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Conception et réalisation J.. O. TALBOT ENR. |
RECUEIL D'ARTICLES COLLECTION OF ARTICLES COLECCIÓN DE ARTICULOS (suite 5) Boucherville Monsieur/Madame, Ayant cumulé un recueil d'articles et de correspondances pour la période 1960-96, je me permets de publier électroniquement celui-ci maintenant que la technologie l'a rendu possible en attente d'une offre raisonnonable d'un éditeur. Il s'agit de très nombreux échanges épistolaires témoignant du contexte québécois à partir du vécu d'un professionnel. En raison du grand nombre d'écrits et la diversité des sujets abordés un choix pourrait conduire au traitement d'un sujet en particulier. Je demeure à votre disposition et vous prie d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. RECUEIL D'ARTICLES ET CORRESPONDANCES COLLIGÉS CHRONOLOGIQUEMENT RÉDIGÉ PAR ODILON TALBOT (SUITE 5) Tous droits réservés
INCIDENCES DE NOS MOEURS SUR L'AVENIR DU QUEBEC L'évolution de notre société québécoise reflète la libéralisation de nos valeurs, de nos comportements, de nos pratiques, de nos habitudes et conséquemment de nos moeurs. Les moeurs des membres de notre société influent sur cette dernière de diverses façons. Par exemple, l'avènement du SIDA suit un relâchement de nos pratiques sexuelles et de l'acceptation sociétale d'une sexualité vécue sans restriction de sexe, de conditions maritales, ... D'autres conséquences de cette dite émancipation sociétale nous semblent importantes; En voici, quelques unes: i) le morcellement de plus en plus de familles entraîne des problèmes sociaux d'une complexité et d'une importance accrues. ii) le contrôle effréné sinon larvé des naissances à l'aide de nombreuses méthodes préconceptives et postconceptives souvent motivé par l'insécurité face à son l'emploi.. iii) l'affaiblissement du taux québécois de natalité, iv) la fréquence élevée des suicides québécois surtout chez les jeunes. v) le rehaussement du niveau de violence juvénile qui est indirectement promue via les médias électroniques et autres accélérant ainsi le processus de mutation de la société. vi) le relèvement de la "permissivité" au sein même des couches de notre société vouées à la promotion des valeurs morales et notamment en milieu juvénile. vii) le faible désir d'affirmation sociétale en tant que collectivité authentiquement québécoise et groupe ethnique majoritaire, ... viii) l'émergence de dirigeants concrétisant et perpétuant les nouvelles valeurs "morales" de notre société. Il est plus facile de manipuler une société dont les moeurs sont très libérales. Alors, un plus grand choix de moyens s'offre aux dirigeants. A partir des nouvelles valeurs, nos dirigeants entre autres politiques basent leurs décisions sur des émotions plus tôt que sur des faits et des principes (rationnelles). Le pouvoir de décision des dirigeants favorisant leurs intérêts personnels s'en trouve d'autant augmenté par un plus grand nombre de moyens d'interventions et de méthodes acceptées sinon tolérées par la communauté (éthique sociétale). Le 25 mars 1989 LE QUEBEC INDÉPENDANT ACCUEILLANT Dans votre édition de mars et de plus à la rubrique d'actualités nationales, l'article "Desaparecer en QUEBEC" de Pacual Delgado a particulièrement attiré mon attention en tant que québécois francophone faisant l'apprentissage de votre langue et par conséquent de votre culture. Il est pénible de penser que des néo-québécois puissent se considérer et être considéré comme des citoyens de deuxième classe. Les néo-québécois ouvrent des portes sur la scène internationale des points de vue culturel, économique et autres. Ils constituent des éléments importants sinon essentiels du Québec d'aujourd'hui et contribuent efficacement à bâtir notre pays de demain. Notre groupe ethnique québécois francophone sera d'autant plus accueillant aux néo-québécois qu'il dirigera toutes les affaires du pays. Maintenant, la plupart des décisions importantes relatives à notre avenir sont prises par la majorité anglophone du Canada même si leur porte-parole est un premier ministre originaire du Québec. Un Québec indépendant ou autonome définissant ses propres politiques en matière d'immigration et de relations internationales, entre autres, s'ouvrirait sûrement davantage à la réalité latino-américaine et européenne. Les québécois sont aussi de tempérament latin à ma connaissance! Le 27 mars 1989 Texte traduit en espagnol et acheminé au journal EL CORREO de Montréal L'APPROCHE DU PARTI QUÉBÉCOIS FACE A L'INDÉPENDANCE A partir des expériences politiques du Parti Québécois, sera-t-il possible à celui-ci de conduire à bonnes fins la réalisation de l'indépendance? Généralement, un parti conserve le pouvoir durant deux mandats. Que pourra réaliser le PQ durant ce laps de temps? 1. Définir un secteur d'activités à rapatrier de la juridiction fédérale; le domaine de la famille, semble- t-il! Le rapatriement de tous les impôts serait plus vital à notre société. 2. Présenter le projet à la population québécoise recherchant son appui ou sa sanction populaire (référendum). 3. Légiférer à cet égard afin de concrétiser l'entente. S'attaquer à un secteur d'activités en particulier (approche sectorielle) est une entreprise qui serait plus compliquée qu'une approche globale. L'enchevêtrement des responsabilités, budgets, juridictions, ... des ministères canadiens, des ministères québécois relativement à un secteur défini d'activités est significatif. Les incidences intersectorielles seront identifiées et représenteront de sérieuses contraintes devant être considérées lors de la réalisation, de la définition de l'argumentation, de la présentation du projet à la population et de la législation en la matière. Le processus pourrait être répété à quelques reprises en s'intéressant à divers secteurs ou champs d'activités afin de réaliser l'indépendance au complet. Peut-on croire que plus d'un champs d'activités pourrait être récupéré suite à l'élection du Parti Québécois pour deux mandats consécutifs? A mon humble avis, les chances sont faibles pour que plus d'un champ d'activités soit rapatrié au cours d'un ou de deux mandats de quatre ans. Par surcroît, le PQ prévoit en fin de piste la rédaction d'une constitution québécoise, son acceptation par la population et sa ratification par l'Assemblée Nationale. Afin de parler sérieusement d'indépendance, il est plus réaliste d'envisager l'ensemble des champs d'activités. Un mandat global de réaliser ce projet nous appert une approche plus réaliste et prometteuse. Les négociations relatives à un mandat partiel ou un secteur d'activités sont semées d'embûches sérieuses sinon insurmontables considérant entre autres l'appui populaire fragmenté et limité à un secteur d'activités et les nombreuses contraintes inter sectorielles constitueront des arguments faciles aux opposants fédéralistes. Un gouvernement élu démocratiquement et disposant d'un programme électoral se doit de réaliser ses objectifs d'une façon simple et efficace. Le programme envisagé par le PQ comporte plusieurs étages et chacune constitue un point potentiel d'achoppement. Son approche témoigne de peu de détermination dans l'atteinte de ses buts et d'attachement à ses objectifs. Nous formulons de sérieuses réserves, en raison des longues durées, des lointaines échanges et des nombreuses étapes d'un tel programme de réalisation, des problèmes tactiques (négociations, argumentation, ratification, ...), quant aux chances de succès d'une telle approche et conséquemment de sa faisabilité même en continent nord- américain. Le 17 avril 1989 LES AFFAIRES ET L'INDÉPENDANCE DU QUEBEC Pour devenir Premier ministre du Canada, il faut défendre d'abord les intérêts américains. On se rappellera le sommet "vert", Reagan-Mulhoney à Québec au début du premier mandat du gouvernement. Il doit aussi se préoccuper des points de vue des canadiens anglais (incluant les anglophones du Québec), des francophones du Québec et finalement des francophones hors Québec. En principe et en pratique, le PM représente la majorité canadienne anglaise. Le futur Premier ministre du Québec doit également s'aligner sur les orientations américaines; Il s'agit simplement de souligner que la plupart des dirigeants politiques québécois ainsi que les aspirants n'ont que souligné les aspects positifs du traité du libre-échange. L'aspirant PM protège aussi les intérêts anglo-canadiens (incluant ceux des anglophones du Québec) et tente de satisfaire les besoins des québécois francophones et anglophones. Même, si les francophones sont majoritaires au Québec, le système fédéraliste canadien encadre et limite l'épanouissement des francophones. Sans les appuis financiers des compagnies américaines et britanniques ou de leurs filiales, il est presque impossible de remporter un congrès au leadership d'un parti au Canada et au Québec. Les dirigeants de ces compagnies scrutent les orientations et les moyens de réalisation préconisés (programmes) par les partis et les candidats en liste et ils choisissent celui qui représente le mieux leurs intérêts dans l'ensemble: rentabilité économique, paix sociale, ... Même les nouvelles lois de contrôle du financement des partis politiques permettent aux compagnies de diriger les activités politiques. Ils s'impliquent efficacement lors de congrès à la chefferie des partis, influencent l'opinion publique en raison de leur puissance économique, gèrent des ressources particulièrement celles susceptibles éventuellement de jouer un rôle important en politique (licenciements, évaluation, mutation, embauche, ...). Les chefs d'entreprise rencontrent régulièrement les principaux leaders politiques des divers paliers politiques: fédéral, provincial, municipal, ... De plus, plusieurs dirigeants politiques ont débuté dans l'industrie et ils protègent souvent par déformation professionnelle les meilleurs intérêts de leurs anciens employeurs. Un retour à l'entreprise privée est souvent nécessaire et profitable. Il est donc important de convaincre les milieux d'affaires du bien fondé de l'indépendance du Québec. Plus de pouvoir au gouvernement du Québec, par exemple, tous les impôts recueillis par le Québec et seulement dépensés par ce dernier, signifierait de nombreux nouveaux marchés et des marchés d'importance accrue aux mains de plus de francophones. Un milieu d'affaires québécois et francophone important signifie qu'une masse critique plus significative permettra à notre société de prospérer à un rythme accéléré spécialement à l'ère du libre-échange. Un rôle économique de deuxième importance et, par surcroît, à la remorque ou agglutiné au Canada anglais n'est pas à la hauteur (mesure) de nos expectatives, de nos talents, de nos capacités, ... Un projet de société original offre beaucoup plus de chances de survie à notre collectivité québécoise francophone d'Amérique du nord. Le 09 avril 1989 et révisé le 20 avril 1989 NOUS VOULONS LE FRANÇAIS CHEZ NOUS! EN PRIORITÉ, NOUS VOULONS TRAVAILLER EN FRANÇAIS! 1. Nous voulons travailler en français car nous voulons vivre en français. 2. Nous voulons travailler en français car nous désirons que nos enfants puissent vivre en français et assurer la survie de notre culture française. 3. Nous voulons travailler en français afin de permettre aux néo-québécois de travailler aussi en français et de s'intégrer au Québec francophone. 4. Nous voulons travailler en français afin de permettre aux québécois anglophones d'apprendre le français et de vivre en français. 5. Nous voulons travailler en français afin de protéger notre culture menacée en terre américaine. 6. Nous voulons travailler en français afin de contrôler l'économie du pays du Québec. 7. Nous voulons travailler en français afin de permettre à toutes les couches ou classes de la société de participer à la vie économique. 8. Nous voulons travailler en français afin de répondre en français aux besoins sociaux, économiques, culturels et autres des Québécois. 9. Nous voulons travailler en français afin de prospérer comme québécois francophone. 10. Nous voulons travailler en français afin d'être québécois. ET, NOUS VOULONS VIVRE EN FRANÇAIS! 1.Nous voulons vivre l'ère aérospatiale en français! 2. Nous voulons vivre l'ère de la haute technologie en français! 3. Nous voulons vivre l'ère des télécommunications en français! 4. Nous voulons vivre l'ère de l'informatique et de la bureautique en français! 5. Nous voulons vivre l'ère du libre-échange en français! * * * * * * * * * * * * EN BREF, NOUS DÉSIRONS .... 1. Nous désirons le français dans notre milieu familial et à notre travail. 2. Nous ne voulons pas oublier notre culture le matin sur le seuil de l'entreprise (Canadair, Northern Telecom, Marconi, Philips, Spar, Paramax, etc.) et la retrouver le soir à la sortie. 3. Nous voulons prospérer en français sur le continent nord-américain. 4. Nous voulons nous enrichir culturellement au contact d'autres cultures et même auprès de la culture anglaise. Quatre remarques préparées le 12 mars 1989 pour la Chaîne Française de lettres à l'intention du gouvernement du Québec. Le 30 avril 1989 L'INGÉNIEUR A LE DEVOIR DE PARTICIPER À L'ÉCLAIRAGE DES CHOIX DE SOCIÉTÉ La profession d'ingénieur est très enrichissante et valorisante, entre autre sur le plan technique. L'ingénieur, habitué à développer et à employer des concepts, des systèmes et des méthodes, a le loisir et la satisfaction d'assister à la concrétisation dans son milieu de travail des résultats de ses efforts généralement bien rémunérés. Il constitue un élément important de la société et est fréquemment un professionnel heureux et soucieux de se dépasser et d'améliorer son efficacité et son influence dans son milieu de travail, dans sa famille et dans d'autres sphères de la société. A l'heure actuelle, l'internationalisation des connaissances facilite l'intégration de l'ingénieur québécois à l'économie mondiale ainsi que la rentabilité et la stabilité de nos entreprises et de nos marchés. La contribution de l'ingénieur dans les sphères d'activités politiques pourrait être plus significative et reconnue comme complémentaire à la pratique du génie comme telle. Qui mieux qu'un ingénieur peut évaluer la portée de projets, de politiques en matières technique, technologique, industrielle, ... Nos représentants politiques ont fait adopter le libre-échange, mais les ingénieurs comme partie prenante de la société doivent augmenter leur part des marchés américains et obtenir rapidement les accréditations professionnelles et autres en territoire américain. Ces sujets font présentement l'objet de négociations au niveau fédéral et nous espérons que les points de vue des ingénieurs québécois seront clairement définis et habilement défendus. En tant que pays à faible population. les Québécois se spécialisent de plus en plus et ils doivent être vigilants sur le plan culturel à moins d'accepter inconditionnellement une intégration nord-américaine. Ou les ingénieurs québécois relèvent le défi d'actualisation des connaissances techniques, technologiques et scientifiques en langue française, malgré le fait qu'une partie importante de leur clientèle-cible soit anglophone, ou ils subissent les influences sociétales et s'infléchissent selon les bénéfices et les avantages pécuniers potentiels et offerts. L'ingénieur et l'environnement Personnellement, je crois depuis longtemps à la contribution ou à l'apport positif de la technologie et de la science (et conséquemment du génie humain) à notre société. Je reconnais toutefois les limites de nos habiletés et de notre niveau de savoir. Il est évident que nos interventions en milieu industriel sont marquées du sceau de nos capacités limitées. En reconnaissant le secteur de l'environnement comme prioritaire, notre société devrait non seulement découvrir les traces laissées par nos pratiques commerciales (optimisation de résultat précis) et industrielles mais aussi encourager (rendre profitable) les mesures, les pratiques respectueuses à un plus grand degré de notre habitat naturel la Terre. D'une participation active à la vie de notre milieu dépendent la force et la vitalité de notre profession. Il est souhaitable d'intégrer les apports de sciences connexes (par exemple, la science de la gestion) que de les ignorer ou de les rejeter. Ces brèves considérations soulignent, entre autres, les immenses possibilités qu'offre la profession d'ingénieur ainsi qu'en contrepartie les imposantes responsabilités inhérentes à ladite profession. Paru dans Plan, octobre 1989 QUESTIONS D'ACTION NATIONALE (Rosaire Morin) Travailler en français L'ingénieur Odilon Talbot nous remet un document de 19 pages. Plusieurs opinions sont exprimées. L'auteur veut "travailler en français", car il désire que ses "enfants puissent vivre en français et assurer la survie de notre culture française". Il veut "vivre en français" l'ère aérospatiale, l`ère de la haute technologie, des télécommunications, du libre-échange. "Nous ne pouvons, écrit-il, oublier notre culture le matin sur le seuil de l'entreprise (Canadair, Northern Telecom, Marconi, Phillips, Spar, Paramax, etc.) et la retrouver le soir à la sortie. En terminant l'expression de ses opinions, monsieur Talbot s'inquiète de l'évolution de la société québécoise: morcellement des familles, contrôle effréné des naissances, affaiblissement du taux de natalité, fréquence des suicides, rehaussement de la violence juvénile, relèvement de la permissivité, faible désir d'affirmation sociétales et émergence de nouvelles valeurs. Paru dans l'Action Nationale, vol. LXXIX, no. 10, décembre 1989, page 1243 Boucherville, le 3 mars 1990 Madame Luce Dion Office des communications sociales 4005, rue Bellechasse Montréal (Québec) H1X 1J6 Objet: Informations complémentaires ____________________________ Madame Dion, Tel que suggéré lors de notre dernière conversation téléphonique du 2 mars 1990, je vous achemine un exemplaire d'articles et de documents personnels témoignant de mon implication sociale. J'ai été surpris d'apprendre que votre Office était nettement à vocation catholique et je m'en réjouis. Déjà depuis plusieurs années, je suis un témoin attentif à l'implication sociale de l'Assemblée des évêques du Québec. Les prises de position de l'Assemblée, à mon humble avis, m'apparaissent des plus réfléchies et des mieux inspirées (de la doctrine catholique) et elles constituent des points de ralliement et de repère ainsi qu'un éclairage privilégié pour les catholiques et les citoyens québécois. Dans un tel cadre, je doute que mes propos soient de même valeur quoique authentiques et sincères. Espérant que ces informations complémentaires permettront au comité de rédaction de connaître mon cheminement personnel ainsi que le bien-fondé de mes propos, je vous prie d'agréer, Madame Dion, l'expression de mes sentiments distingués. LE DROIT D'EXPRESSION ECRITE AU QUEBEC ______________________________________ A titre de CITOYEN, quelques possibilités d'expression s'offrent à nous; i) de brèves lettres ouvertes aux journaux (300 mots), aux périodiques, ... référant à un sujet d'actualité et préférablement à un article d'un journaliste attaché au journal. Il est difficile de prévoir si une lettre sera publiée et surtout quand. Les journaux locaux sont plus accessibles que les journaux régionaux et nationaux. Certains quotidiens nationaux, par exemple, La Presse n'a jamais publié mes envois. ii) des articles de deux ou de plusieurs pages présentés comme collaborations spéciales au Comité éditorial sont susceptibles d'être refusés; l'éditeur soulignera que le sujet traité est de nature trop générale, ... et il misera sur la renommée d'un auteur et veillera aux intérêts des propriétaires des journaux plus tôt que de se soucier de la pertinence du sujet en regard de la société québécoise. A titre de PROFESSIONNEL et de SPÉCIALISTE, d'autres médias d'expression et de communication m'apparaissent appropriés; i) de brèves lettres ouvertes adressées aux journaux sont soumises aux conditions mentionnées ci-haut (en tant que citoyen) mais la mention du titre professionnel peut accroître les chances de parution. ii) des collaborations spéciales peuvent être considérées par les Comités éditoriaux et de rédaction des journaux comme trop spécialisées rejoignant un nombre restreint de lecteurs, ... D'autre part, il est embarrassant pour le Comité éditorial que des sujets hors de leur compétence soient débattus dans les pages de leur journal. iii) des articles dans les périodiques spécialisées peuvent être rédigées et publiées à titre de membre de la Corporation, de l'Ordre, ... A titre de MEMBRE REPRÉSENTATIF D'UN ORGANISME, il est plus facile de publier; i) des lettres ouvertes et articles compte tenu de la nature et de l'importance de l'organisme. ii) des annonces d'événements prévus ou des compte-rendus afférents à une association ou à un organisme peuvent quelques fois difficilement être publier en temps sans en défrayer les coûts. iii) une collaboration régulière à une revue ou à un périodi- que à titre de membre rédacteur est aussi une façon efficace d'influencer les choix d'articles et de leur contenu. Nous avons observé en plusieurs occasions que des informations, étant jugées néfastes ou inopportunes, qui ne sont pas publiées par certains médias identifiés à une idéologie peuvent être reprises par un groupe (faction) adverse et souvent d'une façon encore plus dévastatrices. Au lieu d'accueillir des suggestions ou des remarques d'alliés, certains dirigeants devront composer ensuite avec des critiques acerbes (multiples référendums du PQ) de sources plus officielles et peut-être plus accréditées. Par contre, si votre écrit représente ou s'apparente aux positions d'un groupe influent, il sera publié au moment opportun. Je me suis vu offrir par écrit un poste au sein du groupe adverse alors que j'exerçais mon esprit critique face à mon équipe ce qui signifie que l'expression d'opinions personnelles ou à titre de représentant exerce une certaine influence ou impact sur notre société. A notre humble avis, des écrits au style simple, précis, clair et sans sophistication indue sont souhaitables afin de rejoindre le plus de citoyens possible. De plus, l'amélioration de la qualité de notre français constituera toujours un défi personnel et sociétal. Beaucoup de temps doit être alloué à ce loisir qu'est l'écriture pour certains. Il faut être très patient si l'on désire présenter ses opinions à son milieu. Je constate que même si mes écrits ne font pas l'objet de parutions, ils sont lus par des journalistes et ils influencent certains décideurs, entre autres, les propriétaires de journaux. Par exemple, les dirigeants d'un journal d'idéologie fédéraliste sont intéressés à connaître les activités indépendantistes afin de mieux les contrer. A ce jour, mes articles ont été publiés par le Journal de Montréal, La Seigneurie et La Relève de Boucherville, Plan et les plans régionaux de l'Ordre des ingénieurs, Le Journal de l'association canadienne de la formation professionnelle, le Journal l'Evangeline, L'Action nationale, ... Je constate que beaucoup de citoyens s'impliquent socialement de cette façon, il s'agit de lire les lettres ouvertes pour s'en rendre compte. Ecrire peut constituer également une thérapie; ayant décrit une situation et exprimé ses vues sur un sujet, l'auteur continue à cheminer intellectuellement souvent enrichi par les commentaires recueillis et les réactions observées auprès de son milieu suite à la parution de ses écrits. Ces quelques lignes résument mes expériences en cette matière et j'encourage d'autres citoyens à se manifester en faisant appel à ces moyens de communications. Le développement et le perfectionnement de nos habilités de communicateur nous permet une défense plus efficace de nos intérêts personnels et de ceux des groupes de la société auxquels nous appartenons. Boucherville, le 28 mars 1990 Madame Hélène Baril Québec-Amérique 425, rue Saint-Jean-Baptiste Montréal(Québec) H2Y 2Z7 Objet: Projet 321 _________________ Madame, Je me permets à nouveau de vous soumettre une version plus complète de mon manuscrit intitulé "l'histoire d'une vie et ses péripéties (321). Dans l'espoir que votre comité de lecture trouvera suffisamment de mérites à cet écrit pour le publier, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes sentiments distingués. DOCUMENT DE RÉFLEXION Problématique Plusieurs membres de l`Ordre vivent des situations professionnelles difficiles et les dirigeants de l`OIQ ne sont pas ou peu aux faits de leurs problèmes d`emploi, d`isolement, etc. Peut-on contribuer à l`amélioration de la condition de ces membres surtout en ces temps de récession? Quelques défis Très fréquemment, nous voyons de jeunes ingénieurs et ingénieures incapables de trouver un emploi en ingénierie s`occuper à d`autres fonctions et quelques fois dans les entreprises familiales pour les plus chanceux. Trouver un premier emploi représente un véritable défi dans plusieurs cas! Cette problématique influe considérablement sur l`image de la profession même dans le public. Que pense les parents de ces jeunes ayant poursuivi leurs études si longtemps avec leurs appuis moral et financier? Et, les jeunes ingénieurs et ingénieures! Au niveau d`une régionale, nous avons expérimenté sommairement quelques méthodes: annonces régionales d`offre d`emploi, inscription à des clubs de placement dont celui du Centre de main-d`oeuvre du Canada, ... L`accueil en tant que bénévoles de ces ingénieurs et ingénieures, les appuis tactique et moral dans leur recherche d`emploi, le partage des expériences de recherche d`emploi, etc sont autant de façons d`aider nos membres et par conséquent de promouvoir concrètement l`Ordre et la profession auprès de nos membres et de la population en général. Les situations de recherche d`emploi, d`amélioration de ses conditions soit salariales, soit normatives sont le soucis de tous les professionnels quel que soit leur expérience. Affronter une mise à pied à un âge respectable constitue une expérience difficile. Certains suggèrent l`appui aux PME même envisagé bénévolement dans un premier temps pour encourager les PME à embaucher des ingénieurs. Le programme de parrainage nous appert un moyen très approprié au niveau régional pour aider les jeunes ingénieurs à s`intégrer au marché du travail. Peut-être que la formule pourrait être également envisagé pour aider les ingénieurs et ingénieures disponibles dans les régionales où le nombre de parrains est considérable. Lors des visites industrielles qui sont très courues, j`ai observé que les participants disposaient de peu de temps et d`opportunités pour échanger même leurs cartes d`affaire. Des périodes libres ou de rencontre: cocktail, pause café doivent être prévus dans le cadre d`activités professionnelles. Eléments de solution Les dirigeants de l`Ordre doivent être à l`écoute des membres et surtout de ceux en difficulté. Dans un premier temps, nous devons obtenir des données et des statistiques sur les conditions de pratique professionnelle et sur les conditions de vie, s`il-y-a lieu. L`identification des cas problèmes et leur étude permettront la définition de mesures palliatives ainsi qu`à leur application dans certains cas. L`expérience ainsi acquise bénéficiera à l`ensemble des membres. Certains cas dépasseront le cadre de nos possibilités mais nous devrons quand même nous atteler à cette tâche. De meilleurs communications avec les membres en difficulté sont prioritaires afin de les familiariser avec les nombreux services offerts à l`Ordre et de les sortir de leur isolement. L`ensemble des membres pourraient être sensibilisé aux avantages d`une solidarité professionnelle accrue pour eux-mêmes, leurs confrères, leurs consoeurs, la profession et le public en général. Des mesures doivent être prises pour créer un tel climat ou améliorer la mentalité actuelle! Les dirigeants de l`Ordre se doivent de visualiser la réalité d`abord pour ensuite trouver des solutions afin de palier à certaines faiblesses structurelles de l`Ordre et même de la société, s`il-y-a lieu. Nous nous devons de relever ce défi des plus considérables pour le bien de membres, de la profession, de l`Ordre et de la société. D`autres Ordres professionnels disposent peut-être d`autres outils que nous aurions avantages à découvrir et à utiliser. Des organismes tels le Conseil de Coopération du Québec, la Fondation de l`entrepreneurship, ... offrent peut-être des opportunités additionnelles. Nous croyons que certaines associations d`affaires: les Gens d`affaires, ... présentent périodiquement des activités relatives à diverses professions. Préparé le 23 novembre 1990 et remis à M. Tanguay et à J. P. Brunet. Révisé légèrement le 15 décembre 1990. Odilon Talbot, ing. Boucherville, le 3 février 1991 Monsieur Guy Bélanger Président et éditeur Le Colombien 3565, rue Berri, bureau 210 Montréal (Québec) H2L 4G5 Objet: Mot d'appui _______________ Monsieur Bélanger, La présente est pour témoigner mon appui à la soumission d'un mémoire à la Commission Bélanger-Campeau ainsi que, dans l'ensemble, au contenu du dit document. Il est rassurant d'être témoin de telles manifestations du patriotisme québécois au niveau de l'Etat du Québec. Bravo! A titre d'information, je vous achemine un texte que j'ai publié dans un journal local et soumit à titre de membre d'un comité de rédaction d'un mémoire acheminé à cette même Commission. Espérant continuer à lire avec autant d'intérêt le Colombien, je vous prie d'agréer, Monsieur Bélanger, l'expression de mes sentiments distingués. P.J. 1 article paru dans La Relève le 1 décembre 1990 Boucherville, le 5 février 1991 Monsieur Victor-Lévis Beaulieu Editions Stanké 1212, rue St-Mathieu Montréal (Québec) H3H 2H7 Objet: Projet _____________ Monsieur Beaulieu, La présente est pour vous soumettre un projet plus tôt original. Il s'agit d'un répertoire de brefs articles rédigés et colligés depuis 1965 relativement au vécu d'un québécois. Ces textes sont essentiellement de nature politique. Je vous achemine une brève présentation ou introduction à ce projet et deux articles, à titre d'exemple, ainsi que mon curriculum vitae. Espérant une rencontre prochaine pour discuter de la faisabilité de ce projet, je vous prie d'agréer, Monsieur Beaulieu, l'expression de mes sentiments distingués. PROJET Témoignage politique d'un québécois _____________________________ Découvrez l'histoire ou le cheminement politique du Québec au travers les yeux d'un québécois et écrivain didactique. Vous réalisez rapidement chers lecteurs et lectrices que plusieurs de ces textes ou articles même s'ils témoignent des moments historiques du Québec des dernières années; ils n'en dépeignent et suggèrent pas moins une vision ou une extrapolation de l'évolution politique québécoise. Tout au cours de nombreuses années, ce citoyen du Québec, qui d'abord, canadien-français est rapidement devenu québécois francophone. Il a réagi aux diverses situations en rédigeant de nombreux écrits, souvent très engagés! Le devenir du Québec et de ses concitoyens constitue l'objet de ses préoccupations: politique, sociale, économique, ... Ses points de vue dénotent un certain détachement et éloignement des principaux acteurs ou agents. Il s'inscrit en observateur et témoigne d'une vision éclairée des événements actuels et anticipés. Ses convictions nationalistes transcendent ses écrits et représentent le fil conducteur de ces textes qui pourraient paraître décousus à certains lecteurs. Boucherville, le 20 février 1991 Madame Diane Martin Directrice de la Collection littérature d'Amérique Québec-Amérique 425, St-Jean Baptiste Montréal (Québec) H2Y 2Z7 Objet: Projet _____________ Madame Martin, La présente est pour vous soumettre un projet plus tôt original; il s'agit d'une ébauche d'un récit contemporain. Je vous achemine le résultat de deux semaines de rédaction ainsi que mon curriculum vitae. Espérant une rencontre prochaine pour discuter de la faisabilité de ce projet, je vous prie d'agréer, Madame Martin, l'expression de mes sentiments distingués. Boucherville, le 19 juin 1991 Monsieur Camille Laurin, m. d. Chef du Département de Psychiatrie Hôpital du Sacré-Coeur Pavillon Albert Prévost 6555, boul. Gouin ouest Montréal (Québec) H4K 1B3 Objet: Projet d'écriture __________________ Monsieur Laurin, La présente est d'abord pour accuser réception de votre lette du 29 mai dernier. Je vous remercie pour les moments que vous avez consacrés à la lecture de mon manuscrit et j'ai apprécié vos commentaires écrits, résultats de votre analyse du document. Je poursuis la rédaction de ce manuscrit ainsi que la recherche d'un éditeur. Un exemplaire du manuscrit est aux mains des Editions De Mortagne de Boucherville depuis quelques semaines. Si je peux me permettre une remarque relativement à votre article paru dans la Presse récemment, je dirais qu'il témoignait de beaucoup de vigueur et qu'il était substantiel. Je vous prie d'agréer, Monsieur Laurin, l'assurance de ma haute considération. PROPOSITION RELATIVE A L`ACCREDITATION DES INGÉNIEURS (ERES) QUÉBÉCOIS (ES) ATTENDU QUE le gouvernement du Québec préconise la tenue d`un référendum sur la souveraineté du Québec en 1992; ATTENDU QUE deux commissions parlementaires étudieront la souveraineté et les possibles propositions fédérales; ATTENDU QUE l`Ordre des ingénieurs du Québec tiendra un colloque dont le thème sera; l`implication de l`Ordre dans le milieu socio-économique; Sur proposition de: Odilon Talbot, ing. appuyée par: IL EST PROPOSE QUE la mise sur pied d`un bureau québécois d`accréditation des programmes d`ingénierie soit envisagée tout en favorisant une reconnaissance internationale, la plus vaste possible. Une étude précisant les mesures à prendre ainsi que les avantages et les inconvénients à administrer localement le plus de services possibles reliés à l`admission et agrément, à la surveillance de la pratique du génie et à l`application du cadre juridique et déontologique, entre autres fonctions, est proposée. Le 20 août 1991 Notes préparées pour la rencontre annuelle de concertation de la Montérégie. ______________________________________________ Nous nous devons d`encourager la concertation des principaux intervenants: gouvernement, patronat, syndicats, corps professionnels, ... L`Ordre des ingénieurs du Québec s`implique dans des dossiers de diverses natures: environnementale (Soligaz, BAPE, ...), économique (qualité totale, ...), sociale (Commission Bélanger-Campeau, ...) et autres concernant l`ensemble du Québec ou un secteur important du celui-ci. Souvent des mémoires sont présentés suite à une étude exhaustive du dossier. Il semble que plusieurs organismes québécois ne disposent pas de porte-parole en régions, leurs activités n`étant pas décentralisées. Heureusement, ce n`est pas le cas de l`Ordre des ingénieurs du Québec où l`on retrouve plusieurs régionales dans la région géographique de la Montérégie dont quelques unes sont déjà membres de la SMD. Je suis convaincu que l`Ordre et ses régionales peuvent collaborer au bilan scientifique de la Montérégie et à d`autres activités. Nous préconisons également la confection de bilans technologiques par les industries afin de complémenter les bilans des entreprises qui comportent surtout une volet comptable ou financier. Au niveau régional, un nombre considérable d`activités sont organisées par des ingénieurs relativement à la formation continue, l`environnement, l`informatique, l`aérospatial et l`aéronautique, la reconnaissance de l`excellence, ... Ces activités sont offertes aux ingénieurs et nous nous efforçons d`élargir nos auditoires surtout lors des conférences scientifiques et techniques, ... La technologie et son développement sont réellement l`apanage de l`ingénieur, son principal domaine de rayonnement individuel et collectif. C`est pourquoi nous désirons y jouer un rôle de premier plan. Odilon Talbot, ing., M. Sc. Le 15 novembre 1991 à Boucherville P. S. L`auteur ne jugea pas à propos de présenter ce texte en plénière le considérant trop particulier, spécialisé car il traitait essentiellement de l`OIQ. Boucherville, 15 novembre 1991 Monsieur Jean-Pierre Brunet, ing. Président Ordre des ingénieurs du Québec 2020, rue Université, 14e étage Montréal (Québec) H3A 2A5 Objet: Proposition soumise à la Commission des affaires professionnelles Monsieur Brunet, Récemment, Monsieur Hubert Stéphenne, secrétaire et directeur général de l`Ordre me faisait part de son refus d`étudier la possibilité d`une plus importante implication québécoise dans l`accréditation des programmes de génie, des conditions d`admission en génie et des relations professionnelles au niveau international entre autres. La demande d`une étude à la commission des Affaires professionnelles au sujet de la québétisation partielle, progressive ou complète des fonctions ci-haut mentionnées, à mon humble avis, devrait être examinée par la commission des Affaires professionnelles dans un premier temps et ensuite par le comité administratif et surtout par le Bureau. Cette démarche vise à mieux protéger les intérêts des ingénieurs oeuvrant au Québec en assurant entre autres une meilleure visibilité de nos professionnels en milieux internationaux. Les ingénieurs québécois sont les plus compétents pour assurer la protection et la défense des intérêts du public et des ingénieurs québécois. Le 12 novembre dernier, l`Association des ingénieurs-conseils du Québec encourageait l`Ordre à conclure des ententes de réciprocité avec les états américains et particulièrement les états limitrophes. Ici, encore, l`OIQ se modèlera, je l`espère quand même, sur l`exemple ontarien comme en maints dossiers au lieu de répondre aux besoins locaux. Plusieurs ingénieurs et scientifiques appuient la souveraineté sinon l`indépendance du Québec. Deux importants dirigeants québécois s`exprimaient récemment, Messieurs Larkin Kewin de l`Agence spatiale et Ouimet de Pratt & Whitney et ils considèrent que leurs entreprises sont déjà prêtes à faire face à ces éventualités. Je suggère que l`Ordre adopte une attitude "proactive" dans ce dossier comme en d`autres matières. A l`exemple des autres intervenants au Québec: gouvernements, entreprises, syndicats, ..., l`Ordre se doit d`être prête à vivre la souveraineté et préférablement l`indépendance du Québec si la population en décide ainsi. En terminant, sans vouloir minimiser l`importance et la bonne volonté des cadres de notre Ordre, j`insiste pour obtenir une réponse originant en première instance des administrateurs élus de l`Ordre. Monsieur Laliberté me comprendra car il a manifesté en plusieurs occasions un grand soucis, intérêt aux orientations politiques des ingénieurs élus au Bureau. Je compte sur votre appui en la dite matière, je demeure à votre entière disposition et je vous prie d`agréer, Monsieur Brunet, l`expression de mes sentiments distingués. Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l`OIQ c.c. Messieurs Hubert Stéphenne, ing., Luc Laliberté, ing. PROGRAMME EMBRYONNAIRE DE TÉLÉVISION PARTENAIRES: Ordre des ingénieurs du Québec Ordre des ingénieurs forestiers du Québec Corporation des technologues Ordre des chimistes Association des ingénieurs conseils du Québec Autres associations de scientifiques CONTENU ENVISAGE: Conseils pratiques de nature scientifique et technique concernant la maison, le chalet, la cour, la voiture, ... Bricolage relatif à l`électricité (éclairage, sécurité, ...), la plomberie (chauffage, ventilation, climatisation, ...), la menuiserie (bois, céramique, plâtre, brique, ciment, ...), etc. Problèmes fréquents: humidité, condensation, qualité de l`air, vices de construction, ... Informations scientifiques et techniques concernant entre autres le métabolisme des plantes, le fonctionnement d`un système de chauffage, de climatisation, de bioénergie, ..., la fabrication et l`utilisation d`une voiture et autres équipements tels tondeuse, sectionneur, ..., les appareils électriques et électroniques couramment utilisés, les principes ergonomiques et autres, ... Rôle de l`ingénieur dans la conception, la fabrication, le développement, l`adaptation de concepts et de produits, ... et des autres intervenants. Systèmes d`épuration et de traitement des eaux usées, des neiges recueillies, de traitement des déchets toxiques et autres, l`usure des services routiers, ... MOYENS: .Présentation d`émissions télévisées .Obtenir des commandites .Vendre des vidéo et audio cassettes des émissions les plus prisées. .Apports financiers et techniques des autres ordres et organismes. TITRES POSSIBLES A votre service! Comment ça fonctionne? Pour votre confort! Pour votre commandité! Note: La formule des programmes télévisés "Comment ça va?" semble une formule à envisager. Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l`OIQ Le 19 janvier 1992 CONSULTATION DE MON MANUSCRIT Le 13 mars 1995 Madame Ferratti, Récemment, je rédigeais un essai représentant un regard sur la vie québécoise et particulièrement bouchervilloise et montérégienne. Son titre est préliminaire ou à définir e t son contenu devient de plus en plus imposant suite à de nombreuses heures de rédaction et est de nature assez particulière. Malgré les commentaires encourageants de personnalités et d'éditeurs, jusqu'à ce jour mes efforts se sont avérés vains dans la recherche d'un éditeur. Lors de notre brève rencontre aux célébrations de l'Action Nationale, vous avez manifesté le désir de lire cet essai et, conséquemment, je vous en achemine un exemplaire. Il me fera plaisir de recueillir vois commentaires, s'il y a lieu. Je vous prie d'agréer, madame Ferrati, l'expression de mes sentiments distingués. CLAIRVOYANCE ECONOMIQUE ET POLITIQUE Le cycle industriel typiquement québécois dans plusieurs secteurs de notre économie consiste en l'extraction et au traitement de matières premières québécoises, rarement la production de produits finis et fréquemment au déclassement de ces produits sur le plan international et à leur remplacement, par exemple, par un produit américain. Voici quelques exemples parmi tant d'autres lesquels illustrent ce cycle. Le minerai de fer fut exporté sans être transformé sur la Côte Nord. L'amiante est remplacée par des substituts tout aussi polluants. Le papier se voit remplacer progressivement par du papier recyclé dont la matière première origine majoritairement des Etats-Unis alors que les déchets de ce procédé sont très polluants. L'aluminium est produit ici en utilisant beaucoup de ressources énergétiques mais très peu transformé localement. Les travaux hydro-électriques furent d'abord réalisés presque exclusivement par des québécois pour être ensuite confiés à des consortiums regroupant des participants d'autres pays permettant à ces derniers de s'approprier les futurs marchés internationaux en ce domaine. Défendre l'économie locale existante représente également une mesure contribuant et conduisant au plein emploi potentiel. L'absence de solidarité nationale ou la faible solidarité québécoise contribuent à l'affaiblissement économique du Québec et pour le moins à une faible défense de ses intérêts car le Québec dispose que de pouvoirs partiels, incomplets et fragmentaires. Comment définir des objectifs et des stratégie nationaux, planifier et réaliser des plans d'action dans de telles conditions politiques. Trop de politiciens bénéficient surtout de connaissances théoriques, académiques sans beaucoup d'expériences concrètes des milieux industriels, d'affaires et économiques ce qui réduit leur habilité à concevoir et à appliquer des mesures pratiques de développement industriel, commercial et autres. L'esprit politique partisan très prononcé nuit à l'affectation optimale et rationnelle des ressources et surtout des ressources humaines. Notre système politique suppose une opposition, une surveillance de la gestion publique et une équipe gouvernementale susceptible de représenter une alternative à l'équipe dirigeante exerçant le pouvoir. Cependant présentement, trop de gens sont réduits à l'inaction sinon à des activités professionnelles et commerciales très réduites. L'encadrement politique actuel est inefficace et déficient car il ne favorise pas l'affirmation du Québec au sein de l'économie internationale, mondiale. La division des pouvoirs décisionnels entre les deux paliers de gouvernement conduit au maintien du status quo et souvent à l'affaiblissement de plusieurs secteurs où le Québec s'était affirmé. Le 24 avril 1992 IL Y A POLITIQUE ET POLITIQUE! Trop de gens désirent, ressentent le besoin d'aduler un politicien. Trop d'intervenants politiques collaborent à la création artificielle d'une "super star" politique contribuant à fausser le jugement politique, entre autres, de la population et aussi des militants politiques. L'optimisation visuelle d'un personnage politique et autres est souvent réalisée au détriment du respect de la vérité, du camouflage des faiblesses humaines et caractérielles avec le concours intentionnel ou non des médias réagissant à ces forces sociétales. Une plus grande maturité, une acceptation collective des moyens et des ressources limitées d'un humain conduirait à un encadrement plus judicieux de ces agents du pouvoir que sont les politiciens. Les milieux d'affaires bien établis dans un ou des créneaux consolident constamment leurs acquis à tous les plans en scrutant toutes les avenues possibles, en évaluant la pertinence et la rentabilité de telle ou telle alternative tout en manifestant le plus de réalisme possible dans l'appréciation des ressources disponibles en rapport avec de nouveaux défis envisagés. L'estimation à leur juste valeur des performances et des résultats antérieurement obtenus représente une assise fondamentale à une telle démarche. De plus en plus de gens identifient et déplorent pour ne pas dire décrient que des dits spécialistes souvent au langage peu accessible au public utilisent leurs connaissances pour servir d'abord ou exclusivement leurs intérêts soit professionnels, soit personnels et ainsi asservir la population. Ces intervenants sociétaux aux points de vue officiels fréquemment divergents favorisent la création de climats flous et imprécis de même que le maintien du status quo en diverses matières dont celles constitutionnelles. Le non respect de la réalité ou du moins l'absence de recherche de données réalistes conduisent à des résultats de nature éphémère et de portée restreinte affaiblissant globalement notre société relativement à d'autres dont les dirigeants font preuve de pragmatisme, de clairvoyance basée sur des éclairages réalistes et recherchés par ceux-ci, leur facilitant la définition de projets de société, des modalités de réalisation et de l'évaluation des projets définis et acceptés collectivement. Le 24 avril 1992 UNE FORMULE RÉFÉRENDAIRE RELATIVE À LA SOUVERAINETÉ DU QUÉBEC Imprimez un ou des exemplaires avant de compléter NOUS, SOUSSIGNÉS, CITOYENNES ET CITOYENS DU QUEBEC RÉCLAMONS L'INDÉPENDANCE DU QUEBEC. NOUS DEMANDONS LA TENUE SOIT D'UN REFERENDUM, D'ICI LA FIN D'OCTOBRE 1992, SOIT D'UNE ELECTION RÉFÉRENDAIRE. NOUS DEMANDONS QUE LA QUESTION POSÉE SOIT LA SUIVANTE: JE DÉSIRE LE STATUT D'INDÉPENDANCE POUR LE QUEBEC. OUI ___ NON ____ NOM ADRESSE TÉLÉPHONE ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ A retourner au Président, Assemblée Nationale du Québec, Hôtel du Parlement, bureau 1,30, Québec (Québec) G1A 1A4 Téléphone: (418) 643-2820 et télécopieur: (418) 643-3423 LES GRAPPES INDUSTRIELLES: NOUVELLE APPROCHE OU NOUVEAU LANGAGE? _______________________________________ Parler de grappes industrielles n'est-ce pas discuter de secteurs industriels? L'expression "grappe" adaptée au milieu industriel illustre un regroupement sectoriel! Les éléments intéressants observés à ce sujet consistent entre autres à une certaine concertation, une définition progressive des grappes ou secteurs ainsi que la collecte de données afférentes facilitant une certaine révision de la planification des principaux secteurs industriels québécois ainsi que l'instauration d'une certaine dynamique, cinétique. Espérons que les résultats des efforts dédiés actuellement à ces activités produiront les fruits escomptés (mûrs); un développement technologique et économique ordonné et accéléré. Le 9 juillet 1992 PRÉSIDENT ELU AU SUFFRAGE POPULAIRE; OUI OU NON! Pourquoi ne pas élire notre Président en votant directement et personnellement pour un candidat à ce poste? Les procédures et les mécanismes électoraux le permettent. Il s`agit de voter à l`assemblée annuelle de l`Ordre pour cette proposition! Un candidat à la présidence pourrait alors présenter son programme électoral, ses projets tout comme le font présentement les candidats aux postes d`administrateurs. Au nombre de vingt, ces administrateurs assistés des quatre autres administrateurs représentants le public élisent les cinq membres du comité administratif. Les membres du Comité administratif et surtout le Président exercent une influence prépondérante sur les projets à réaliser à court, à moyen et à long terme. Cependant, les administrateurs débattent ces sujets et décident des meures à adopter selon la définition des responsabilités définies légalement. Les membres de la direction générale et les administrateurs à l`instar de plusieurs secteurs de la société craignent les changements majeurs potentiellement initiés par un président élu. Un président élu pourrait être moins au fait des projets en cours et projetés, des procédures existantes, ... et il en résulterait des perturbations et possiblement la non acceptation de celui-ci. D`autre part, les membres ont le droit et le devoir de choisir démocratiquement leurs représentants ainsi que les modalités d`élections. S`ils jugent devoir modifier ces modalités afin d`influencer plus directement les orientations, la gestion des affaires de l`Ordre, ils peuvent et ils se doivent de le faire. Au cours des ans, des valeurs, des orientations sont définies par les dirigeants de l`Ordre et une certaine continuité en résulte. Certains membres pourraient privilégier d`autres valeurs, d`autres approches et même percevoir une certaine stagnation de leur Ordre en diverses matières. Des études de perception sont effectuées afin de déceler le degré de satisfaction et d`insatisfaction des membres-répondants. Présentement, le président élu par le Bureau agit comme porte-parole et il représente en principe les tendances majoritaires dans les domaines de la planification et du développement, des affaires professionnelles et corporatives. Un administrateur jouit d`un plus grande liberté d`expression que le président qui doit représenter des points de vue majoritairement reconnus au Bureau. Cependant, l`importance généralement accordée aux propos d`un administrateur est moindre ainsi que les opportunités de publication, de diffusion de ses opinions. Certains ordres professionnels élisent un président appelé à exercer le rôle de directeur général. Un président et directeur général jouit non seulement le rôle politique mais également le rôle de gestionnaire, d`exécutif; ainsi il constitue le pivot de l`Ordre, le personnage le plus influent et il est directement imputable aux membres. Notons qu`un directeur général ayant occupé à temps plein et efficacement cette fonction bien rémunérée durant quelques années face à des administrateurs élus, des bénévoles à temps partiel même pour un mandat de trois ans, en vient à fortement influencer les décisions d`affaires courantes et d`autres natures. Dans le cadre organisationnel actuel, un futur président de l`Ordre ne saurait s`aliéner le directeur général sans en subir de sérieuses conséquences. Il s`avert important que les membres votant à l`assemblée annuelle soient sensibiliser à cette situation; toutefois cette décision leur appartient, nous appartient! Un président élu par la base, par les membres en principe et en pratique selon son expérience et ses connaissances du milieu exercerait une autorité morale et disposerait d`une position ascendante auprès des instances de l`Ordre. Odilon Talbot, ing. Administrateur de l`OIQ Le 10 juin 1992 Retouché le 19 juin 1992 Boucherville, le 28 août 1992 Madame Lise Théberge Ordre des ingénieurs du Québec 2020, rue University, 18e étage Montréal, Québec H3A 2A5 Objet: Brèves notes relatives au mémoire de l`Ordre au Conseil des universités ____________________________________ Madame Théberge, Le Bureau a demandé des commentaires écrits au sujet du mémoire de l`Ordre au Conseil des universités ce qui justifie la présente. Je crois qu`il serait utile de préciser dans le mémoire qu`il s`agit du Conseil des universités du Québec car au moins un administrateur croyait que l`on referait aux universités canadiennes. A la page 8, on devrait lire "en 1990 trois documents". Le nombre considérable d`années de formation au Québec relativement aux milieux anglophones canadiens et américains m`appert questionnable quoique la création des CEGEP ait réduit le cloisonnement professionnel c`est-à-dire qu`heureusement une gamme plus vaste de professions est offerte aux étudiants. Le mémoire semble ne pas inclure une description des importants rôles délégués par l`Ordre des ingénieurs du Québec au Conseil canadien des ingénieurs. Ces fonctions devraient être directement assumées par l`Ordre ce qui permettrait une cohésion accrue dans le secteur du génie. Les activités universitaires de recherche et de développement en collaboration avec des partenaires industriels et gouvernementaux doivent être examinées afin d`éviter les conflits d`intérêts ainsi que l`apparence de tels conflits tout en favorisant les échanges scientifiques et technologiques. Au sujet des programmes de doctorat, j`éprouve des appréhensions quant à une évaluation peu liée au développement socio-économique du Québec. Les programmes de formation aux niveaux des trois cycles universitaires devraient être harmonisés en un programme global cohérent. Le choix d`une carrière est fortement influencé par les succès académiques dès le niveau primaire et surtout au "secondaire". L`enseignement des sciences et l`encadrement des adolescents et adolescentes vivant des développements physique et intellectuel importants sont primordiaux à la poursuite de leurs études dans des secteurs scientifiques. Mieux vaut investir dans des mesures d`appui, d`accompagnement que dans la récupération des décrocheurs (es) même si ces dernières sont nécessaires. La majoration des exigences du ministère de l`Education du Québec au niveau secondaire (de 50 à 60%) sans mesures significatives d`accompagnement, entre autres, a contribué au grand nombre d`insuccès au niveau secondaire. Le nombre de gradués universitaires est conséquemment trop faible. J`ose espérer que ces quelques remarques faisant suite à la lecture dudit mémoire seront appréciées et je vous prie d`agréer, Madame Théberge, l`expression de mes sentiments distingués. Odilon Talbot, ing., M. Sc. AUTRES PRÉOCCUPATIONS PERTINENTES Pour les finissants des CEGEP, l`enseignement du français reçu
au primaire favorisait l`expression orale basée sur la phonétique.
Au secondaire, l`orthographe et la grammaire étaient enseignés
à la dernière année. Les professeurs de CEGEP refusant
d`enseigner l`orthographe et la grammaire, des centres de perfectionnement
durent assumer cette tâche. Il semble pénible de refuser à
un étudiant la poursuite de ses études universitaires à
ce stade avancé de leur formation. De telles approches pédagogiques
contribuent peu à l`apprentissage efficace du français et
à faire apprécier cette matière académique
importante. ATTENDU QUE des situations problématiques dans plusieurs institutions universitaires; McGill, Concordia, ... ont été portées à notre attention; ATTENDU QUE des chercheurs universitaires enseignent, obtiennent des aides financières institutionnelles, gouvernementales, industrielles, effectuent de la recherche, diffusent les résultats de ces recherches, créent des compagnies ou entreprises afin de gérer ces activités et commercialiser les produits développés, ... IL EST PROPOSE QUE l`Ordre encourage les directions des écoles de génie du Québec à examiner les activités universitaires de recherche et de développement effectuées en collaboration avec des partenaires industriels et gouvernementaux afin d`éviter les potentiels et actuels conflits d`intérêts ainsi que l`apparence de tels conflits tout en favorisant ces échanges scientifiques et technologiques. Odilon Talbot, ing., M. Sc. P.S. Extrait de brèves notes relatives au mémoire de l`Ordre au Conseil des universités en date du 28 août 1992 LE TUMULTE DU LAC MEECH _______________________ Je serais surpris qu'au dernier moment les anglophones du Canada n'approuvent pas les cinq faibles demandes du Québec lors de la ratification de l'Accord du lac Meech car, présentement, les canadiens anglais profitent et dominent les marchés québécois. D'ici, là, ils négocient à la baisse afin d'obtenir plus et de plus en plus tout comme les anglophones du Québec font à une échelle ré- duite mais d'une façon très efficace. La démarche de cinquante pour-cent des québécois francophones ayant rejeté la confédération canadienne est donc artificiellement appuyée par bon nombre d'anglophones du reste du Canada qui souhaitent que les francophones s'autodéterminent et cessent de les déranger en raison de leurs spécificités; langues, droits, etc. D'un point de vue francophile, seulement les francophones fédéralistes se croiront frustrés par l'autodétermination du Québec. Cependant, leur prises de position sont souvent stratégiques car ils i) ne réalisent pas l'importance de créer ou de solidifier les as- sises de la société québécoise francophone et considèrent les marchés québécois comme acquis. ii) oeuvrent au Canada anglais et ils veulent continuer à soigner leurs relations d'affaires et autres au Canada anglais. On observe qu'aux Etats-Unis, même dans un contexte de libre-échange, une société doit surveiller sinon sauvegarder les intérêts de ses membres. Le Québec ne possédant pas tous les pouvoirs décisionnels (morcelés entre le fédéral et le provincial) peu difficilement défendre ses intérêts. La dynamique de notre système fédéraliste favorise continuellement les intérêts du groupe majoritaire au Canada. Les anglophones préfèrent un Canada incluant le Québec et ils négocient à rabais l'encadrement du Québec dans la constitution canadienne. Ils joueront leurs "cartes" au dernier moment et la société francophone québécoise n'en sera que plus assimilée au milieu anglophone canadien et nord américain. Après Trudeau et Mulroney qui sera le prochain mandataire de la majorité anglaise du Canada; le principal agent "intégrateur" de la minorité francophone? Monsieur Chrétien semble efficace et motivé à assumer cette fonction des mieux rémunérées et des plus prestigieuses. Si les québécois francophones, surtout les décideurs, prêtaient autant d'attention aux propos de leurs congénères (Société Saint- Jean Baptiste, Mouvement national des québécois, parti Indépendantiste, ...) qu'à ceux des anglophones ou des proanglophones (Alliance Québec, parti Egalité, parti Unité, parti Libéral, etc.), l'indépendance aurait été "vendue", depuis longtemps, à la population québécoise par les nombreux ténors indépendantistes; Rhéaume, Bourgault, ... et elle aurait été réalisée à ce jour. QUE PENSER DE LA PRÉSENTE CAMPAGNE VISANT A GARDER LE QUEBEC DANS LE CANADA? Les dirigeants politiques tant du Canada que du Québec ayant décrochés leurs postes des plus intéressants et importants dans un contexte fédéraliste contribuent à maintenir un tel système requérant le moins d'efforts intellectuels possible. En laissant, nos affaires largement administrées par d'autres, en appliquant les mêmes politiques dans plusieurs secteurs d'activités et même en cédant plusieurs pouvoirs, nos dirigeants politiques québécois amenuisent l'importance du Québec et de la société québécoise afin de conserver leurs postes, leurs acquis personnels. Les tactiques employées par le parti Libéral du Québec, dans un premier temps, flirter avec la souveraineté et développer une faction favorable à cette thèse, pour ensuite, forcer les décisions à saveur fédéraliste en organisant une mobilisation conjoncturelle des éléments fédéralistes du parti lors d'un congrès spécial, sont porteuses d'agitations sociales sinon de violence à court ou à moyen termes. Les éléments jeunes et dynamiques de la société et les militants fidèles à leurs convictions ne sauront demeurer passifs face à ce bâillonnement organisé par leurs aînés qui perpétuent ces techniques conduisant à l'asservissement du Québec. Aucun parti n'est exempt de ces tentations, de ces réflexes d'autodéfense et de maintien du statu quo. Le parti Québécois, alors sous l'égide de M. Lévesque, en avait fait autant, rappelons nous le renéremdum et le beau risque canadien. La tactique "diviser pour régner" est encore de mise. Les dirigeants actuels sont attirés par la carotte, le pouvoir à tout prix. Pourtant, nous les payons pour défendre nos intérêts! Dans un avenir prochain, nous seront appelés, amenés à répondre négativement à une démarche fédéraliste, la dernière entente fédérale. En termes d'affirmation de la société québécoise, on ne saurait se réjouir d'un tel recul potentiel. Les leaders souverainistes et les souverainistes soulignent d'abord le caractère associationniste de leur proposition car ils craignent et n'assument pas eux-mêmes l'aspect affirmationiste d'une démarche souverainiste et préférablement indépendantiste. Comment vendre cette option et en convaincre la population si ces leaders ne s'affirment pas capables et désireux d'assumer les responsabilités additionnelles et complémentaires à celles déjà confiées, obtenues, arrachées au pouvoir centralisateur fédéral. Le Québec, ses leaders doivent démontrer leur détermination à assumer tous les pouvoirs de l'état du Québec requis à l'épanouissement de la société québécoise à court, moyen et long termes. Nos partenaires, nos interlocuteurs internationaux n'en attendent pas moins de nous car c'est ainsi qu'ils administrent leurs affaires et créent leur avenir collectif. Souhaitons ardemment que le Québec dira non au Canada en tant que composant minoritaire et qu'éventuellement il se prononcera majoritairement en faveur d'un rôle de partenaire égal entre états souverains, indépendants. Il nous faut poursuivre chacun d'entre nous notre démarche affirmationiste à l'instar de celle du Général Ménard à qui récemment les dirigeants politiques déniaient la reconnaissance de la collectivité et les honneurs afférents à ses états de service militaires. Combien d'entre nous sont ainsi négativement traités en raison de nos croyances politiques alors que d'autres reçoivent des attributions peu ou pas méritées suite à des appuis favorables au statu quo fédéraliste. Non au Canada! Oui au Québec! Oui à la société québécoise! Oui à l'affirmation de notre personnalité et avenir collectifs! Le 29 août 1992 Paru dans La Relève le 10 octobre 1992 COMMENTAIRES SOLLICITÉS ET ADRESSÉS A LA BANQUE ROYALE (suite à l'assemblée annuelle) Suite à l'indépendance du Québec, la Banque Royale devra s'adapter à ce nouveau contexte politique. A titre de citoyen corporatif québécois pourquoi ne pas vous y adapter dès maintenant. Des dirigeants grassement payés entre autres par les québécois devraient représenter les valeurs de la société québécoise et éviter de se cramponner dans un status quo représentant des points de vue dépassés. Des leaders plus clairvoyants et moins coupés du citoyen moyen, défendraient mieux les intérêts des actionnaires et de la Banque Royale. Un club de millionnaire ne constitue pas nécessairement un excellent conseil d'administration! REFERENDUM 1992 ET LA SOUVERAINETÉ _________________________________ Le Parti Québécois prévoit dépenser plus de quatre millions de dollars durant le référendum 1992 sans promouvoir officiellement la souveraineté, l'objectif principal du Parti. Est-il acceptable que le Parti mettre en veilleuse la souveraineté du Québec tout en sollicitant financièrement ses membres se référant à un futur pays? L'entente proposée est inacceptable au Québec car elle fut développée dans un cadre fédéraliste; le Québec contre dix partenaires de culture différente. Même un chef expérimenté tel Bourassa ou Parizeau ne saurait obtenir plus que le Canada anglais et les autochtones veulent bien accorder au Québec. Des négociations entre deux groupes ethniques sont la solution acceptable et valable pour ces deux sociétés. Grâce à la nouvelle technologie dans le domaine des communications et à certaines initiatives de fonctionnaires, nous avons pu connaître un peu mieux le déroulement des négociations de la dernière entente fédérale. La population québécoise s'en trouve mieux renseignée. Lorsque le Québec sera indépendant, tous ses pouvoirs lui appartiendront. Est-il besoin de le mentionner! Présentement, les pouvoirs du Qubébec sont arrachés au gouvernement central qui désire en rien voir ses attributions réduites. Au contraire! Un Québec indépendant négociera, les ententes favorisant son épanouissement, son rayonnement, sa croissance culturelle, économique, ... avec les gouvernements représentant d'autres groupes ethniques dont les intérêts convergent avec ceux du Québec. En tout temps, les faiblesses du régime fédéral actuel (réel carcan) et les conséquences désastreuses pour le Québec doivent être dénoncées par un Parti indépendantiste sinon souverainiste. Espérer une souveraine association économique efficace du Québec et du Canada sans un appui populaire à l'indépendance du Québec, sans un mandat de gouverner le Québec en tant que pays est illusoire et utopique. Négocier à l'intérieur du Canada, c'est négocier à genoux comme nous le confirme les dernières tractations fédérales. Un leader fédéraliste ou associationniste plus tôt qu'un autre ne saurait influencer sérieusement les échanges, les relations Québec-Ottawa et les développer significativement au plan international. D'autres faiblesses du processus actuel et par tant du système fédéraliste devraient être soulignées durant cette période référendaire. Soulignons que plus le Parti Québécois parle de M. Bourassa même d'une façon négative, plus il contribue à sa présence publique. Mieux vaut à mon humble avis de dire non à l'entente fédérale qu'à Bourassa. Rappelons que les hommes politiques passent mais les institutions politiques perdurent malheureusement dans le cas du Québec. Le culte des personnalités biaise également le débat actuel. Une autobiographie de M. Parizeau aurait été plus révélatrice de sa personnalité qu'une biographie dont le but est d'abord la rentabilité de la publication (profit et appui politique). Si M. Parizeau n'avait pas voulu de cette biographie, il n'en aurait pas effectué la correction, la révision en temps opportun. Si la souveraineté avait été mise en veilleuse par l'ancien chef du PQ, les anciens orthodoxes du Parti auraient sûrement réagi fortement. Maintenant que ces derniers conduisent les destinées du PQ, personne ose questionner leur orthodoxie. L'attrait du pouvoir existe pour tous, fédéralistes et souverainistes. Suite au référendum, les militants et la population seront amenés à croire que l'entente aurait pu être entérinée par le Québec n'eut été le déni de l'objectif du Parti pour la période référendaire. Quelle façon de promouvoir l'indépendance! Obtenir un succès à ce prix contribuera à l'avancement de qui, de quelle cause? Malgré, le mérite et la valeur des dirigeants politiques et le respect de leur autorité, les militants et les citoyens conservent la tâche ardue et audacieuse de surveiller les mesures prises et évaluer les résultats obtenus par nos "leaders" élus selon des procédés les plus démocratiques possibles. En bref, l'entente fédérale amenuise le Québec au rang d'une province comme les autres provinces et éventuellement territoires. Les efforts concertés des autres provinces et territoires visent inlassablement à intégrer le plus rapidement possible le Québec, cette société à la majorité canadienne anglaise. Il s'agit d'une caractéristique, d'un phénomène inhérent au régime politique fédéral comme le veut la synergie d'un tel système politique. Le 5 octobre 1992 Révision mineure le 14 octobre 1992 Ex-président de comté du Parti Québécois Administrateur élu à l'Ordre des ingénieurs du Québec Paru dans La Relève le 24 octobre 1992 NOTES PRÉLIMINAIRES RELATIVES AU PROJET D`INTERVENTION DE L`ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUEBEC A LA COMMISSION PARLEMENTAIRE SUR L`ENERGIE (à l`attention des membres du Bureau) ________________________________________________________________ L`orientation suggérée dans le projet d`intervention de l`Ordre à la commission parlementaire sur l`énergie nous appert comme un retour à d`anciennes pratiques en cette matière. Privatiser les réseaux de distribution d`électricité et, en partie, la production conduiraient probablement à transférer ceux-ci à des intérêts non québécois. La qualité de service subirait très probablement une baisse dans les régions éloignées, situation qui prévalait avant la nationalisation de l`électricité. Il vaudrait mieux que la compagnie d`Etat représentant un monopole soit gérée à la plus grande satisfaction des citoyens et des ingénieurs québécois. Une gestion plus efficace, flexible et mieux intégrée socialement de cette entreprise de services publics s`avère nécessaire. Les conditions salariales et de travail à l`Hydro-Québec créent beaucoup de jaloux; ces employés ont, entre autres, échappés au couperet gouvernemental qui s`est abattu sur les employés de la fonction publique. L`Hydro-Québec constitue un outil de premier ordre dans le développement économique du Québec, outil aux mains des québécois. Les questions environnementales semblent trouver des réponses de plus en plus satisfaisantes tant au Québec, qu`au Canada, aux Etats-Unis, en Europe et ailleurs. Déjà, les travaux de réalisation des ouvrages hydro-électriques sont de plus en plus, la responsabilité partagée d`entreprises internationales et de moins en moins québécoises. Ainsi, les transferts de technologies s`effectuent, à mon humble avis, surtout en sens inverse, vers d`autres pays. Ces partenaires représentent d`excellents compétiteurs sur les marchés internationaux. A l`instar des japonnais, et des américains, les québécois devront apprendre à protéger leurs acquis, leurs créneaux, leurs avantages comparatifs et leurs marchés. Les allemands également à l`aide de mesures réglementaires maintiennent, aux dires de plusieurs intervenants, leurs ascendants sur l`économie nationale. Le potentiel hydro-électrique du Québec est une ressource naturelle qui doit être utilisée afin de favoriser son développement économique, lit-on dans le projet d`intervention de l`Ordre. De plus, on ajoute que "l`exportation des excédents d`électricité et les industries à force consommation sont des marchés qui permettent de réaliser cet objectif". Pourquoi ne pas favoriser les entreprises québécoises créatrices d`emplois, contribuant significativement à la valeur ajoutée des produits, au développement durable, ... D`autre part, le prix de vente de l`électricité ne devrait pas permettre aux américains et autres partenaires économiques québécois de concurrencer plus facilement notre économie dans le cadre du libre-échange. Le 19 octobre 1992 Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l`OIQ P.S. La salle des administrateurs pourrait porter le nom de Bournival. PROJET D`ALLOCUTION PRÉPARÉ A L'OCCASION DU FROMAGES ET VINS ORGANISE PAR LA RÉGIONALE PLEIN-SUD PRÉVU LE 27 NOVEMBRE 1992 ________________________________________________________________ En tant qu`administrateur élu, et tout en respectant la confidentialité des débats du Bureau, j`aimerais brièvement soumettre à votre attention les points suivants. Après presque trois ans au Bureau, j`ai entamé une réflexion sur la délégation des fonctions d`acrréditation des programmes de génie et des conditions d`admission assumées par le CCI. Est-ce que la mobilité des ingénieurs entre le Québec et le Canada anglais a été obtenu par cette délégation de pouvoirs du gouvernement du Québec à l`OIQ et ensuite au CCI en ces matières? Le CCI se préoccupe t-il des pays francophones, de notre voisin américain, de nos voisins newyorkais, ....? L'implication accrue dans des dossiers conjoints, OIQ-CCI relativement à l`acceptation des géophysiciens et des géologues comme membre de l`Ordre des ingénieurs du Québec, le partage des responsabilités professionnelles avec les technologues, ... monopolise beaucoup d`énergie, de temps et de ressources de l`OIQ. D'autres part, les représentations du CCI atténuent l`impact des relations publiques de l`Ordre comme tel, par exemple, au sujet de ladite pénurie d`ingénieurs. Je vous encourage à faire de même; à questionner les modes de fonctionnement actuels de l`Ordre afin de les bonifier. Plusieurs d`entre vous disposent de données et d`éclairages particuliers sinon prévilégiers et vous devez les partager avec vos administrateurs régionaux et particulièrement ceux du Bureau. Les régionales jouent un rôle de plus en plus important forçant et imposant des ajustements structurels à l`Ordre. Elles s`imposent par leur dynamisme, leur proximité des membres de l`Ordre et leurs résultats en termes qualitatifs et quantitatifs. Les régionales sont bien situées, positionnées dans l`organisation pour s`impliquer localement, ajouter à la synergie régionale et favoriser concrètement les valeurs et les intérêts de la profession, notamment, en s`impliquant au sein de plusieurs associations, en devenant des intervenants utiles, disponibles sinon nécessaires à la vie économique et sociale de la région. A l`instar de d`autres membres de l`Ordre, personnellement, je me suis permis de livrer à la presse mes vues politiques relativement au dernier référendum. La presse locale a donné écho à mes propos. Ma position se veut favorable à défense de l`autonomie du Québec tout comme celle que je présente au Bureau de l`Ordre des ingénieurs du Québec. Ce soir, nous sommes réunis pour festoyer et il est heureux que se soit en grand nombre que nous le faisons. Bonne soirée à tous! Et à bientôt! Le 26 novembre 1992 Odilon Talbot, ing. Administrateur de l`OIQ P.S. Participation refusée par le secrétaire et directeur général de l'Ordre ainsi qu'à la rencontre d`appui à la Cité de l`espace de la Montérégie. ATTENDU QUE le Bureau a été informé des échanges épistolaires entre l'OIQ et les ministres et en particulier le ministre Daniel Johnson; ATTENDU QUE le Président de l'OIQ se réfère abondamment, fréquemment aux ministres dans ses éditoriaux publiés dans le PLAN et a exercé des pressions particulières sur l`un deux, notamment, le ministre Johnson; ATTENDU QUE le Président et les membres du Comité administratif ainsi que le Secrétaire et Directeur général se doivent renseigner le mieux possible les membres du Bureau de l`état des dossiers et éviter la désinformation de sujets qui leur sont pénibles; IL EST PROPOSE QUE la réponse du ministre Johnson soit remise aux administrateurs lors de la prochaine réunion de la Commission des Affaires corporatives et du Bureau. Le 12 décembre 1992 Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l'OIQ Membre de la Commission des affaires corporatives NOTE: La demande d'un exemplaire de la réponse du ministre Johnson fut effectuée à la dernière rencontre de la CAC ATTENDU QU'il a été établi au dernier Bureau qu'un directeur du CCI agit également comme consultant embauché par ce dernier; ATTENDU QUE l'OIQ dispose de règlements défendant au personnel à son service de briguer les postes d`administrateur; ATTENDU QUE l'OIQ contribue substantiellement et de façon accrue au financement et aux activités du CCI; IL EST PROPOSE QUE l'OIQ suggère au CCI de se doter de tels règlements. Le 12 décembre 1992 Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l'OIQ Membre de la Commission des affaires corporatives DÉMOCRATIE OU APPARENTE DICTATURE! _______________________________________________________________ Nos institutions dites démocratiques ne cachent-elles pas un aspect fonctionnel foncièrement dictatorial? Les députés élus doivent prêter serment à la reine et pourquoi pas au peuple duquel ils sont issus? Ils sont contraints de respecter les orientations définis par le caucus du parti au risque de se voir exclus de celui-ci. Les ministres sont soumis à des contraintes encore plus exigeantes. Les intérêts des gens qui ont élus les députés sont-ils bien servis? Difficilement car à chaque niveau hiérarchique des valeurs sont définies reflétant les intérêts des membres du groupe et elles constituent les bases opérationnelles de ces intervenants. Les intérêts des individus, des militants, des députés, des ministres, des partis ne convergent pas fréquemment. Les exigences de confidentialité plus ou moins exigeantes à divers niveaux hiérarchiques privent les intervenants d'informations bidirectionelles ou multidirectionnelles et elles conduisent à une perte de confiance des régimes politiques et des politiciens, une désaffectation des militants, une faible participation aux scrutins populaires, ... Dans les organismes de moindre importance, les dirigeants doivent prêter un serment de confidentialité. Lorsque l'on sait que le choix des principaux dirigeants est souvent dicté par leur adhérence aux valeurs et aux intérêts du parti gouvernemental, il est facile de réaliser que la pyramide du pouvoir gouvernemental est largement favorisée par un certain bâillonnement des officiers même élus, des multiples organismes à caractère communautaire, professionnel, économique, ... Nos fonctionnaires contraints à la discrétion dans l'exercice de leurs tâches auraient sans doute moins à cacher, à ravaler si la classe politique véhiculait ouvertement les informations significatives au lieu de jouer au camouflage organisé officiellement. Comment définir des politiques réalistes, s'attaquer aux vrais problèmes de la société, ... si les ressources sont allouées à camoufler la réalité, à solutionner des problèmes superficiels sinon fictifs, ... Quelques organismes parapublics sont perçus dans la population de façons équivoques partiellement en raison de l'image baisée des rôles de ces organismes. Par exemple, l'Hydro-Québec n'est pas responsable directement de l'accessibilité des réserves autochtones, ses prix sont affectés par les taxes indirectes versées au gouvernement et par les politiques énergétiques et autres du gouvernement, ... Une plus grande liberté d'expression servirait mieux notre communauté en réduisant, entre autres, la stagnation politique, économique et sociale. Des communications accrues conduiraient à la prise de décision mieux éclairée. Les véritables défis seraient relevés et des solutions pratiques seraient plus facilement et rapidement trouvées et mises en place. Le 14 décembre 1992 Paru dans Le Devoir le 9 janvier 1993 et La Presse le 6 avril 1993 PÉTITION COLOMBIEN DE NATURE NATIONALISTE QUÉBÉCOISE Imprimez un ou des exemplaires avant de compléter NOUS, SOUSSIGNÉS, CHEVALIERS DE COLOMB DU QUEBEC RÉCLAMONS L'ARRÊT DE LA DISTRIBUTION DU KNIGHTS OF COLUMBUS MAGAZINE AU QUEBEC CAR IL S'AGIT D'UNE REVUE A FAIBLE CONTENU FRANÇAIS NOUS DEMANDONS QUE LA REVUE LE COLOMBIEN PRÉSENTEMENT DISTRIBUÉE AU QUEBEC SOIT COMPLÉTÉE, S'IL Y A LIEU, PAR DES ARTICLES ET PUBLICITÉS FRANÇAISES PROVENANT DE NEW HAVEN, CT, USA (LE SUPREME). NOM ADRESSE NO. MEMBRE _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ A retourner au Député d'Etat, 3565, rue Berri, Montréal, QUEBEC, H2L 4G5 Chevaliers de Colomb Laflèche 3809 3055 Grande Allée Saint-Hubert QUEBEC Chevaliers de Colomb Saint- Amable 536 Daniel Saint-Amable QUEBEC UNE EXPÉRIENCE AVEC LA JUSTICE MUNICIPALE (NOTES RELATIVES A LA CAUSE 92-21086-2) Au sujet du déroulement du procès, cause:92-21086-2, événement R 1920292, j'aimerais préciser que j'ai l'impression de ne pas avoir été entendu par le juge. Le jugement fut rendu sans que le juge prenne connaissance des photos du site de la remise de la contravention routière, photos prises par moi-même le 4 mars 1993 et le 6 du même mois en compagnie de mon épouse. Visiblement, il est difficile pour un agent de se remémorer les détails de telle ou telle contravention après près d'un an. D'abord, il parlait d'une filée de voitures circulant à l'arrêt et plus tard de voitures démarrant à l'arrêt. De plus, il ne se souvenait plus très bien à quelle heure la contravention avait été donnée. Des photos et des notes personnelles dactylographiées ainsi qu'un schéma illustratif du site concerné, surtout préparés par un professionnel, ajoutaient au dossier et auraient dû être considérés positivement par le juge. La présence d'un avocat, un confrère professionnel du juge, aurait probablement contribué à attirer l'attention de ce dernier. Il s'agissait d'une cause peu importante mais plus complexe que l'on aurait pu croire à prime abord. Es-ce que la nature de cette cause a conduit à l'ajournement qui s'en suivit? L'audition de telles causes est quand même informative, semble-t-il! Le 24 janvier 1993 SCÉNARIOS POLITIQUES pour 1993-94 La présence de nombreux députés bloquistes à Ottawa pourrait sécuriser la population québécoise dans le régime fédéraliste actuel. Ainsi, la pertinence de l'indépendance serait perçue comme moins urgente. La "sécurisation" des québécois à Ottawa, au Canada anglais pourrait atténuer l'importance sinon l'urgence de l'arrivée d'un gouvernement souverainiste à Québec. De plus, l'appui populaire du Québec à une souveraineté pourrait en souffrir; les québécois percevant la présence conjoncturelle bloquiste à Ottawa comme une façon de défendre efficacement leurs intérêts à ce palier gouvernemental. En fait, l'avènement d'un gouvernement souverainiste à Québec suivi d'une autre négation à l'affirmation nationale du Québec lors d'un référendum concernant la souveraineté résulteraient, à nouveau, de la "sagesse" proverbiale des québécois prônant un Québec fort au sein d'un Canada uni. Par surcroît, une victoire éclatante des bloquistes accompagnée d'une piètre performance du Parti Québécois favoriseraient une prise en contrôle éventuelle par les dirigeants du Bloc Québécois ou le retour des amateurs du "beau risque fédéraliste". Le Canada anglais serait sûrement impressionné par une représentation significative des souverainistes à Ottawa. La démarche souverainiste serait accréditée et reconnue comme sérieuse. Leur réaction face à une telle présence "étrangère" et intrusive pourrait s'avérer prématurée et théorique car l'indépendance se fera à Québec et non à Ottawa. Sous un optique différent, la présence modérée des bloquistes à Ottawa assurait une certaine défense des options souverainistes québécoises majeures complémentant la démarche du Parti Québécois. Par suite, les bloquistes élus seconderaient de leur mieux leurs confrères souverainistes à Québec lors des prochaines élections en s'inspirant du programme du Parti Québécois. Lors du prochain référendum sur la souveraineté, les bloquistes atténueraient à la mesure de leurs moyens l'impact fédéraliste habituel en de telles circonstances. Notons que les ressources souverainistes sont limitées et qu'un certain essoufflement résulterait possiblement lors de deux campagnes électorales rapprochées préalablement à un référendum national québécois. Ce lourd processus nous amène à souhaiter que la souveraineté préconisée par le Parti Québécois est et sera la plus complète possible et non un simulacre de souveraineté-association "cocottée", conçue et planifiée à la canado-américaine en arrière-plan (GRC-CIA) au détriment du peuple québécois; d'un point de vue économique, mieux vaut qu'elle le soit à l'américaine. Une présence significative mais non massive des députés bloquistes contribuerait, peut-être, une situation souhaitable car les québécois se croiraient encore vulnérables face au Canada anglais et ces députés souverainistes joueraient quand même un rôle à la promotion de la souveraineté sans antagoniser inopinément nos amis du Canada anglais. D'autant plus que l'objectif de la démarche bloquiste n'est pas la prise du pouvoir fédéral. Boursier du Commonwealth, Ex-président du PQ dans le comté de Bertrand Administrateur à l'Ordre des ingénieurs du Québec Le 24 janvier 1993 Boucherville, le 27 janvier 1993 Monsieur Michel Valiquette Communication et Affaires publiques Société d'énergie de la Baie James 500, boul. René-Lévesque ouest, 25e étage Montréal (Québec) H2Z 1Z9 Monsieur Valiquette, Ma visite à Laforge-1 m'a inspiré les quelques lignes anodines suivantes et je me permets de vous les transmettre tout en essayant mon nouveau télécopieur. Si vous trouvez un petit coin de disponible dans votre très intéressant et pratique périodique "Energies", je vous suggère en arrière-plan, sous cette brève note, une photo des installations domiciliaires du site et de la forêt environnante. Je vous remercie pour l'agréable et instructive visite des travaux de la centrale et vous prie d'agréer, Monsieur Valiquette, l'expression de mes sentiments les meilleurs. ATTENDU QUE de nombreux ingénieurs et fonctionnaires fédéraux effectueraient des travaux d`ingénierie au Québec sans être membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec, nous informe t-on. ATTENDU QUE le CCI oeuvre au niveau canadien et que l`OIQ subventionne largement cet organisme (plus de 200 000$). ATTENDU QUE l'OIQ est incapable de forcer ces fonctionnaires fédéraux à adhérer à notre Ordre car les lois fédérales ont préséance aux lois québécoises, nous dit-on. ATTENDU QUE l'OIQ pourrait ainsi bénéficier d`un rayonnement accru dans ces milieux et de revenus additionnels. IL EST PROPOSE QUE LA COMMISSION DES AFFAIRES PROFESSIONNELLES QUE recommande au Bureau de demander au CCI de promouvoir d'une façon efficace l'adhésion des fonctionnaires fédéraux à l'OIQ. Le 17 février 1993 Odilon Talbot, ing., M. Sc. Administrateur de l'OIQ Membre de la Commission des affaires corporatives Boucherville, 1 mars 1993 Monsieur Luc Sirois Responsable de la rédaction du Plan Régional Régionale Plein Sud, OIQ Monsieur Sirois, Tel que discuté avec Madame Légaré, je vous achemine une note publicitaire que j`aimerais présenter dans le prochain Plan régional de la régionale Plein Sud (Rive-Sud) de l`Ordre des ingénieurs du Québec. J'apprécie votre appui à mes humbles initiatives visant à accroître le rayonnement et l'efficacité de notre association. Espérant que cette initiative s'avéra heureuse pour notre association, je vous prie d`agréer, Monsieur Sirois, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Odilon Talbot SI LA CULTURE HISPANIQUE VOUS INTÉRESSE? Si vous vous exprimez un peu en espagnol et désirez parler espagnol ainsi qu'améliorer votre connaissance de la culture hispanique, vous pouvez joindre l'association des amis de la culture hispanique de Boucherville. Si vous parlez couramment espagnol, les ingénieurs québécois sont intéressés à partager vos connaissances de votre pays d'origine et de votre langue. Odilon Talbot, ing. LA CULTURE HISPANIQUE VOUS INTÉRESSE? ¡Hola! ¿Habla español un poco? ¿Quiere praticar y conocer más la cultura hispanica? ¡Si! Hàgase membro de la asociación de amigos de la cultura hispànica de Boucherville. Teléfono: ¿Habla corrientemente español? ¡Si! Quebequenses quieren compartir con Uds sus conocimientos sobre su pais y de su idioma! Sr ingeniero Odilon Talbot Enero 1993 UN PETIT MOT D'UN VISITEUR Lors d'un visite inpromtue, nous avons découvert avec ravissement Laforge-1 sous les conditions hivernales du moyen-nord. Un voyage aérien ponctué de multiples escales, nous avait permis de juger de la progression climatique relativement au climat montréalais. Le tapis de neige blanche omniprésent et les frêles épinettes distancées, clairsemées composaient l'encadrement du site. Un chantier bien implanté avec des installations domiciliaires, communautaires, des travaux de construction avancés représentaient un site très accueillant à des visiteurs surtout durant la période des Fêtes et s'avérait propice aux échanges amicaux. Salutations aux laforgeoises et laforgeaois rencontrés en cette occasion. J. et O. Photo paru dans le Plan Nombre de visiteurs depuis le 25 janvier 1997: |