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J. O. TALBOT ENR.















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SUJETS À CARACTÈRE POLITIQUE













Conception et réalisation

J.. O. TALBOT ENR.

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ANNÉES 1982-1990

RECUEIL D'ARTICLES

COLLECTION OF ARTICLES

COLECCIÓN DE ARTICULOS

(suite 4)

Boucherville, le 27 janvier 1996

Monsieur/Madame,

Ayant cumulé un recueil d'articles et de correspondances pour la période 1960-96, je me permets de publier électroniquement celui-ci maintenant que la technologie l'a rendu possible en attente d'une offre raisonnonable d'un éditeur.

Il s'agit de très nombreux échanges épistolaires témoignant du contexte québécois à partir du vécu d'un professionnel.

En raison du grand nombre d'écrits et la diversité des sujets abordés un choix pourrait conduire au traitement d'un sujet en particulier.

Je demeure à votre disposition et vous prie d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

RECUEIL D'ARTICLES

ET CORRESPONDANCES

COLLIGÉS CHRONOLOGIQUEMENT

RÉDIGÉ PAR ODILON TALBOT

(SUITE 4)

Tous droits réservés

FAITS DÉCOUVERTS ET TYPIQUES DU TRAVAIL DE BÉNÉVOLES

A- Perte ou vol d'argent lors de la campagne de financement de 1981 (au printemps 1981). Les argents recueillis auprès de la population doivent servir au financement des partis politiques et être soumis à un contrôle adéquat. Le fait fut mentionné à l'assemblée générale du comté et apparaît aux états financiers de l'année correspondante.

B- Cautionnement excédant la limite de 3 000$ effectué en 1981. Seul un électeur peut se porter caution et il ne peut le faire que jusqu'à concurrence de 3 000$ (L.R.Q. 1974, chapitre F-2, art. 65). Même si la loi a été changée, la loi a été violée au moment du cautionnement. Ces deux problématiques observées et partiellement résolus ne sont pas de nature à encourager le bénévolat en tant que professionnel et administrateur. En sus des énergies et du temps alloués par les bénévoles et même protégés jusqu'à un certain point par une assurance responsabilité, les bénévoles encourent des risques afférents aux responsabilités assumées. Les faits doivent être découverts sinon l'on en est pas informé et une solution équitable et légale doit être trouvée et réalisée pour la bonne marche de l'organisme et le respect de l'intégrité des bénévoles.

L'"hommerie" se manifeste partout ou fréquemment. Peu d'organismes ne subissent ou n'ont pas subi de tels avatars, par exemple, un autre organisme communautaire local.

COMBIEN DE DÉPARTS FICTIFS D'ANGLOPHONES?

Lors du déménagement du siège social de la Sun Life à Toronto, j'ai été témoin qu'un anglophone laissa son emploi avec tambours et trompettes et en trouva un autre à Toronto. Après quelques mois, notre personnage revint à son poste original sans grande publicité, il va s'en dire! Grâce au nationalisme anglophone, ces ex-québécois retrouvent rapidement leur emploi.

Nous entendons donc parler des départs d'anglophones ce qui n'est pas toujours une grande perte en autant qu'ils n'exportent pas leurs emplois.

Nous avons également été informés qu'un chef d'entreprise (de fabrication) d'origine allemande oeuvrant dans l'ouest de Montréal et par conséquent soumis au conditionnement psychologique anti-québécois francophone laissa Montréal pour la Colombie Britannique. Les affaires furent moins florissantes que prévue et il revint au Québec après moins de deux ans pour retourner à son ancien secteur d'activités. Son épouse québécoise francophone était heureuse de rejoindre son milieu culturel d'origine.

Il serait intéressant de recueillir les commentaires de ce genre de néo-québécois et de constater si leur vision du Québec à évoluer. Espérons qu'ils s'intégreront réellement au contexte québécois cette fois-ci mais tout dépend des rapports de force existants au Québec représentant notre capacité d'assimilation en tant que groupe majoritaire.

Combien d'interviews ont été réalisées par nos journalistes, au fait de tous les événements de notre société, auprès de ces nouveaux arrivants au Québec. Pourquoi tant d'intérêts à publier un geste porté contre notre collectivité et si peu lorsqu'il s'agit de défendre nos intérêts en rétablissant quelques faits et en peignant le véritable tableau québécois sans subir les influences calculées de notre minorité agissante ?

Il nous faut prendre l'initiative en tous ces domaines et défendre notre société québécoise francophone d'abord. Vivre sur le continent américain est intéressant mais vivre en français sur ce même continent est encore plus enrichissant.

Paru dans La Seigneurie de Boucherville le 22 décembre 1982

LE COÛT DU BILINGUISME AU QUEBEC

Présentement, l'inefficacité du système d'éducation est ouver- tement décrié. Il faudrait tenir compte du respect de la dua- lité linguistique au Québec, alors qu'en Ontario ce sujet est traité différemment, dans une comparaison des coûts des deux systèmes.

Au Québec, notre double (ou quadruple) système d'éducation français et anglais (catholique et protestant) suppose pour le moins un dédoublement des structures et par conséquent d'une portion des ressources affectées à ces secteurs de l'édu- cation.

Ce point de vue de l'inefficacité de ce secteur public semble hautement accrédité par les dirigeants de grandes entreprises dans leurs représentations auprès des instances gouvernementales et de la population. Examinons maintenant l'attitude de nos dirigeants d'entreprises d'envergure relativement à la francisation en milieux d'affaires. Dans l'entreprise privée, les dirigeants se plaignent, par l'intermédiaire de porte-parole francophones, évi- demment, depuis des années de l'importance des coûts de la francisation soit pour bénéficier de subventions, soit pour différer ou ralentir ce processus. Mieux vaut accepter la réalité!

A ma connaissance, les francophones ont peu rouspété face à l'existence de services anglais alors que l'entreprise privée nous rappelle constamment les coûts imputables à ces services francophones dans un Québec majoritairement français.

En terminant, voici une suggestion rarement entendue mais pronée par un économiste de très grande renommée concernant le contrôle des salaires. Une réduction des écarts des salaires d'importantes entreprises entre le salaire moyen et ceux de ses hauts dirigeants pourrait être envisagée. Nom- breux sont les cadres qualifiés intéressés à accéder à un palier hiérarchique supérieur de l'entreprise. Une telle mesure pourrait réduire éventuellement les prix à condition qu'elle n'accroisse pas seulement le profit de l'entreprise.

Le 2 janvier 1983

QUELQUES LIENS ÉCONOMIQUES QUÉBEC-EU

Voici quelques considérations d'ordre pratique concernant divers aspects de nos échanges avec nos voisins immédiats du Sud.

I- Les ententes commerciales

Quel est le pourcentage des activités économiques canadiennes anglaises au Québec dérivant de franchises et d'ententes américaines? Bon nombre d'entreprises canadiennes anglaises ne sont que des succursales américaines implantées en territoire québécois favorisées par le contexte politique existant.

Dans un Québec souverain plusieurs de ces liens pourront être redéfinis à la québécoise étant dépendants du marché (pouvoir d'achat) québécois. L'économie de l'ouest de Montréal est dépendante de ces échanges économiques canado-américains et également notre si prospère voisin ontarien.

L'accès au marché d'une collectivité se négocie afin d'optimiser les retombées économiques mais présentement ces négociations sont conduites en fonction des intérêts de nos amis anglophones; voici, une autre raison pour se départir du système fédéral actuel!

Lorsque les produits ontariens sont mis en marché au Québec, nous pourrions exiger les mêmes avantages que l'Ontario exige des E. U.

D'autre part, en éliminant les intermédiaires, nous savons que souvent les coûts d'un article sont plus bas et qu'une transaction devient plus avantageuse. Ainsi, il est souvent préférable de commercialiser un produit à partir de son brevet initial soit allemand, par exemple, au lieu de procéder à l'aide d'un brevet allemand canadianisé en Ontario.

Canadair a acheté la conception new-yorkaise du Challenger mais cette entreprise fédérale sise à Montréal conduit les affaires essentiellement en anglais comme la plupart des activités fédérales. Ce projet, important pour le secteur aéronautique, est hautement subventionné à l'aide de nos impôts et taxes fédéraux.

L'inventaire des différents produits susceptibles d'être commercialisés au Québec et même exportés est sûrement une des tâches que les bureaux du Québec implantés en terre étrangère sont susceptibles de réaliser en collaboration avec les agents économiques québécois.

Par ailleurs, les Japonais ont souvent modifié légèrement les produits étrangers afin d'éviter les coûts des brevets et des franchises. Même s'il est préférable de concevoir nos propres produits, nous aurions tort de ne pas profiter d'échanges internationaux.

II- Une présence québécoise

Sur le plan local, Boucherville pourrait être jumelée à une ville américaine, par exemple, Salem, Massachusetts (lieu de naissance de mon père) ou une autre ville industrielle importante.

Déjà, les Bouchervillois profitent d'échanges entre Mortagne aux Perches, France et Kingston, Ontario, Canada.

Il est inutile de rappeler que les E. U. sont situés à nos portes. Plusieurs québécois ont un pied à terre aux EU et ils présentent une autre image du Québec que celle "charriée" notamment par les anglophones du Québec.

Là encore, nos amis anglophones se passeraient volontiers de notre présence en terre américaine. Comme me disait un de mes patrons, ce n'est pas le temps d'acheter un chalet aux EU

Un entrepreneur américain me disait avec instance qu'il recherchait une main-d'oeuvre spécialisée dans le domine du bâtiment à revêtement d'aluminium à environ soixante-dix milles de Montréal. Cet entrepreneur avait observer l'habileté des travailleurs québécois hivernissant notre chalet. A l'occasion, des échange de diverses natures pourraient être bénéfiques à certains québécois.

J'ai été frappé par l'importance de la barrière ou frontière américano-québécoise où j'ai hâte de me faire demande si je suis de citoyenneté québécoise et le faible nombre relativement d'échanges à tous les plans avec des voisins des plus accueillants.

J'aimerais souligner les aspects suivant du milieu américain voisinant:

i) Plusieurs sont peinés de la différence de valeur de nos dollars;

ii) Bon nombre d'américains aimeraient s'exprimer en français comme plusieurs de leurs aînés le font ainsi que bon nombre de leurs ancêtres le pouvaient;

iii) Le caractère culturel différent des québécois francophones les intriguent, par exemple, au chalet, ils furent impressionnés par la cuisine québécoise relativement élaborée;

iv) ils peuvent facilement "syntoniser" les postes de radio et de télévision du Québec (et ils subissent la propagande anglo- saxonne montréalaise);

v) L'attrait d'une grande ville multiculturelle comme Montréal est certain pour la population peu dense du Nord des E. U.

vi) Le Nord des E. U. est peu commercialisé pour le plan touristique;

vii) Les taux d'intérêts de leurs prêts personnels sont abordables, avis aux intéressés. Relativement au Canada anglais, les québécois francophones sont limités par l'usage de la langue anglaise utilisée aux E. U. mais également protégés par la langue française contrôlée (nous espérons).

Par ailleurs, en pays étranger, il nous est loisible à plaisir d'utiliser la langue de Shakespeare sans nous sentir dévalorisé comme au Canada face à une majorité dominant.

Il s'agit seulement de recevoir un document du "fédéral " pour réaliser que nous somme des citoyens de deuxième classe car le français y occupe toujours la deuxième place, même au Québec. Ces quelques observations soulignent certains liens existants ou à nouer avec nos voisins américains pour le plus grand bien de la collectivité québécoise.

Paru dans La Seigneurie le 12 janvier 1983

TEXTE PRÉPARÉ POUR LA PRÉSENTATION DU MINISTRE ADRIEN OUELLETTE

Monsieur Adrien Ouellette est à la tête d'un ministère qui prend de plus en plus d'importance de nos jours. L'environnement dans lequel nous vivons à une incidence marquée sur notre qualité de vie ainsi que sur l'économie québécoise.

Si l'on considère l'exemple de la carrière Landreville incommodant depuis des années des résidents de Boucherville et des environs et la qualité des eaux du Saint-Laurent dont on ne peut profiter pleinement comme source d'eau potable, lieur de récréation, etc.

Les politiques du ministère que dirige Monsieur Ouellette affectent considérablement nos vies quotidiennes et ce secteur nécessite des investissements massifs qui rapporteront beaucoup à moyen et à long terme. Voici monsieur Ouellette! En 1983.

TEXTE D'APPUI À LA PRISE DE POSITION DES ÉVÊQUES PRÉPARÉ POUR LE CONSEIL RÉGIONAL DU P.Q. DU 24 JANVIER 1983

Dans la situation économique actuelle, les salaires sont réduits considérablement si l'on tient compte de l'augmentation du coût de la vie et que de nombreux emplois sont éliminés. Ce processus est observé dans les secteurs public et parapublic. Quant au secteur privé, l'exemple des secteurs public et parapublic sera suivi sinon amplifié.

Il sera maintenant difficile pour le gouvernement de limiter les appétits du patronat et par conséquent l'augmentation du capital.

Les taux d'intérêt sont bas présentement et favorables à la relance économique mais le gouvernement doit donner l'exemple en période de crise c'est-à-dire dépenser plus afin d'amorcer la relance économique ou de limiter les dégâts de la crise.

Ces raisons nous incitent à appuyer la proposition des évêques en encourageant les gouvernements et les entreprises à investir et par conséquent à créer des emplois ou du travail.

ET SI LE P. Q. RÉALISE LA SOUVERAINETÉ..

. Qu'adviendra-t-il si le P. Q. obtient le mandat de réaliser la souveraineté? Personne ne le sait mais spéculons!

D'abord, le processus d'implantation de la souveraineté suscitera l'intérêt de la population et mobilisera le Parti au pouvoir.

Les partis d'opposition devront se redéfinir premièrement dans un contexte strictement québécois et initier des politiques internationales.

Le parti Libéral s'étant opposé à la souveraineté devra attendre quelques années avant de rétablir sa crédibilité ou renouveler considérablement son image.

Un troisième parti serait favorisé dans cette conjecture. On pourrait retrouver un parti de gauche près des travailleurs; un autre au centre, social-démocrate possiblement le P. Q., et finalement, un parti de droite.

La souveraineté réalisée, la clientèle du P. Q. pourrait être moins nationaliste, mais il se trouvera toujours des gens prêts à sacrifier les intérêts de la collectivité à leurs intérêts personnels surtout lorsqu'ils occupent une position très confortable. Maître chez nous au Québec, on fera allègrement appel aux meilleurs éléments de la société en l'absence de ces querelles intestines; fédéralistes et souverainistes et en autant que le chef du Québec laisse son siège après deux mandats de quatre ans au maximum.

D'autre part, les intérêts de la majorité francophone prédomineront parce que plus de décisions d'importantes seront prises par des québécois.

Paru dans La Seigneurie le 2 mars 1983

PRIORITÉS LÉGISLATIVES POUR L'ANNÉE 1983-84 TELLES QUE DÉFINIES PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

A. Priorités régionales

1. Amélioration de la qualité de l'environnement afin de profiter entre autres d'une utilisation efficace de nos cours d'eau tout en créant de nombreux emplois;

2. Situation des jeunes face au marché du travail en particulier;

3. Création d'emplois en préconisant des mesure innovatrices et conventionnelles.

B. Priorités nationales

1. Intégration des jeunes à part entière à notre société suite à leurs études et leur arrivée sur le marché du travail;

2. Procéder à la restructuration scolaire annoncée depuis plusieurs mois;

3. Refonte du processus électoral et parlementaire (mode de scrutin et régime parlementaire);

4. Présentation efficace des projets de loi et des mesures gouvernementales à la population;

5. Révision des mesures législatives régissant les relations de travail en général et le secteur public en particulier ou spécialement.

CONVOCATION A UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SPÉCIALE

Le 24 mars 1983

Aux Membres du Parti Québécois du Comté de Bertrand.

Les Membres de l'instance du Parti Québécois du comté de Bertand sont par la présente, convoqués en Assemblée générale "Spéciale": le vendredi, 8 avril 1983 à 19:30 à l'Hôtel de Ville de Boucherville, 500, rue Rivière-aux-Pins, Boucherville.

Faisant suite au désir exprimé par plusieurs membres (26 membres en règle) du Parti et conformément aux statuts; l'ordre du jour de cette assemblée sera "LA LOI 111".

Nous vous invitons à être présents et présentes, en grand nombre.

Odilon Talbot Président

Au nom de l'exécutif du Parti Québécois du Comté de Bertrand

CAMPAGNE DE FINANCEMENT DU PARTI QUÉBÉCOIS DE BERTRAND

Cher membre,

Le Parti Québécois, un extraordinaire lieu de rassemblement pour les hommes et les femmes du Québec qui veulent construire un PAYS qui leur ressemble. Voilà le thème de la campagne de financement de cette année.

Vous êtes cordialement invité à participer au lancement de la campagne de financement 1983 qui aura lieu lors du déjeuner-causerie. le dimanche 10 avril 1983, à 12h00 à l'Ecole Du Moulin 1500, rue Du Moulin, Ste-Julie, QC.

Monsieur Denis Lazure, ministre délégué aux relations avec les citoyens, vous adressera la parole.

Nous souhaitons pouvoir compter sur votre présence pour venir partager avec nous cet idéal de souveraineté qui demeure le moteur de notre action, par-delà les contraintes de la conjoncture économique ou sociale.

Je vous transmets mes salutations chaleureuses.

Odilon Talbot

Président du comté de Bertrand Parti Québécois

Campagne de financement 1983

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE FINANCEMENT DU P.Q. DU COMTÉ DE BERTRAND LE 4 AVRIL 1983

Dans deux ans, nous ferons probablement face à une élection référendaire sur la souveraineté. Il nous faut soit défendre, soit accepter, soit oublier les incidents ou les accidents de parcours de notre parti et du gouvernement qui nous motivent le moins.

L'avenir nous appartient et nous devons:

i) promouvoir la souveraineté en utilisant des arguments économiques et en précisant les mécanismes envisagés ou partiellement déjà fonctionnels. Essentiellement, nous voulons dire aux Québécoises et aux Québécois qu'ils sont de plus en plus compétents pour administrer une plus grande part de notre économie. Nous sommes seuls autorisés à gérer nos affaires dans une économie internationale ouverte.

ii) l'implantation progressive de la sociale démocratie basée sur la concertation des intervenants sociaux économiques est impérative. En d'autres termes, une meilleure planification du développement économique et social est nécessaire afin d'optimiser la production québécoise dans une économie ouverte pour le plus grand bien de la collectivité et des moins bien nantis.

iii) la saine gestion des affaires publiques selon les objectifs prédéfinis ainsi que des barèmes d'évaluation des résultats escomptés. Il en va de même des divers programmes au sein de l'appareil gouvernemental. Il faut conserver au parti les moyens de poursuivre l'animation politique et de faire élire nos prochains parlementaires au pays du Québec afin de représenter notre région dans son entité, la plus complète, incluant le pendant ou les juridictions dites fédérales dans le contexte politique actuel.

D'une façon pratique, il nous faut rejoindre tous les membres du parti en cette campagne de financement.

Il nous faut approcher les membres sans présumer de leur contribution (donner la chance aux coureurs).

Il nous faut solliciter l'adhésion de nouveaux membres afin de régénérer le dynamisme du parti dans le comté.

Il nous faut noter les remarques et les soucis ainsi que les suggestions de membres.

Bonnes chances à nous tous et à la cause que nous défendons!

CONTRÔLE DU VERSEMENT DES OBLIGATIONS DU QUEBEC (adressé au bureau de comté du titulaire du ministère concerné)

A titre de militant du Parti Québécois, je me permets de vous souligner quelques anomalies concernant le calcul des intérêts sur les obligations d'épargnes du Québec.

Au risque de vous rappeler une situation pénible que nous connaisser déjà, je vous fais part d'intérêts payés en trop initialement et suite à une demande de vérification.

Dans une communication récente, la direction de la Gestion de la dette publique a oublié de mentionner de nombreuses obligations détenues par mon fils et nous leur avons souligné quelques autres corrections.

Il appert qu'un relevé complet des obligations mentionnées dans notre correspondance est requis et devrait inclure les intérêts encourus au 1er juin 1983.

Inquiet de l'image projetée par cette direction face aux citoyens, j'avais déjà souligné cette situation à mon député, Monsieur Lazure, lors de mes activités partisanes.

Espérant que ma démarche sera considérée positivement, je vous prie d'agréer, Monsieur Parizeau, l'expression de mes sentiments distingués.

Rédigé et présenté en avril 1983

QUELQUES PROPOSITIONS POLITIQUES RÉDIGÉES EN 1983

A- PRÉSENCE À L'OEA

ATTENDU que le Québec constitue un état sur le continent américain;

ATTENDU que l'Organisation des Etats américains permet la discussion des sujets intéressants les Etats américains;

ATTENDU que l'affirmation du Québec au plan international suppose une présence en territoire américain;

IL EST PROPOSÉ que le ministre des Affaires intergouvernementales, monsieur J. Y. Morin, se prononce quant à l'adhésion du Québec à l'Organisation des Etats américain (OEA) au moins à titre d'observateur et de préférence comme membre participant.

B- ENTENTES DE RÉCIPROCITÉ

IL EST PROPOSÉ que le Gouvernement québécois

i) négocie une entente de réciprocité avec les Etats américains intéressés (New York), etc.) permettant aux propriétaires étrangers de chalet et de résidence secondaire et payant plus de 400$ de taxes foncières et scolaires de se procurer des permis de chasse et de pêche au prix des résidents de ces pays afin d'encourager de tels échanges bénéfiques.

ii) évalue l'opportunité de conclure une entente de réciprocité favorisant les propriétaires étrangers de chalet et de résidence secondaire en leur permettant de payer seulement les taxes foncières, si une telle entente s'avère financièrement rentable pour le Québec.

C- CONTRIBUTION À LA RÉGIE DES RENTES DU QUÉBEC

IL EST PROPOSÉ que les travailleurs non employés présentement puissent contribuer en tant qu'employé et employeur à la Régie des rentes du Québec, s'il le désire, afin de bénéficier d'une pension adéquate à leur retraite malgré les fluctuations du marché du travail.

D- RÉDUCTION DE L'ÉCART SALARIAL

IL EST PROPOSÉ que le Gouvernement québécois incite les entreprises à réduire l'écart salarial entre les hauts dirigeants et le salaire moyen de ces entreprises afin de réduire les prix de leurs biens et services. Evidemment, le Gouvernement se doit de donner l'exemple.

E- COÛT DE LA DUALITÉ LINGUISTIQUE

IL EST PROPOSÉ que le Gouvernement québécois tienne compte de la dualité linguistique au Québec relativement à l'Ontario où ce sujet est traité différemment dans l'établissement de comparaisons dans le domaine de l'éducation afférentes à l'efficacité, la productivité et les coûts.

LE VIRAGE TECHNOLOGIQUE

Ce sujet d'actualité préoccupe plusieurs groupes de notre société pour diverses raisons. Certains prévoient que l'automatisation de multiples fonctions et tâches réduira considérablement le nombre d'emplois.

A prime abord, cette assertion semble des plus justes, d'autant plus que le présent taux de chômage est élevé. Nous aimerions quand même développer quelques points relatifs au virage technologique.

En premier lieu, si nous considérons être à l'aube d'une autre ère technologique mais à saveur électronique et informatique, il est très difficile d'entrevoir les mutations prochaines de notre mode de vie et de notre société. Les futurs moyens de production permettant aux travailleurs de contribuer plus efficacement en termes de qualité et de quantité à la mise en disponibilité de biens facilitant entre autres des communications de plus en plus intenses, diversifiées, accessibles, etc.

Le cycle d'évolution technologique se caractérise par un impact considérable sur la vie au travail en particulier dans un premier temps et affectera de plus en plus notre vie privée. Certains économistes doutent de cette révolution basée sur l'ordinateur et le mini-ordinateur cependant les multiples et immenses champs d'utilisation de ces technologies justifient probablement des bouleversements profonds de notre économie. Le coût des unités est relativement faible mais leur nombre est considérable.

Nous croyons, d'autre part, que les ou la demande de nouveaux produits ou services évoluera rapidement suite à leur disponibilité ou leur accessibilité. Des produits d'une qualité insoupçonnée ou inconnue seront offerts. Ainsi de nombreux emplois seront créés lorsque cette évolution technologique sera bien engagée. Moins de temps sera consacré à la production de produits conventionnels mais peut-être autant à celle de nouveaux produits ou pour assumer différemment des fonctions.

La société des loisirs n'est possiblement pas pour demain! Il appert que plus de temps est requis à la formation ou à la familisarisation du personnel à diverses fonctions; ce personnel devant connaître sinon maîtriser deux ou plusieurs disciplines, par exemple, gestion et informatique, etc. Par contre, lorsque le sujet est familier avec son environnement de travail, il est plus productif.

L'acceptation de cette nouvelle ère s'appuyant sur des méthodes, quelques fois, décriées dans le passé, semble maintenant possible.

Paru dans La Seigneurie le 4 mai 1983

"CONSTAT" POLITIQUE

Le gouvernement Québécois se doit de réaliser quelques étapes conduisant à la souveraineté du Québec afin de répondre positivement à l'appui de l'électorat lors des deux dernières élections.

La population a élu un parti dont l'objectif premier constitue la réalisation de l'indépendance. Tout gouvernement élu a nécessairement comme mandat d'être un "bon gouvernement", par conséquent cette proposition ne représente rien d'original.

L'électorat a appuyé dans une proportion de quarante pour-cent (40%) l'option souveraineté lors du referendum. Ainsi donc, une portion appréciable de la population n'est pas représentée d'une façon concrète même après l'élection d'un gouvernement dit indépendantiste.

Certains pourraient parler d'imposture politique et de fausses représentations. La crédibilité du P.Q. est ainsi minée en ce domaine et ce gouvernement subit évidemment l'usure des années.

Contrairement au dernier gouvernement libéral, le gouvernement actuel n'a pu compter sur les pressions politiques aussi intenses de la part de l'opposition afin de promouvoir par tous les moyens les intérêts québécois. Cette situation était (très) prévisible de la part d'une opposition fédéraliste.

Face à cette situation, quelques militants lorgnent du côté d'Ottawa à titre de deuxième front de combat pour la promotion de la souveraineté du Québec.

Les étapes conduisant à la souveraineté ne peuvent être réalisées que par le gouvernement québécois.

Personnellement, je respecte énormément ce que j'apparais le "jugement politique québécois" car l'électorat, quoique assujetti aux arguments des politiciens, représente tous les intérêts possibles du Québec. Je doute que les québécois, dans la conjoncture politique actuelle, délèguent seulement au Parti Québécois et au nouveau Parti Nationaliste la défense de leurs intérêts.

Nos gouvernants québécois se sont permis seulement des démarches fédéralistes à saveur provinciale. Déjà, ils tergiversent quant à l'opportunité de revenir à l'option fondamentale du Parti lors du prochain scrutin populaire. Dans un tel contexte, il est même surprenant que l'option du Parti ait bénéficié d'un tel appui. La population perçoit rapidement à travers ces valses d'hésitation la sincérité, le sérieux et la détermination de nos dirigeants.

Un certain renouvellement de nos dirigeants politiques s'impose. Un chef de Parti ayant administré sainement le pays durant deux mandats devrait laisser ce travail à une nouvelle équipe motivée à démontrer sa valeur tandis qu'un autre moins efficace devrait être remplacé par un leader mieux identifié aux valeurs de l'heure.

Des mesure, telles la tenue d'états généraux, la rédaction de projets de constitution québécoise, l'organisation d'assemblées itinérantes visant à consulter la population à ce sujet, etc pourraient être entreprises. Une élection référendaire relative à ce sujet se prépare sérieusement.

Paru dans La Seigneurie le 18 octobre 1983

MOT DE BIENVENU DU PRÉSIDENT DU COMTÉ DE BERTRAND - PARTI QUÉBÉCOIS

Messieurs le ministres, chers(es) confrères et consoeurs du conseil d'administration, chers (es) militantes et militants, membres du Pari Québécois de Bertrand, participants et participantes, à titre de Président du conseil d'administration, j'ai le plaisir de vous accueillir à l'assemblée générale du comté. Ensemble, nous ferons le point sur les activités du Parti au cours de la dernière année et lancerons la prochaine année politique.

Ce soir, nous refaisons le plein pour les prochains mois! Les membres du Parti sont appelés à orienter les démarches de notre organisation et à élire les officiers du Parti.

L'ordre du jour étant particulièrement chargé, nous procéderons immédiatement à l'élection de la présidente de l'assemblée et d'un ou une secrétaire. Il est devenu une tradition d'inviter une personne ressource de l'extérieur du comté pour diriger les débats de nos assemblées générales. Mademoiselle Danielle Gagné, vice-présidente de la Région sud est parmi nous à cet effet. Nous devons également choisir une secrétaire et Madame Francine Leroux est disposée à assumer ces fonctions.

Octobre 1983

RAPPORT ÉCRIT DU PRÉSIDENT DU COMTÉ DE BERTRAND - PARTI QUÉBÉCOIS

L'année politique 1982-83 a été des plus fertiles en activités, et en voici quelques exemples:

1. L'exécutif de comté s'est réuni à treize reprises au local du parti à St-Amable.

2. Une assemblée générale spéciale a été tenue le 8 avril dernier, suite à la demande des membres, relativement aux négociations dans les secteurs public et parapublic.

3. Un déjeuner-causerie a été organisé par l'équipe 1983-84 concertant la relance économique. Cet événement a attiré une centaine de participants et participantes à Ste-Julie.

4. Notre campagne de financement a été des plus fructueuses, 110% de notre objectif ayant été atteint.

5. La présence du Parti dans les média a été assurée grâce à plus d'une vingtaine de communiqués et articles.

6. Plusieurs comités ont contribué à des prises de position éclairées, lors des réunions au niveau de la Région-sud et du National, dans les domaines de l'éducation, de la souveraineté, sur la jeunesse et plusieurs autres dossiers.

7. Plusieurs membres ont participé à de nombreux colloques traitant de l'agro-alimentation, du virage technologique, de l'économie en mutation et de la social-démocratie. Cette année, tous les membres de l'équipe ont été appelés à relever des défis, et les activités ont été réparties dans les quatre municipalités du comté. Nous sommes très heureux des résultats obtenus et de l'expérience acquise à servir bénévolement le Parti, le Gouvernement québécois et par conséquent le Québec.

Je ne doute pas que l'Exécutif 1983-84 sache exceller encore plus!

Odilon Talbot Président

AUTRES REMARQUES COMPLÉMENTAIRES FORMULÉES

Notre contexte politique évolue rapidement, nous sommes à l'ère de la relance politique par le Parti Québécois. Une relance basée sur la création d'emplois et la préparation à moyen terme des prochaines élections.

En juin prochain, le Congrès National du Parti aura lieu suite au congrès régional et de comté. Ainsi, l'année prochaine sera particulièrement intéressante. Les élections fédérales ainsi que l'appui du Parti à cette démarche par l'intermédiaire du Parti Nationaliste constitue une autre importante activité. Beaucoup de défis attendent la nouvelle équipe, que vous élirez dans quelques instants, de même que les militants et militantes et les membres du Parti.

Le Parti Libéral vient de choisir son ancien et nouveau chef par la même occasion, fait révélateur du potentiel de renouvellement de ce parti. Ils servent au Québec du "réchauffé". Rapidement, les antécédents politiques de Monsieur Bourrassa devront être rappelés à la mémoire des Québécois.

Une plus vive opposition aiguillera notre Parti à recourir à ses meilleures ressources et à se renouveler. La population a apprécié le travail réalisé par l'équipe Lévesque spécialement au cours du premier mandat.

Maintenant, il faut reprendre la poursuite de notre principal objectif: la souveraineté du Québec autrement notre Parti sera avili ou ne sera qu'un parti à la recherche du pouvoir dans un régime fédéraliste à l'instar du Parti Libéral.

Octobre 1983

L'ARTICLE 1 DE NOTRE PROGRAMME

Après avoir refuser de parler concrètement de souveraineté et surtout de poser des gestes favorisant l'avènement de celle-ci, le gouvernement a peur du verdict de la population à cet égard. non seulement, ils ont peur d'en parler et évidemment d'agir d'ici les prochaines élections mais ils refusent tout mandat à cet effet.

Nous reconnaissons le mérite de plusieurs députés et ministres à s'opposer au reniement complet de l'article 1 du programme, à la trahison des espoirs d'une portion importante de la population et des militants du parti et au vol du parti aux souverainistes.

Mulhoney s'est fait élire au Québec en respectant le système démocratique alors que Turner le fait maintenant encore avec réticence. Espérons qu'il a eut sa leçon!

Entre-temps, le Chef du Québec courtise M. Mulroney en lui offrant comme présent un gouvernement et un parti devenu fédéraliste ou exorciser à cet effet. La population désire une collaboration pragmatique ave le fédéral et non de l'"aplavantisme". Même sous le régime duplessiste, tant décrié, un drapeau fut présenté à la population, des pouvoirs accrus de taxation et par conséquent plus de ressources financières administrées par les Québécois.

Nous croyons que le Parti sans la souveraineté ne sera plus le PQ. Les démissionnaires se doivent d'être encouragés car ils veulent conserver la souveraineté dans le décor politique.

Madame Bissonnette du Devoir a été médusée d'entendre le ministre Clair reprendre les arguments des fédéraux concernant l'indépendance à savoir que le Québec se fermerait sur lui-même s'il n'était pas dans la confédération canadienne exclusivement.

Pour notre part, nous disons: OUI AU POUVOIR!

La souveraineté donnera aux Québécois des pouvoirs accrus à condition

i) que les membres et les militants le veulent réellement,

ii) que la direction du Parti et du Gouvernement prennent de "beaux risques" indépendantistes et non fédéralistes;

A quoi sert de confier le pouvoir à M. Lévesque et Cie, ils en usent pour réduire les pouvoirs du Québec.

OUI À L'UTILISATION DES SONDAGES!

Les gouvernants se doivent d'être à l'écoute de la population et d'en prendre le pouls afin de définir judicieusement les mesures politiques à partir de l'état de la situation actuelle. Ces mesures doivent favoriser une progression concrète en vue de la réalisation des objectifs du Parti et du Gouvernement.

OUI À LA COLLABORATION AVEC OTTAWA (LES BLEUS)

Le Gouvernement doit gérer harmonieusement et efficacement les affaires du Québec en collaboration avec Ottawa, un des plus importants partenaires. M. Mulhoney se doit de respecter le Gouvernement québécois actuel démocratiquement élus. Le Chef du Québec n'a pas à renoncer à ces convictions si convictions il avait?

ET LE PARTI QUÉBÉCOIS DEVIENT FÉDÉRALISTE....

Il est dommage que M. Lévesque abuse

i) des électeurs qui ne suivent pas de très près la politique et choisissent en périodes électorales leur candidat favori,

ii) des militants qui ont fourni tant d'efforts bénévolement et combien d'argent à la promotion de la souveraineté,

iii) des députés et des ministres dont plusieurs croyaient réaliser la souveraineté au moins en partie. Avant chaque élection, M. Lévesque laisse tomber la souveraineté à un degré de plus en plus prononcé. La promotion et la réalisation de la souveraineté n'a pas été une priorité pour les dirigeants du Parti et du Gouvernement malgré de nombreuses invitations et insistants rappels de la part des membres et des militants. Le Chef du parti a dupé les membres et les militants du Parti ainsi que certains membres du Gouvernement.

Au dernier congrès, M. Lévesque était indépendantiste afin de ravir le poste de chef du parti sans contestation. Six mois plus tard à l'approche des élections, il passe allègrement de la souveraineté au fédéralisme. Il retient à l'article 1 du programme la réalisation de la souveraineté mais il se refuse à toute mention de ce sujet avant, durant et après la période électorale. Plusieurs militants se sont refusés à participer au dernier congrès ou cirque ainsi que de nombreuses activités et les membres ne sont plus qu'au nombre de 93 000.

PARALLÈLE ENTRE HAÏTI ET LE QUÉBEC __________________________________

Lors d'une rencontre fortuite avec un ressortissant haïtien, je me suis demandé si la situation des québécois ressemblait à celle de nos amis haïtiens. Nous sommes tellement pris dans notre engrenage fédéraliste que nous, québécois, ne réalisons qu'occasionnellement l'influence de nos mécanismes de gestion "gouvernementale".

Nous vivons dans un système démocratique mais à quel degré la majorité francophone du Québec s'autodétemine-t-elle?

L'être humain présentant des attitudes similaires indépendamment de la nationalité, il n'est guère surprenant de noter des similarités entre les contextes de deux nations.

HAÏTI................................ QUÉBEC

Les "tontonmacoutes" distri- Les députés distribuent les

buent les faveurs du régime. subventions.

La promotion des amis du ..La promotion des fédéralis-

régime utilisant diverses ......tes.

méthodes mises au point

au cours des nombreuses

années passées au pouvoir. La sécurité nationale protège

Les forces policières protè- les intérêts du régime.

gent les institutions fédérales. Les relations internationales

Les échanges internationaux .servent les intérêts de l'é-

renforcissent les positions .....quipe au pouvoir; échanges

financières, commerciales,.. ..commerciaux, appuis financi-

des fédéraux tant au niveau ...ers, ...

dit national que provincial. .....Mise en relief des avantages

Vente du régime fédéral à .....du régime.

même les fonds publics. ........Décisions favorisant l'"es-

Décisions visant la consoli- ....tablisment".

dation des positions des

groupes dominants à

l'ensemble du pays; ici les

anglophones. Même au

Québec, Nissan s'installe

dans l'Ouest du Québec.

Propension à l'annihilation -........ Intégration progressive des progressive des francophones, ... vues des minorités.

Cette démarche intellectuelle très difficile permet une meilleure compréhension du milieu québécois et de celui de nos amis originant de d'autres souches génétiques. Ces quelques points ne représentent qu'un bref et incomplet parallèle de nos contextes respectifs.

Le 17 janvier 1987

RÉALITÉ INÉDITE (A NOS YEUX) ----------------------------

Nous observons ce que nous croyons être une gradation décroissante de l'envergure des décisions prises au fur et à mesure que les jours de la semaine passent ou s'enregistrent dans le passé. Nous ne nous souvenons pas d'avoir lu la description de ce processus même s'il peut être observé dans de multiples organisations.

LE LUNDI

Le lundi, l'équipe dirigeante à commencer par les plus hauts gradés (niveau hiérarchique) occupent progressivement leurs positions. Dès onze heures, les principaux postes sont occupés et vers trois heures, ils sont assurés aux plus hauts niveaux. Plusieurs orientations ont été décidées à partir de jeudi soir et du vendredi précédant. Les dirigeants présentent une version de leurs objectifs visant semble-il à promouvoir les intérêts des éléments les plus actifs ou voyants du milieu concerné.

LE MARDI

Le deuxième jour de la semaine, le mardi, les cadres de niveau intermédiaire s'assurent de leurs postes auprès de leurs supérieurs et ils procèdent à la réalisation des objectifs définis plus ou moins précisément. Les mesures amorcées précédemment sont poursuivies et de nouvelles s'inspirant des orientations découlant de certains consensus ou représentant le plus souvent les vues des principaux lieutenants et surtout leurs intérêts personnels. Les cadres jouent leurs rôles de coordination, de vérification, etc.

LE MERCREDI

Le mercredi, les exécutants sont à l'oeuvre individuellement et en équipe.

LE JEUDI

Le jeudi est un moment d'équilibrage des forces en présence ainsi que celui de certains règlements de comptes. Ce jour est aussi celui de l'affirmation des "affinités". Les nouvelles orientations sont pressenties à ce point dans le temps et la réalisation des étapes préliminaires ou préparatoires est mise en branle.

LE VENDREDI

Le vendredi se veut en pratique la suite du jeudi jusqu'; à onze heure où la période d'accalmie se termine afin de préparer ce dont (la substance) la semaine suivante. Ainsi, les jalons sont positionnés en vue du prochain cycle hebdomadaire.

LA FIN DE SEMAINE

Au cours de la fin de semaine, quelques travaux dits urgents sont effectués. D'autres s'assurent moralement qu'ils se dépensent considérablement à l'exercice de leurs fonctions. Cette période peut fournir l'occasion de rencontrer informellement des personnes de différents niveaux hiérarchiques et de souligner son intérêt à l'organisation. Il en est de même du travail effectué en sur temps. Plus de dix pour-cent de temps supplémentaire travaillé au cours de plusieurs semaines use rapidement un individu et accroît les chances d'une fatigue psychologique.

AUTRES CONSIDÉRATIONS

Un autre sujet pour le moins délicat est l'exigence du milieu des cadres intermédiaires et supérieurs. Les activités extra murales, extérieures ou connexes au travail; syndicales, bénévoles, etc. semblent très appréciées. Les liens établis au cours de nombreuses années priment sur beaucoup d'autres considérations. La séniorité est presque une règle inviolable; la prochaine ouverture sera la tienne à moins que mon poste soit mis en cause. C'est ainsi qu'on attend le moment propice ou qu'on le crée afin de promouvoir un membre de l'équipe. Il semble qu'une condition des plus importantes soit la "promiscuité sexuelle" même en milieu bi-sexué ce qui représente de sérieux risques. Le climat de confiance en est peut-être amélioré et l'esprit d'équipe consolidé. Ce type de relations est prioritaire et est entretenu par des membres seniors à statut social particulier (veuf, divorcé, âgés,..).

ET C'EST LA VIE... Après avoir écrit ces quelques lignes, nous admettons que la réalité dépasse souvent la fiction à plusieurs égards.

Le 22 avril 1987

NOTES PRÉPARÉES POUR LE CONGRÈS DU RDI LE 25 AVRIL 1987

--------------------------------------

Pour ceux que cela intéresse, ma formation et mon expérience professionnels ont été acquis en tant qu'ingénieur et administrateur en milieux industriel et parapublic.

A titre de militant pour l'Indépendance de Québec ayant acquis une expérience politique au Parti Québécois au niveau du comté ou de la circonscription électorale de Bertrand et en tant qu'observateur de la scène politique depuis plusieurs années, j'aimerais poursuivre la démarche vers l'Indépendance au sein d'un parti authentiquement indépendantiste.

Ancien militant du Parti Québécois à divers postes dont celui de président du comté de Bertrand, illustre pour ces nombreux événements politiques, j'ai été témoin à titre d'électeur du choix de M. Bourrassa comme député et de l'échec de Francine Lalonde dans un premier temps et ensuite de l'élection du M. Parent et de l'échec de M. Bourrassa, chef du Parti Libéral du Québec.

J'ai été déçu et ébranlé en tant que militant du Parti Québécois après l'avènement d'une constitution canadienne et du référendum par le désistement du Parti Québécois comme parti indépendantiste. Le contexte politique québécois présente toujours les séquelles fédéralistes accentuées au cours des dernières années.

Sur le plan linguistique, on se scandalise au Québec qu'un membre de la législature d'une province de l'Ouest ne puisse s'exprimer en français alors que des milliers de francophones oeuvrent en anglais au Québec, malgré la loi 101. L'assimilation des francophones se poursuit toujours.

Mulroney négocie tout c'est-à-dire qu'il donne et ôte. Au Québec, nous ne savons plus ce qu'il va donner du Québec aux américains et au Canada, soit le Canada anglais pour le moment. Il n'est pas surprenant qu'il soit si populaire! (vingt pour-cent). Il construit sa résidence à même les fonds du Parti Conservateur du Canada. Les assises de sa résidence à Ottawa sont probablement temporaires. Le libre-échange négocié par Mulroney aux meilleurs intérêts de l'Ontario ne saura donner justice aux québécois. La constitution canadienne sera possiblement signée par le Québec et Mulroney accordera peut-être quelques avantages au Québec mais il en accordera encore plus aux autres provinces et en particulier à l'Ontario.

Au niveau du Québec, l'absence d'un parti indépendantiste a permis au Parti Libéral du Québec d'être élu et il en sera vraisemblablement de même aux prochaines élections si les indépendantistes ne s'organisent pas le plus tôt possible et préférablement en un parti unique. La coordination des efforts favorisant l'Indépendance du Québec doit être un soucis constant de notre parti politique. Redonnons au quarante pour-cent des québécois indépendantistes une voie authentiquement québécoise.

Le 25 avril 1987

P.S. Partiellement présenté en atelier mais les idées furent brièvement exposées à Mme L. Marcoux, présidente et chef de parti transitoire.

Boucherville, le 6 juillet 1987

Madame Lyne Marcoux

Ralliement démocratique pour l'indépendance

C.P. 304 succ. Rosemont Montréal (Québec) H1X 3B8

Objet: Renouvellement et acheminement de documents _________________________

Madame,

La présente est pour renouveler mon inscription au Ralliement démocratique pour l'indépendance venant de prendre connaissance de cette échéance, par hasard.

Suite au Congrès de fondation, les listes suivantes ont circulées dans le district électoral de Bertrand et quelques noms ont été recueillis à ma connaissance. Normalement, ces listes de citoyen(nes) intéressé(es) à la formation d'une unité politique du RDI dans le comté de Bertrand auraient dû vous parvenir depuis quelques semaines.

Je me permets de vous acheminer quelques écrits de mon cru à saveur indépendantiste rédigés au cours des derniers mois notamment quelques remarques préparées pour le Congrès de fondation et notes relatives à un programme ou une démarche électorale

Demeurant au service de notre "cause" commune, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Indépendantistement vôtre,

SPÉCULATIONS POLITIQUES

L'historique rendez-vous manqué de l`indépendance est en voie de se répéter avec la nouvelle démarche amorcée par le Parti québécois.

Maintenant, certain(s) dirigeant(s) du PQ parle(nt) d'indépendance semble-t-il non seulement durant les campagnes de financement. Ils peuvent en parler avant, pendant et après les élections car le programme de réalisation de l'indépendance est des plus lointains, indéfinis, morcelés, etc. Au lieu de "peu" parler d'indépendance globale, le PQ parle "plus" d'indépendance partielle. Les Québécois et les Québécoises n'appuyant pas ou d'une façon mitigée une démarche clairement indépendantiste prônée par anciennement le RIN et plus récemment le Parti Indépendantiste préfèrent à court terme un parti au programme confus pour diverses raisons.

A long terme, seul l'appui à un parti indépendantiste peut permettre aux Québécois et aux Québécoises de construire un pays sur des bases solides. De forts appuis populaires amèneront un plus grand nombre d'individus sérieux à promouvoir cette idéologie et à diriger un tel parti.

Plusieurs politiciens rompus aux méthodes fédéralistes continuent de leurrer notre peuple à court terme et à long terme.

Il faut seconder des militants indépendantistes convaincus et non des opportunistes de tout acabit afin que nos dirigeants politiques ne laissent pas tomber arbitrairement quarante pour cent de la population acquise à la souveraineté du Québec comme il n'y a pas si longtemps.

Bâtir un pays original requiert un appui populaire soutenu et également de la persévérance de la part des militants et des dirigeants politiques.

Le 15 mars 1989

PROPOSITION D`APPUI AUX INGÉNIEURS SANS-EMPLOI

ATTENDU QU`un certain nombre d`ingénieurs sont sans-emploi et qu`ils se retrouvent souvent isolés;

ATTENDU QUE notre Ordre doit promouvoir les intérêts des membres:

Sur proposition de : Odilon Talbot, ing. appuyée par: Samuel Bois, ing.

Le COMITÉ ADMINISTRATIF RECOMMANDE que la situation soit documentée et que des mesures soient envisagées notamment des rencontres entre les intéressés et des sessions de formation à la recherche d`emplois.

Le COMITÉ ADMINISTRATIF RECOMMANDE l`appui de démarches et des initiatives entreprises par des membres en ce sens.

PROPOSITION DE CRÉATION D`UN COMITÉ DE SOLIDARITÉ PROFESSIONNELLE

CONSIDÉRANT QUE de nombreux membres de la régionale Plein Sud de l`Ordre des ingénieurs du Québec recherchent un premier emploi ou désirent un emploi plus approprié à leur plan de carrière.

CONSIDÉRANT QUE quatre-vingt pour-cent des emplois ne font pas l`objet de concours ou d`annonces à l`extérieur des entreprises.

CONSIDÉRANT QU`un ingénieur oeuvrant dans une entreprise connaît souvent les besoins de son organisation et peut quelques fois évaluer les exigences des postes disponibles ainsi que l`expertise des ingénieurs libres et intéressés.

CONSIDÉRANT QUE bon nombre d`ingénieurs agissent comme gestionnaires et employeurs.

CONSIDÉRANT QUE les services offerts par la Régionale en seraient bonifiés ainsi que son image face aux membres ingénieurs et à la population en générale.

CONSIDÉRANT QUE la Régionale est plus près des organismes privés, publics et parapublics locaux ou régionaux ainsi que ses membres.

CONSIDÉRANT QU`un nombre réduit de membres au niveau de la Régionale permet une solidarité accrue à partir de liens plus étroits à ce niveau.

IL EST PROPOSE QUE la Régionale Plein Sud dresse des listes confidentielles des ingénieurs consentants et recherchant soit: i) un premier emploi. ii) un emploi à titre d`ingénieur stagiaire. iii) un emploi à titre d`ingénieur titulaire. iv) un emploi correspondant mieux à son plan de carrière ainsi que des employeurs potentiels. Ces listes ou cette banque de curriculum vitae et d`offre d`emploi feront l`objet de mise à jour mensuelle en collaboration avec le Bureau de l`O.I.Q.

Un réseau complémentaire à celui du service de placement de l`Ordre au niveau de la Régionale assurerait l`identification des postes disponibles (à pourvoir et à combler) et des ingénieurs désirant améliorer leur sort. Que les services offerts actuellement; plan régional, activités sociales et professionnelles, ... intègrent et renforcissent cette démarche.

Le 2 juin 1989

Odilon Talbot, ing. M. Sc.

OBSERVATIONS RELATIVES A LA "BILINGUISATION" DU PLAN

Lors de la dernière assemblée générale de l`Ordre des ingénieurs du Québec tenue le 9 juin 1989, un ingénieur anglophone a suggéré que le PLAN soit rédigé dans les deux langues; français et anglais ou que des résumés rédigés en anglais des divers articles soient ajoutés afin de permettre la distribution de notre périodique au niveau international car le PLAN est considéré comme une publication d`une grande qualité. Les anglophones représentent vingt-quatre pour-cent des ingénieurs québécois ce qui justifie, à ses yeux, ces mesures. Le Bureau de l`Ordre a retenu cette suggestion pour étude et mise en application, s`il y a lieu.

A titre de participant à la dite assemblée générale et de membre du Conseil d`administration de la Régionale Plein Sud de l`Ordre, j`aimerais soulever les points suivants: Le Conseil canadien des ingénieurs publie ou participe à la publication du "Engineering Digest" (dix fois par année) mais aucun article n`est rédigé en français à notre connaissance même si cette publication est distribuée aux ingénieurs francophones québécois et canadiens (surtout de l`Ontario et du Nouveau- Brunswick). Alors pourquoi pas un PLAN en français seulement?

Les professionnels oeuvrant au Québec doivent posséder une connaissance d`usage du français et un PLAN français constitue un outil de familiarisation à la langue de la majorité au Québec. L`Office de langue française permet la publication d`un périodique bilingue pour les ingénieurs québécois mais souligne l`exigence d`une connaissance de la langue de la majorité. Un résumé rédigé en anglais pourrait s`avérer un compromis si le périodique fait l`objet d`une distribution internationale et particulièrement en pays anglophones.

Un ingénieur francophone suggéra que ce beau geste soit posé à l`égard des anglophones! Un beau geste contribuant ou conduisant au suicide culturel collectif des francophones. La générosité en de telles matières tient beaucoup de la naïveté ou de l`ignorance socio-politique.

Nos amis anglophones sont rompus aux méthodes de pressions sociales (en autres méthodes; the squeaking wheel gets the grease) et ils sont favorisés de par leur grand nombre sur le continent nord-américain; à nous d`être vigilants en tant que membre de notre communauté linguistique et autres.

J`entendais un membre francophone éminent de notre profession souligner les quelques carences des textes anglais pour le plus grand service de ses amis anglophones. Quel soutien moral! Quelle sollicitude! Que d`attentions particulières!

Nul doute que le milieu montréalais des affaires est dominé par nos amis d`origine anglo-saxonne. Par ailleurs, il ne faudrait pas sous-estimer les coûts de la "bilinguisation" de notre périodique.

Il nous appert que d`autres services plus essentiels aux intérêts du public et de des membres pourraient être offerts par l`Ordre.

Le 12 juin 1989 Odilon Talbot, ing.

***** projet de résolution *****

RAPATRIEMENT DES ACTIVITÉS PRÉSENTEMENT DÉLÉGUÉES AU CCI ________________________________________________________ ATTENDU QUE la commission des Affaires Professionnelles a entériné le document d`orientation (libellé étude sommaire) quant au rapatriement des activités présentement déléguées au Conseil canadien des ingénieurs;

ATTENDU QUE le conseil administratif endosse les mesures proposées au dit document; sur proposition de: Odilon Talbot appuyée par : ________________

Le Bureau approuve le document d`orientation proposant le rapatriement des activités couramment déléguées au Conseil canadien des ingénieurs. sur proposition de: Odilon Talbot appuyée par : ________________

Le Bureau demande à la permanence de préparer un programme de rapatriement progressif des activités actuellement déléguées au CCI.

ATTENDU QUE l`Ordre des ingénieurs du Québec constitue une association constituante du Conseil canadien des ingénieurs;

ATTENDU QUE le journal Engineering Digest est distribué aux membres de l`Ordre des ingénieurs du Québec et que la National Newsletter est préparée par le Président du CCI,; Sur proposition de: Odilon Talbot, ing. appuyée par:

IL EST proposé QUE le BUREAU mandate ses représentants aux CCI aux fins de transmettre les remarques suivantes à la prochaine réunion du CCI,

SOIT QU`il est demandé que le journal Engineering Digest présente un contenu reflétant aussi la culture québécoise (majoritairement française) sinon sa distribution au Québec ne saurait être officiellement encouragée.

Boucherville, le 2 mai 1990

Monsieur Yvan Asselin, ing.

Président Ordre des ingénieurs du Québec

2020, rue University, 14e étage Montréal (Québec) H3A 2A5

Objet: Elections 1990

Monsieur,

Tel que promis lors de la dernière réunion du Bureau, je vous achemine des renseignements relatifs aux dernières élections. Je suis très surpris de votre réaction et de celle adoptée par le Bureau le 13 mars dernier. Ces prises de position définies en l`absence des personnes concernées ainsi que présentées à la réunion du Bureau du 1 mai alors que je n`avais pas eu l`occasion d`en prendre connaissance sont totalement inappropriées.

Je suis redevable au conseil administratif de la régionale Plein-Sud ainsi qu`aux conseils d`administration des Régionales Laval-Laurentides et Delanaudière pour leurs recommandations éclairées quant au choix d`un administrateur issu de la Régionale. Les membres de régionales sollicitent constamment ces recommandations et Réal Chamberland me le répétait dernièrement. Il est difficile de recommander la candidature d`un membre non actif à l`instance régionale cependant certains membres font valoir leur expérience et leurs intérêts à l`Ordre lors de nomination à divers comités annoncée dans le Plan, par exemple (en période électorale).

D`autre part, une Régionale ne peut souligner les candidatures inconnues ou non annoncées aux officiers régionaux. Afin de souligner la participation de membres actifs au sein des régionales et intéressés à devenir administrateurs au Bureau, Jacques Gravel m`a invité à mentionner son nom et celui de Réal Charberland dans la publication régionale.

Après avoir obtenu l`approbation de mon conseil d`administration régional, je lui ai confirmé notre approbation à cette démarche conjointe. Ces démarches témoignent de la vitalité des régionales!

Pour ma part, ces gestes d`appui étaient plutôt un témoignage spontané d`appréciation qu`une mesure électorale efficace car mon implication bénévole régionale m`a valu de voir mon nom et mon image constamment et régulièrement présentés dans les publications et documentations régionales ainsi que dans le Plan. Il en est probablement de même des autres candidats aux postes d`administrateurs impliqués dans leurs régionales respectives à des degrés divers compte tenu de leur disponibilité et de leurs intérêts.

La renommée et la popularité ainsi acquises au niveau régional et du Québec ne sont que la rançon du bénévolat (services rendus à la profession ou à d`autres causes)!

Malgré cette publicité, seulement deux candidats ont été élus sur trois. Les marques d`appui de d`autres régionales ne sont pas nécessairement significatives!

Pour ma part, cette collaboration interrégionale inégale ne m`avantageait pas au même point que les autres candidats car la régionale Plein-Sud compte 4 200 membres, Laval-Laurentides; 2 400 et Lanaudière; 670. Par solidarité, j`ai quand même participé à l`entente.

De plus, l`envoi postal de la régionale Laval-Laurentides a été effectué, à ma connaissance, deux semaines après l`émission des bulletins de vote. Conséquemment, plusieurs membres de cette régionale avaient déjà voté à ce moment.

Je souligne que la légalité de cette démarche n`a pas été mise en cause et que ces gestes ont été posés ouvertement et ils auraient pu être questionnés ou refusés en tout temps.

Il appert que les trois régionales actives sont accusées d`injustice et d`iniquité envers le Comité des affaires professionnelles de Montréal moins actif.

Prendre une part active aux élections démocratiques de l`Ordre est décrié par les membres d`un Comité moins agissant et ces derniers reçoivent l`appui officiel des officiers de l`Ordre.

Une telle attitude ne saurait favoriser le dynamisme des régionales et leur prise en main ainsi qu`une plus grande participation aux élections.

La nomination de Réal Chamberland au Bureau publiée dans le Plan en période électorale a sûrement été très efficace.

Un bref examen de la composition du Bureau m`a conduit à la conclusion sommaire que les diplômés de Poly sont élus facilement à l`Ordre en raison de leur grand nombre relativement aux diplômés des autres universités. Ainsi, le Bureau comprend neuf ingénieurs de Poly et parmi les onze autres ingénieurs, huit ont été nommés Initialement par le Bureau. Cette pratique permet l`accès de diplômés d`autres universités aux postes d`administrateurs élus. J`admets qu`il est souhaitable que les universités soient le plus équitablement représentées au Bureau mais il est préférable que cette politique soit officiellement reconnue.

Une autre façon efficace de recueillir plus de votes est de solliciter en anglais l`appui des ingénieurs de d`autres souches ethniques même si les ingénieurs doivent posséder une connaissance de travail du français. Si j`avais voulu obtenir à tout prix ce poste de bénévole à l`Ordre, j`aurais utilisé, en autres, cette méthode.

Une autre façon d`obtenir des appuis en tant que candidat consiste à mettre sur pied d`une chaîne téléphonique. Certains candidats font connaître leur candidature au sein de leur entreprise laquelle peut regrouper plusieurs centaines d`ingénieures et ingénieurs, par exemple: Bell, ...

En aucun temps, les valeurs fondamentales de l`Ordre furent violées. Les membres des conseils d`administration des régionales concernées ont fait preuve d`un sens de responsabilité face aux membres, de compétence et d`éthique en identifiant les ingénieurs les mieux aguerris à la poursuite de leur action bénévole au Bureau de l`Ordre. Ces bénévoles ont été soumis au filtre des actions régionales au cours de plusieurs mois. Finalement, je ne saurais croire que les membres de ces conseils aient également négligé leur engagement social (milieu de l`ingénierie) en appuyant ouvertement des bénévoles dont l`efficacité a été éprouvée. Je vous rappelle que le dernier mot appartient toujours aux électeurs dans notre système démocratique!

Espérant que ces renseignements vous feront apprécier les efforts déployés en région ainsi que la dynamique locale, je vous prie d`agréer, Monsieur, l`expression de mes sentiments les meilleurs.

Odilon Talbot, ing. Administrateur élu au Bureau de l`OIQ Ex-secrétaire de la régionale Plein-Sud c.c. aux membres du Bureau

P.S. Pour publication dans le Plan de juin 1990, s`il y a lieu.

Nous, soussignés, souscrivons et adhérons à l`éclairage fourni par Odilon Talbot, ing. relativement au déroulement des dernières élections au Bureau. _____________________ _____________________________ Jacques Blondeau, ing. Réal Chamberland, ing. Président de la Administrateur au Bureau régionale Plein-Sud Président de la régionale Laval-Laurentides 1989-90 _____________________ _____________________________ Nicolas Buczynski, ing. Marcel Matte, ing. Président de la Président de la régionale régionale Lanaudière Laval-Laurentides

PROPOSITIONS A SOUMETTRE A L`ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE L`ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUEBEC PRÉVUE LE 9 JUIN 1990 OU AU BUREAU

Proposition 1

CONSIDÉRANT QUE

1. les femmes représentent la moitié de la population québécoise,

2. les femmes contribueront à l`essor du Québec d`autant plus que l`accessibilité à tous les secteurs d`activités et notamment la profession d`ingénieure leur sera facilitée,

3. le terme "ingénieure" est accepté par l`Office (québécois) de la langue française. (On ne peut toujours compter sur la France pour actualiser nos exigences québécoises en matière linguistique)

4. l`appellation "Ordre des ingénieures et ingénieurs du Québec" explicite la présence des ingénieures au sein de l`Ordre et invite les femmes à joindre les rangs de la profession même si légalement dans les textes le nom "ingénieur" inclut les genres masculin et féminin.

5. des actes très violents à l`égard de la gent féminine et particulièrement de futures ingénieures, ont contribué à créer un climat émotif et affectif.

6. d`autres regroupements/associations de professionnels utilisent déjà une appellation "bisexiste",

7. progressivement, la papeterie et le matériel pourront être renouvelés afin de minimiser les coûts inhérents à la conversion.

8. l`Office des professions du Québec est très favorable à la féminisation des noms d`association.

9. le sigle de l`Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec est OIIQ.

IL EST PROPOSE QUE le nom de l`Ordre des ingénieurs du Québec, OIQ soit modifié en celui de l`Ordre des ingénieures et des ingénieurs du Québec, OIQ. Proposeur: Odilon Talbot, ing. Secondeur:

TEXTE D`APPUI Les ingénieures ne représentent que 6% des ingénieurs et des ingénieures du Québec par conséquent les règles et les lois applicables aux groupes minoritaires s`appliquent ici. Les membres de groupe majoritaire se doivent de questionner continuellement leurs décisions, leurs attitudes face à la minorité afin de laisser une place équitable à cette dernière. Récemment, j`ai été frappé et éveillé par les propos d`un confrère lors de la définition des exigences des données d`une enquête. Les détails relatifs aux catégories sexe, langue, affiliations syndicales, ... n`étaient pas exigés afin d`éviter des conflits potentiels. Ces données devraient, au moins, être disponibles aux membres du Bureau pour faciliter la prise de décisions éclairées. Ces remises en cause sont aussi requises chez les membres des groupes minoritaires. Manifestent-ils suffisamment leurs désirs, exigences, dynamisme, ...? Assument-ils leurs responsabilités? Quelques mesures pourraient être définies à court, moyen et long terme et un suivi effectué. L`ajout du mot "ingénieure" dans l`appellation de l`Ordre est un exemple. Cette mesure a surtout une valeur symbolique.

CONTRIBUTION A LA RÉDACTION DU MÉMOIRE A LA COMMISSION BELANGER-CAMPEAU A TITRE DE MEMBRE DU COMITÉ MIS SUR PIED PAR LE BUREAU DE L`OIQ LE 30 OCTOBRE 1990

Voici quelques remarques relatives au débat entrepris au sujet du devenir du Québec lesquelles pourront être ajoutées ou prises en considération lors de la rédaction du mémoire de l`Ordre des ingénieurs du Québec. Ces remarques sont présentées sommairement et elles témoignent de l`intérêt de l`auteur et de ses expériences en la matière. J`ai essayé de regrouper ces observations sous des rubriques pour fins de présentation n`ayant pas pris connaissance de l`ébauche du mémoire.

LE CONTEXTE POLITIQUE QUÉBÉCOIS EN BREF

La scène politique du Québec est présentement dominée par le Parti Libéral du Québec, parti à vocation fédéraliste et le Parti Québécois prônant une association monétaire avec le Canada si l`on s`en tient aux dires de son chef en sus d`un encadrement fédéral plus tôt hermétique. Conséquemment, un tel contexte d`encadrement de la Commission ne saurait conduire à des recommandations de nature très indépendantistes de la part de celle-çi à moins que les 60% de la population favorable à l`indépendance du Québec ait droit de parole et d`écoute.

Les travaux de la Commission permettent également aux dirigeants politiques d`occuper utilement et constructivement les précieuses semaines avant les congrès de leurs partis respectifs et la prochaine échéance électorale. Les travaux de la Commission de sauraient suppléer aux actions des partis et particulièrement du Parti au pouvoir. Les débats contribueront à présenter un éclairage possiblement nouveau de la situation politique québécoise tant actuelle que souhaitée suite aux récents échanges entre le Québec et le Canada.

Le processus de mise sur pied de la Commission ainsi que sa commposition et les jalons suggérés par le Premier Ministre du Québec et le Chef de l`opposition officielle témoignent d`un attachement certain au fédéralisme ou pour le moins d`un certain attachement. Soulignons que notre système parlementaire britannique veut qu`un gouvernement élu à la majorité des sièges administre les affaires de l`Etat généralement selon son programme électoral; ratification de l`Accord du libre échange, rapatriement de la constitution canadienne (???), etc... Ainsi un gouvernement élu avec un programme indépendantiste pourrait légitimement réalisé celle-çi.

Un referendum ne sera tenu sur l`avenir du Québec avant les prochaines élections que si les résultats des sondages sont favorables à l`option fondamentale du PLQ, soit le fédéralisme. Ou encore, ils pourraient demander à Ottawa des pouvoirs additionnels et fragmentaires pour le Québec et faire approuver ces demandes par la population comme le suggérait le PQ lors des dernières élections (multiples référendums).

SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVES D`AVENIR

La duplication des champs de responsabilités fédérales et provinciales, l`imprécision et, souvent, la confusion en ces matières nuisent à la planification, à la réalisation et au contrôle des activités de plusieurs secteurs.

Une claire définition des responsabilités conduira à de meilleurs résultats. Le contrôle de nos activités au Québec sécurisera notre population et la rendra plus accueillante aux nouveaux arrivants.

Même si l`on se doit de respecter les québécois anglophones, il faut favoriser l`intégration culturelle des nouveaux arrivants et des membres la minorité anglophone qui le désirent. Les québécois sont envahis par des publications canadiennes anglaises et américaines et ils ne peuvent que difficilement exiger le respect de leur culture française, noyés qu`ils sont dans cette mer nord américaine anglophone.

Les marchés canadiens actuels sont intéressants mais des marchés québécois bien délimités dans un Québec indépendant le seraient encore plus ("sécures") car moins dépendants des politiques régionales de répartition des marchés dans un contexte politique fédéral très instable et des politiques de développement québécoises intégrées conduiraient également à un usage accru de la langue française comme langue de travail.

La région de Québec est susceptible d`être plus active et favorisée; plus de services seront offerts par le Québec d`où un nombre plus considérable de fonctionnaires incluant des ingénieurs.

Apport féminin

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Une concentration plus importante des pouvoirs aux mains des québécois et québécoises permettra à ces dernières de jouer un rôle prédominant dans la gestion des affaires québécoises car présentement elle oeuvre comme membre du groupe minoritaire au palier fédéral et de plus comme élément minoritaire au sein du dit groupe. Trop souvent la technique de la "division pour s`assurer le pouvoir (régner)" est utilisée par les dirigeants fédéraux auprès des québécoises et des québécois minoritaires au fédéral.

Une utilisation maximale des ressources humaines québécoises suppose l`accès aux femmes à de nombreuses fonctions additionnelles et une meilleure représentation dans des sphères d`activités où elles sont actuellement présentes.

Eléments de stratégie

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Afin de parvenir à des résultats optimums lors des négociations Québec-Canada, il est souhaitable que le Québec dans un premier temps se place dans une position forte soit d`indépendance ou autonomie totale.

Présumer ou quémander une association monétaire au départ est très dangereux compte tenu des faibles résultats obtenus lors des nombreuses négociations antérieures Québec-Ottawa.

L`éventualité d`une entente Canada-EU-Québec de libre échange peut être envisagée à long terme et l`on pourrait considérer une négociation américaine élargie incluant éventuellement le Mexique.

Le terme indépendance est moins galvaudé au Québec que celui de souveraineté; souveraineté culturelle, souveraineté économique, ... et son usage devrait maintenant être utilisé.

Mentionnons que le "carcan" fédéral rend l`affirmation francophone et indépendantiste très périlleuse à un québécois ou à une québécoise; de sérieux déboires l`attendent! Plusieurs indépendantistes chevronnés en ont fait la pénible expérience: Chaput, ... D`autre part, des appuis directs et indirects aux intérêts anglophones et au système fédéral conduisent à une carrière florissante.

ET L`ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUEBEC

On peut s`attendre à ce qu`un Ordre professionnel soit généralement favorable au maintien du status quo politique surtout au niveau des dirigeants afin de protéger les intérêts de ses membres déjà actifs dans toutes les sphères d`activités du génie car peu de demandes de pouvoirs additionnels pour le Québec ont été antérieurement formulées par les Ordres professionnels à ma connaissance. Un sondage interne auprès des membres pourrait révéler plus précisément les attentes et les orientations souhaitées par ces derniers. Toutefois le rôle principal de notre Ordre tel que confié par l`Etat québécois est d`abord la protection du public assurée entre autres mesures par l`autodiscipline des membres.

La protection du public suppose que notre Ordre adhère aux valeurs du public ou de la population que l`on sonde présentement comme étant à 60% indépendantiste. L`Ordre se doit aussi de protéger les intérêts du public (40%) favorisant les liens fédéraux. Notre système politique conduit en principe au pouvoir un gouvernement représentant les vues de la majorité et normalement le point de vue fédéraliste sera bientôt défendu par l`Opposition officielle à Québec.

A l`exemple de plusieurs secteurs d`activités québécoises, l`Ordre des ingénieurs du Québec collabore intensément avec les autres corporations provinciales de génie du Canada ainsi qu`avec le Conseil canadien des ingénieurs et d`autres associations de génie tant canadiennes que québécoises. Un haut degré d`intégration canadienne des activités permet la mobilité de nos membres d`une province à une autre et la mise en commun de ressources pour l`évaluation des programmes de génie aux niveaux national et international, ...

Une plus grande autonomie conduirait le Québec a jouer un rôle plus actif au niveau international et surtout auprès de la francophonie. L`entité québécoise jouirait ainsi d`une visibilité accrue. Tel que précisé antérieurement, la délimitation du territoire québécois en termes géographique et l`augmentation considérable des pouvoirs du gouvernement sont essentiels à la survie de la nation et de la société québécoise des points de vue culturel, économique, technique, scientifique, ...

Le Québec est une nation nord américaine francophone! Au Québec, nous bénéficions des marchés américains et de leurs développements technologiques. Il est plus souhaitable de s`abreuver directement aux sources américaines plutôt que d`y accéder par la filière canadienne. Les intérêts québécois seront mieux servis par une ouverture et un accès direct aux marchés internationaux. Les nombreux échanges internationaux de diverses corporations professionnelles constituent une des clés d`accès aux activités de développement technologique et de recherche, source de création d`emplois.

L`Ordre des ingénieurs développera divers scénarios respectant les décisions prises par nos dirigeants politiques pour fins de consultation ou d`implantation: autonomie complète des activités de l`Ordre, collaboration permanente, ponctuelle, particulière, ....

En terminant, nous croyons que les besoins en ingénierie de la population québécoise doivent être, d`abord, satisfaits par des ingénieurs québécois et des ingénieures québécoises!

Le 1er novembre 1990 acheminé par courrier et retrouvé aux Services administratifs de l`Ordre Révisé le 5 nov. 90 et remis à la réception de l`Ordre Révisé le 14 nov. 90 et remis en mains directes au Directeur général.

Odilon Talbot, ing. Administrateur au Bureau de l`OIQ Membre du comité de rédaction du mémoire

Communiqué de presse

Le 19 avril à l`Hôtel Le Roussillon de Longueuil se tenait l`assemblée annuelle de la Régionale Plein-Sud de l`Ordre des ingénieurs du Québec. A cette occasion, les rapports des officiers sortants ont été présentés et les nouveaux directeurs ont été élus. Un exposé a été également présenté par l`administrateur délégué de l`OIQ, Monsieur Odilon Talbot, ing.

PHOTO Messieurs Jacques Blondeau, ing., ex-Président de la Régionale Plein-Sud et Odilon Talbot, ing., administrateur élu au Bureau de l`Ordre des ingénieurs du Québec Remise de la plaque-souvenir au conférencier

LE LANGAGE DU PARTI QUÉBÉCOIS

Le Parti Québécois ou plutôt Monsieur Camille Laurin a fait adopter la loi 101. Cependant, le Parti Québécois avec l'aide des cours fédérales a aussi présidé à son affaiblissement. Le fait de permettre aux entreprises de moins de quatre employés, représentant soixante sept pour cent des commerces montréalais, l'usage de l'anglais témoigne du peu de sérieux de ce parti en cette matière.

Ce parti est d'autant plus dangereux qu'il abuse d'une crédibilité excessive auprès des québécois compte tenu de l'ensemble de ses réalisations en matière linguistique.

Un Parti Libéral du Québec surveillé par les Québécois présente autant de sécurité linguistique qu'un Parti Québécois courtisant la clientèle anglophone récalcitrante.

Un Parti nettement indépendantiste et francophile offrirait de meilleures garanties! Le 15 mars 1989

LA NÉCESSITÉ D'UN PARTI INDÉPENDANTISTE

L'historique rendez-vous manqué de l'indépendance est en voie de se répéter avec la nouvelle démarche amorcée par le Parti Québécois.

Maintenant, certain(s) dirigeant(s) du PQ parle(nt) d'indépendance semble-t-il non seulement durant les campagnes de financement. Ils peuvent en parler avant, pendant et après les élections car le programme de réalisation de l'indépendance est des plus lointains, indéfinis, morcelés, etc.

Au lieu de "peu" parler d'indépendance globale, le PQ parle "plus" d'indépendance partielle. Les québécois et les québécoises n'appuyant pas ou d'une façon mitigée une démarche clairement indépendantiste prônée par anciennement le RIN et plus récemment le Parti Indépendantiste préfèrent à court terme un parti au programme confus pour diverses raisons.

A long terme, seul l'appui à un parti indépendantiste peut permettre aux québécois et aux québécoises de construire un pays sur des bases solides. De forts appuis populaires amèneront un plus grand nombre d'individus sérieux à promouvoir cette idéologie et à diriger un tel parti. Plusieurs politiciens rompus aux méthodes fédéralistes continuent de leurrer notre peuple à court terme et à long terme.

Il faut seconder des militants indépendantistes convaincus et non des opportunistes de tout acabit afin que nos dirigeants politiques ne laissent pas tomber arbitrairement quarante pour cent de la population acquise à la souveraineté du Québec comme il n'y a pas si longtemps. Bâtir un pays original requiert un appui populaire soutenu et également de la persévérance de la part des militants et des dirigeants politiques.

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