabit ne font qu’aggraver la situation en s’éloignant du partage équitable des ressources et en réduisant leur pouvoir à dépenser (à relancer l’économie) au niveau du Québec et de la planète.

Un politicien local disait récemment que nous sommes heureux dans les milieux souverainistes du Québec que l’unanimité se fasse si rapidement autour d’un politicien et qu’il ne faudrait pas perdre de temps à regarder ailleurs, à susciter d’autres candidatures. L’avenir nous dira si une telle position témoignait de beaucoup de maturité et d’expérience politique!

Le 7 janvier 1996

Paru majoritairement dans le journal La Seigneurie le 3 février 1996 sous le titre Bienvenue Lucien!

QUÉBÉCOIS FRANÇAIS DE "SOUCHE FRANÇAISE"

Un copain soulignait, il y a quelques temps, que le Parti Québécois local était dirigé par des français de "souche"; le Président du comté et une Chef de ville. Le Président du comté me disait son admiration pour la performance du député local lors d’un séjour en France. Il le croyait capable d’obtenir le plus important appui populaire possible à la souveraineté malgré ses origines franco-ontariennes, ses récents problèmes financiers personnels, sa culture partiellement latino-américaine, son insuccès en tant que candidat député sous la bannière NPD-CANADA.

Pour ma part, à mon ordre professionnel au Québec, le Directeur général ainsi que d’autres membres du personnel et le Président régional sont des français de souche. A ma connaissance, ces français sont généralement très bien intégrés et identifiés au régime fédéral actuel et jouent ainsi un rôle qualifié d’apolitique en respectant le cadre politique existant. Conséquemment, ils sont bien perçus par les anglophones en tant que français dans un milieu fédéraliste..

De plus, un proche vit depuis vingt ans son rêve américain en ce sens qu’il aimerait immigrer aux Etats-Unis. De nombreux immigrants entre au Québec, au Canada espérant se rendre chez nos voisins du Sud et plusieurs français n’échappent à l’interpellation américaine.

Une université sise à Montréal regroupe un nombre impressionnant de québécois de souche française et marque considérablement les milieux universitaire, culturel et économique québécois.

Cependant, bon nombre de mes amis québécois et français de souche souhaitent comme la majorité des Québécois francophones la souveraineté du Québec, l’intégration plus complète (culturelle et commercial) du Québec à la Francophonie, entre autres. Plusieurs occupent des postes-clé rémunérateurs, dont celui de conseiller du Premier ministre, leur permettant d’influencer le choix des dirigeants québécois de souche. Ces derniers ont avantage à établir un réseau fonctionnel de relations en France en multipliant les voyages et les échanges à l’exemple de madame Louise Beaudoin, MM. Lucien Bouchard, Bernard Landry, Jacques Parizeau,..d’autant plus qu’il s’agit d’un des pays les plus prospères.

A l’instar de la situation canadienne anglaise où les amis britanniques occupaient, occupent des postes importants au Canada, au Québec, plusieurs français jouent souvent un rôle de sensibilisation et même de décision auprès d’une population insécure, inexpérimentée face à sa destinée collective relativement à nos amis français inspirés par les hauts faits de l’histoire française et de l’affirmation de la France en Europe particulièrement et ailleurs.

En cette période de transition, l’expérience et la présence active des français de souche (non intégrés au système fédéralisme) est souhaitable sinon nécessaire à la réalisation de la souveraineté. Toutefois, la souveraineté du Québec sera réalisée par les Québécois et nos amis français de souche se doivent de respecter et d’apprivoiser également la culture québécoise, nos valeurs spécifiques, notre langage, nos façons de faire les choses, ... qui diffèrent de la culture française (France) même s’ils s"en sont essentiellement issus. Les Québécois, à mon humble avis, sont devenus des Nord américains majoritairement d’expression française!

Pour fins d’efficacité dans la réalisation de la souveraineté, les copains français de souche vivants au Québec se doivent de laisser libre cours à la création québécoise, à son dynamisme même s’il reflète une culture différente de leur culture d’origine.

Le 11 janvier 1996

Paru dans le journal La Seigneurie le 20 janvier 1996

Vlan!! Un nouveau Gouvernement!

Le nouveau Premier ministre québécois peut compter sur l’appui de superministres expérimentés dans la gestion de l’État. D’anciens ministres se refusent à assumer des responsabilités moindres suite à ce remaniement ministériel. De nombreux anciens et nouveaux ministres sont affectés respectivement à d’autres responsabilités et à de nouvelles tâches.

La Métropole du Québec et ses banlieues obtiennent un représentant assumant des responsabilités s’apparentant à celles de Monsieur Bouchard qui oeuvre au niveau du Québec dans son ensemble. Ces fonctions prépareront Monsieur Ménard à prendre la relève du Premier ministre s’il relève adéquatement ce défi. Une formation juridique est souvent préférable à une formation économique pour un politicien, semble-t-il!. De plus, Cette assignation soulagera certains milieux d’attentions et de pressions particulières.

Monsieur Landry agira à nouveau en tant que gestionnaire numéro deux de l’État. Il est difficile pour un Vice-premier ministre de se créer une image de décideur susceptible de le conduire au plus important poste politique. C’est également ce que l’histoire nous apprend.

En nommant de nouveaux ministres, Monsieur Bouchard affirme son autorité et prépare de nouveaux ministres du Cabinet à prendre la relève éventuelle de vétérans en leurs confiant des responsabilités accrues.

L’accroissement du nombre de ministres ne contribue en rien à la réduction des dépenses de l’État mais permet au PM de fournir une réponse positive aux députés ambitieux tout en lui offrant un éventail plus vaste de ministres suppléant à la concentration des pouvoirs aux mains des superministres.

A l’instars de plusieurs militants péquistes, attendons pour consommer les fruits que le nouveau PM et son équipe feront croître et mûrir pour tous les Québécoises et Québécois. Espérons que ces fruits s’avéront de plus en plus à saveur québécoise!

Le 29 janvier 1996

Paru dans le journal La Relève le 3 février 1996

Boucherville, le 24 février 1996

Madame Claudette Tougas

Éditorialiste en chef adjointe La Presse Montréal (Québec)

Objet: Lecture des événements courants

Madame Tougas,

Suite à la lecture en particulier d’André Pratte dans votre journal, samedi, le 24 février 1996, j’aimerais voir publié ces quelques commentaires afférents aux aéroports montréalais.

Espérant le tout conforme, je vous prie d’agréer, Madame Tougas, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Les aéroports montréalais!

En l’absence de données privilégières, les installations aéroportuaires de Mirabel récemment construites offrent des possibilités importantes d’expansion et de développement pour lesquels les citoyens de cette région ont déjà subi les inconvénients majeurs. Maintenant, ils devront composer avec une diminution significative des activités à cet aéroport et comportant la disparition de plusieurs emplois d’autant plus que les trois quarts des marchandises, semble-t-il seront transbordées à Dorval car transportées par les transporteurs de passagers.

On peut toutefois croire que l’implantation de Mirabel en tant qu’aéroport fut un geste ambitieux, courageux et coûteux de la part des gouvernements, un geste de confiance en l’avenir de la grande région de Montréal, un retour des impôts retenus ou payés par les Québécois.

Quant à Dorval, l’euphorie des dirigeants politiques dissipée, les citoyens subiront et redécouvriront la pollution environnementale, antérieurement décriée, associée à un trafic aérien accru en milieu urbain. Les inconvénients d’un développement, des risques d’accidents et l’achalandage additionnel dans ce secteur auront des incidences néfastes sur le tissu sociétal de cette communauté et l’efficacité dudit aéroport. Des investissements majeurs sont conséquemment escomptés sans être encore nécessairement budgétés en cette période de carence financière.

Lesdites décisions résultent d’un consensus politique circonstanciel. Les faits observés et connus en certains milieux ne semblent pas tous présentés publiquement et objectivement: histoire, situation actuelle, dynamique en cause, intérêts, points de vue des usagers, des transporteurs nationaux et internationaux, ...

En tant que citoyen et professionnel, il m’est difficile de ne pas être sensible aux arguments et recommandations formulés à maintes reprises par M. Jacques Roy, spécialiste de la gestion du transport. Dans une perspective à moyen et long termes, ces données m’apparaissent pertinents.

La nouvelle équipe gouvernementale à Québec semble à la remorque des intervenants du milieu. A la décharge des ministres, il faut convenir que le jeu rapide de "chaise musicale" imposé aux ministres dudit gouvernement ne leur facilite pas la tâche. Des citoyens se demandent comment les titulaires des nombreux ministères peuvent maîtriser si rapidement de nombreux dossiers complexes. Espérons que les hauts fonctionnaires ont le loisir d’approfondir leurs dossiers. Cette situation devrait permettre au Premier ministre d’influencer ces débats.

Il ne faudrait pas sacrifier l’économie, ici le transport aéroportuaire montréalais à l’harmonisation des relations interculturelles à court terme conduisant à une concentration massive des infrastructures stratégiques de notre société. L’Ouest de Montréal n’a jamais été défavorisé relativement à l’Est que je sache dans le domaine du transport aérien et autres. L’atrophie de Mirabel, le "congestionnement" aigu éventuel de Dorval et l’importance de la région sise sur la Rive-Sud pourraient conduire les dirigeants à envisager l’implantation de services en Montérégie et sur la Rive-Sud.

Même dans un Québec souverain, un minimum de "leadership" gouvernemental sera requis afin d’orienter les démarches régionales en fonction des intérêts de la nation. Il en est de même en d’autres domaines tels la langue, l’éducation, ...

La popularité actuelle de la souveraineté ne constitue pas nécessairement une excuse à l’attentisme mais plutôt une raison additionnelle de préparer son avènement en gérant efficacement les affaires du Québec.

Le rôle de Chef du gouvernement se résume à plus qu’à la présentation officielle de mesures jugées les plus populaires possibles faisant l’objet de consensus afin d’assurer sa pérennité politique. Le principal souci des décideurs ne serait-il pas de répondre aux exigences des usagers de ces services aériens? Les questions de facilités d’accès, des coûts associés, de la qualité des services offerts, la fréquence des vols, ... se posent en fonction de nos besoins propres face aux autres aéroports québécois, canadiens, américains, européens, etc.

Le 24 février 1996

Paru en partie le 16 mars 1996 dans le journal La Seigneurie. Peut-on parler de sensure et par qui, ou de manque d'espace réel? On peut difficilement parler de liberté de presse mais il semble que ce soit le prix à payer pour être partiellement publié.

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