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Voici quelques extraits d'un manuscrit que j'aimerais publier. Ledit manuscrit est rédigé en français et pourrait être publié dans d'autres langues. La table des matières a été fournie à la première page internet. Si vous appréciez cet écrit, vous pouvez encourager l'auteur en lui manifestant financièrement votre appui à l'adresse suivante:

Here are extracts of a manuscript that I would like to publish. The said manuscript is written in french and could be translated in other languages. Please refer to page internet one for the table of contents. If you appreciate this text, you could encourage the author in showing your financial support at the following address:

Aquí son presentados extractos de un manuscrito que quiero publicar. Por favor referirse a la página internet uno para el índice. Si usted aprecia este texto, un financiero apoyo será bienvenido.

Odilon Talbot, 861, rue Jean-Collet, Boucherville, Québec, J4B 3J1

ii) Le Parti Libéral du Québec

Jacques considérait que le Premier Ministre du Québec devait commencer à s`exprimer en français à l`étranger comme d`autres chefs d`état le faisaient afin de représenter, promouvoir le caractère culturel spécifique de leur pays. D`autant plus que des écrits officiels du chef canadien souvent ne traduisaient par la dualité linguistique du Canada de l`époque. Ce chef originant du Québec provenait d`une famille pour le moins bilingue comme plusieurs anciens premiers ministres du Canada, des gens bien intégrés d`abord à l`élément anglophone. A voir, le Parti Libéral du Québec palabrer de souveraineté à vingt-deux crans (rapport Allaire) en attendant les offres fédérales, de juridictions fédérales transférées au Québec, de référendums à proximité des élections et le Parti Québécois discourir de souveraineté même pas d`indépendance avec plusieurs éléments en moins, de référendums quelques mois après leur accession au pouvoir, une commission québécoise qui accouchera probablement d`une suggestion de référendums, Jacques aurait aimer être assuré que l`indépendance fut pour demain ou pour le moins une souveraineté-association obtenue suite à une déclaration d`indépendance du Québec préférablement consommée.

Comment négocier sans un mandat ferme et clair! De plus, tout comme René Lévesque avait tenu son parti en otage, en menaçant de partir, Ryan appliquait le même scénario hautement inspiré toutefois cette fois avec l`appui du Premier ministre. Il était inacceptable qu`une seule personne malgré son mérite allait contre le vote de délégués officiellemtaient liées au système fédéraliste. Il s`était toujours acharné à défendre le fédéralisme, incapable de réaliser plus, de mieux défendre les intérêts du Québec à long terme. Il n`avait comme réflexes que des réflexes défensifs, que des attitudes attentistes (un vrai mollusque). Une attitude pro-active ne cadrait pas avec sa personnalité.

L`ambiguïté entretenue reflétait son incapacité à prendre des décisions, à définir des orientations québécoises, à innover en quelques domaines que ce soit, à s`appuyer sur les éléments dynamiques et innovateurs du Québec. Les jeunes se retrouvaient sans-emploi, sans ouvertures internationales. Ses nombreuses nominations traduisaient un favoritisme historique et un souci de status quo prononcé. S`appuyer sur son expérience pour maintenir le Québec dans la fédération canadienne alors que le Canada anglais nous avait répudié apparaissait comme une démarche d`un leader en attente de sa retraite dorée fédéralistement et témoignait de la faible vitalité du Parti qu`il représentait.

Si le système fédéraliste était si performant, il lui fallait livrer la marchandise; assurer la prospérité du Québec, créer le quasi-plein emploi, obtenir des capitaux pour la recherche et le développement, gérer la récession plus efficacement que le Parti Québécois l`avait fait antérieurement, favoriser le français comme langue de travail, assumer les responsabilités financières du Québec au lieu de les refouler, de les refiler unilatéralement à un palier inférieur de gouvernement, représenter le Québec au niveau international, favoriser l`implantation de sièges sociaux ou, pour le moins, de bureaux régionaux par les entreprises bénéficiant du marché québécois, ...

La direction du PLQ aurait dû être laissé à un jeune libéral nationaliste québécois. Monsieur Bourassa devait accorder la même chance que M. Desrocher lui avait allouée. Monsieur Lévesque se flattait de représenter la population dans son ensemble ayant été élu non seulement par les péquistes. Monsieur Bourrassa en assurant par tous les moyens la suprématie du fédéralisme faisait fi de la volonté des deux tiers des québécois qui désiraient la souveraineté. Le chef de l`Opposition avait tendance à suivre la voie de Monsieur Lévesque et Jacques espérait qu`il n`oublierait pas cette volonté québécoise. Ainsi donc, Monsieur Lévesque croyait de son devoir de représenter la population! Cependant, ce n`était pas le cas de Monsieur Bourrassa, il continuait à défendre les intérêts de son entourage, ses secondeurs financiers et autres, un peu comme à l`ancienne cour des rois, au lieu de représenter la population québécoise souverainiste.

Le ministre Claude Ryan était favorable au fédéralisme en autant que son rayonnement personnel en était accrue. Toutefois, lorsque le fédéral s`ingérait dans ses activités politiques, il s`en trouvait beaucoup moins heureux. Il avait vécu une expérience semblable à l`occasion du dernier référendum québécois. Compte tenu de la rigueur, du degré d`approfondissement, des conclusions tirées et des actions entreprises dans un dossier concernant Jacques, il ne put se dire impressionné par le ministre Ryan. Une attitude studieuse ne saurait remplacer l`obtention de résultats tangibles!

Monsieur Guy Saint-Pierre en accédant à présidence de SNC avait été suivi par une kyrielle d`administrateurs qui lui apparaissait anglais. Plusieurs administrateurs réalisèrent subséquemment des profits de l`ordre de cent mille dollars en écoulant des actions reçues de l`entreprise possiblement non imposables s`ils n`avaient pas encore utilisés leur marge de gains de capital. Bénéficiant de ses présumés contacts personnels avec son ancien patron, Monsieur Bourassa, le président de SNC contribua largement au relancement de cette importante entreprise. Non seulement, les dirigeants d`affiliation libérale étaient promus mais ils étaient également maintenus au pouvoir en bénéficiant de l`appui des réseaux libéraux: médias, marchés, directorats, ...

Le conflit d`Oka semblait une façon de déstabiliser le Québec en utilisant des éléments canadiens et américains intégrés à la majorité anglophone nord-américaine. La permissivité avec laquelle les lois québécoises, canadiennes et américaines étaient appliquées représentaient un encouragement à la désobéissance civile et à un escalade

. En une occasion au moins, Jacques observât qu`au lieu de souligner de son vivant le travail, la contribution humanitaire d`un membre de la communauté, on attendit de présenter des hommages à titre posthume. Les autorités politiques en place profitaient de ces circonstances auprès des proches éprouvés pour renforcer leurs emprises sur la population indépendamment des croyances et des affinités des disparus.

Subséquemment aux propositions fédérales de Meech, le gouvernement conservateur revenait à l`attaque, visait de nouveau à intégrer le Québec dans l`ensemble canadien. Suite à des consultations avec toutes les provinces et les territoires, le gouvernement comptait présenté à son électorat un Canada intégré ou intégrant les éléments francophones, anglophones et autochtones. Les conservateurs fédéraux pouvaient compter sur l`appui du Premier ministre québécois, croyait-il. Après un référendum provincial relatif aux propositions fédérales, M. Bourassa poursuivraient son cheminement fédéraliste à moins d`imprévus nationalistes franco-québécois. Il était quand même plaisant de voir M. Bourassa jouer avec l`équation suivante: Union économique + Autonomie politique = Souveraineté partagée De plus, il se referait à des discussions avec M. R. Lévesque préalablement à l`avènement du PQ. Ces discussions permettaient de mieux situer les positions respectives du PLQ et du PQ en cette matière au niveau du discours.

Prononcés à l`occasion d`un colloque où la qualité totale était à l`honneur, on pourrait supposer que ces remarques traduisaient un effort pour défendre les intérêts du Québec et de l`administrer de la façon la plus efficace. Pourtant, une démarche respectant les critères de la qualité totale en matière politique compte tenu des objectifs politiques de Jacques passait par l`indépendance du Québec à ses yeux.

A un moment, M. G. St-Pierre, chef d`entreprise témoignait publiquement de son appréhension quant à la prospérité de son entreprise et des économies québécoise et canadienne dans un contexte politique où le Québec s`autogouvernerait. Ce chef d`entreprise avait trouvé une formule, une stratégie efficace dans le système fédéral et anticipait des bouleversements, des réajustements nécessaires dans un régime politique différent. Il avait profité des circonstances pour souligner les aspects négatifs des dernières interventions politiques de M. Trudeau.

Pendant qu`une autre commission fédérale péniblement poursuivait ses consultations, le Chef de l`opposition à Québec renforcissait les liens souverainistes et associationnistes avec les Etats-Unis et M. Bourassa allait séjourner en France préalablement au sommet de la francophonie alors que généralement les Etats-Unis l`accueillait durant ses périodes de détente à l`instar de M. R. Lévesque. La dite commission fédérale était coprésidée par un pilier du parti libéral qui apparaissait sous un jour moins glorieux, désabusé et perdu dans les "détales" organisationnels et multipartisans. Après avoir été très absents dans le domaine des politiques économiques québécoises et subis les interventions fédérales, les ministres libéraux commençaient à faire leur classe dans la planification économique, le développement technologique, industriel et commercial. En bref, les libéraux commençaient à faire leurs devoirs cependant on était en droit de se demander si l`opposition officielle pouvait en effectuer la correction, la critique car les libéraux puisaient à même les ressources humaines nationales en ces matières.

M. Bourassa tentait de doubler le Parti Québécois en suggérant, lors d`un voyage européen, une formule de souveraineté-association originale. A un degré peut-être plus élevé au plus formelle, cette approche requérait l`apport, la collaboration du Canada anglais; association non seulement économique, diplomatique mais aussi politique par l`intermédiaire d`un super parlement dont les membres seraient élus. M. Parizeau attendit les résultats d`un sondage pour manifester précisément ses appréhensions face à cette proposition. Le système politique retenu par le PQ supposait quand même des structures conjointes. Dans les deux cas, Jacques entrevoyait une prédominance du Canada sur le Québec à tous les plans ainsi que l`exigence d`un accord tacite ou réel du Canada. Cette situation comparativement à celle conduisant directement à l`indépendance pénalisait les négociations, hypothéquait dès le départ l`assumation la plus complète possible de pouvoirs actuellement assumés par le Canada.

iii) Le Bloc Québécois

Jacques avait cru percevoir même en l`absence d`informations prévilégières, un désabusement chez Monsieur L. Bouchard face entre autres au fonctionnarisme fédéral essentiellement anglophone tout comme Jaques avait vécu (sans faire de projections) face à l`administration anglophone des grandes entreprises montréalaises. A un moment donné, vous constatez qu`il s`agit d`un roc de Gilbraltar et vous reculez face à une intégration certaine, un asservissement à la Chrétien, par exemple. Monsieur L. Bouchard avait probablement réalisé qu`ìl ne deviendrait jamais le premier ministre du Canada; ses parents n`étant pas anglo-québécois et que, toutefois, son projet de carrière pouvait peut-être inclure le poste de premier ministre du Québec

. Il semblait populaire dans l`opinion publique chevauchant les systèmes politique fédéral et québécois avec une volubilité développée au cours des ans. Il était problématique pour le PQ de ne pas appuyer le Bloc Québécois dit indépendantiste maintenant qu`un tel Bloc existait. Une certaine alliance, concertation dans l`action politique s`imposait d`elle-même cependant le Chef du Bloc devait jouer ses cartes afin de s`assurer d`une représentativité, la plus vaste possible incluant les péquistes, les libéraux, les conservateurs, les ethnies, les anglo-québécois, ... et ainsi se positionner en potentiel futur premier ministre du Québec afin de profiter des opportunités politiques éventuelles.

Dans une analyse politique en 1982, Jacques avait réfuté plusieurs arguments favorables à la création d`un parti politique indépendantiste à Ottawa suite à une implication active au sein du PQ. D`autre part, au niveau fédéral, une commission consulta les canadiens, un autre groupe examina la constitution canadienne et ses facilités d`amendement, une campagne de promotion du fédéralisme généreusement financée par le public s`amorça, ... Les dépenses de l`état fédéral devaient être contrôlées sauf celles favorisant le pouvoir, ou le maintien du régime fédéral comme tel et du gouvernement conservateur actuel. Tout pour laisser le carcan canadien sur le Québec! Mulroney à court de ressources et en dernier ressort car son parti bénéficiait d`un très faible appui populaire, accordait des promotions à ses anciens adversaires politiques (à la chefferie) vu de l`intérieur du Parti conservateur du Canada, PCC.

Il désespérait d`être réélu et il acceptait de laisser le bateau conservateur en voie de naufrage à de potentiels sauveteurs s`ils ne réussissaient pas à le remettre à flots d`ici les prochaines élections. A quelques années des élections fédérales, ce qui faisait la force relative du PCC était la multiplicité des partis, la faiblesse du Parti Libéral du Canada et particulièrement de son nouveau chef empêtrer dans cette complexité conjoncturelle et en l`absence de politiques précises si ce n`était l`optique de plaire au groupe majoritaire du Canada et de ménager les subtilités des québécois.

Au fédéral et au moment du vote, les québécois, les électeurs hésiteraient à annuler leurs votes, à voter pour le Bloc Québécois. Les gens ont été conditionnés par de nombreuses années de participation au choix du premier ministre canadien et ils adoptaient généralement une attitude positive face au processus électoral, démocratique même au niveau fédéral. A moins de campagnes électorales très vigoureuses, les appuis hypothétiques notés dans les sondages s`estomperaient.

Jacques s`étonna que le Bloc Québécois fut fondé en Montérégie plutôt qu`au Saguenay-Lac-Saint-Jean, chateau fort péquiste, nationaliste, lieu d`origine du fondateur. Ils désiraient possiblement élargir leur base opérationnelle. Les ressources de ce nouveau parti, surtout financières, n`étaient pas très importantes et son financement constituait un défi. Le Vice-président du Parti Québécois était présent à ce congrès de fondation alors que le chef de BQ n`avait pas participé au congrès péquiste. M. Bouchard aurait probablement aimer voir également à ses cotés le vice-président du Parti Libéral du Québec, du NPD-Québec, ...

Jacques savait que M. Landry avait maintenant un pied à terre sur les deux rives du Saint-Laurent, de Montréal et qu`il aimerait séduire un nouvel électorat, un électorat sudiste, après avoir subi un verdict populaire négatif.

A quelques reprises, M. L. Bouchard semblait tiraillé entre ses anciennes prises de position fédéralistes dans le domaine de l`environnement et l`affirmation indépendantiste du Québec. Après avoir été en adoration, avoir adulé les, relativement, jeunes familles Trudeau et Mulroney, on nous offrait la seconde famille de L. Bouchard à titre de modèle à imiter. Dans ces conditions, M. Parizeau n`était plus dans la course, il devait au moins se remarier à une jeune femme à l`instar de M. Lévesque et le plus tôt possible serait le mieux!

Assistant à un souper-concert organisé aux profits d`une fondation d`un hôpital à titre de représentant du Président de l`Ordre des Ingénieurs du Québec, Jacques questionnait la pertinence d`une telle décision du Président. L`OIQ ne pouvant se permettre de contribuer à toutes les fondations du Québec toutefois celle-ci était dirigée par une représentante du public à l`Ordre. Cette soirée fut appréciée par le couple Laberge ayant été très bien accueilli par leur hôte, une politicienne municipale bien intégrée à son milieu entourée des membres du conseil d`administration de l`hôpital. Jacques discuta fortuitement de scénarios politiques avec un député fédéral. Aux prochaines élections fédérales, le Parti Libéral du Canada pourrait être élu et le Bloc Québécois formé l`opposition officielle à Ottawa malgré un hésitation prévisible des québécois à presque annuler leur vote en votant pour BQ. Jacques croyait que les québécois pourraient élire le PLQ dans ces circonstances sécurisés par la présence du BQ à Ottawa. De plus, le PLQ forcerait le PQ à défendre des positions indépendantistes en surcroît du nouveau refus stratégique de toutes associations de la part du Canada anglais avec un futur Québec indépendant.

Ce député percevait semble-t-il, M. Parizeau plus indépendantiste que L. Bouchard et entrevoyait la perception de toutes les taxes et impôts comme une mesure significative d`affirmation nationale même si des négociations pouvaient conduire à une répartition des pouvoirs entre Ottawa et Québec.

Jacques réalisait que les conditions de vie d`un simple député fédéral étaient difficiles. Le député se devait d`aimer ce travail de représentations multiples auprès de la population au cours des fins de semaine, entre autres, et des voyages aller-retour à Ottawa surtout en l`absence de pied à terre. De plus, la tâche de sollicitation des fonds était très accaparant et représentait un véritable défi pour ce parti.

Une voisine de table qui se disait de souche anglaise s`en prenait vigoureusement à M. Péladeau qui investissait ou investirait au Mexique. Jacques nourrissait des appréhensions face au libre-échange mais ne pouvait partager ces opinions malgré l`échec de la papeterie de Matane et il lui semblait normal que des investisseurs québécois évaluaient le marché potentiel du Mexique et pourquoi pas M. Péladeau!

M. Chrétien maintenait l`image traditionnelle du Parti Libéral du Canada face à Washington au moins dans le dossier du libre échange en exigeant son réexamen. L`éminence d`élections américaines ne favorisait pas une grande ouverture de la part du candidat Bush. M. Mulroney pourrait être choyé relativement à M. Chrétien officielle plus revendicateur. Néanmoins, il fallait se poser la question à savoir si M. Bush serait encore l`interlocuteur américain suite aux élections.

Une fois de plus, Jacques observait en visionnant les jeux d`hiver que les manifestations sportives internationales représentaient une opération exceptionnelle de promotion du Canada de préférence au Québec tant au Québec qu`à l`étranger. Les remarques relatives aux discriminations à l`endroit des athlètes québécois au sein de l`équipe canadienne étaient faites constamment et particulièrement à chacune de ces manifestations internationales. Pourtant les performances des québécois ne manquaient pas d`éclats; cinq médailles québécoises sur un total de sept décorés par le Canada.

iv) Les autres considérations

A accorder priorité au travail, à la famille, à la religion, ... relativement au nationalisme franco-québécois, notre société n`était qu`une province largement conduite, administrée de l`extérieure s`intégrant imperturbablement et systématiquement aux plans culturel et économique aux sociétés anglo-canadienne et américaine. La création de plusieurs emplois pour des francophones tant au Québec qu`en dehors du Québec passait par l`intransigeance collective des québécois à exiger du français et idéalement par un gouvernement indépendantiste fort. Les francophones hors Québec l`avaient, d`ailleurs, souligné à la commission Bélanger-Campeau. Jacques avait été témoin de maintes situations où son exigence du français avait contribué à l`obtention d`un service en français par un francophone. Ses services avaient également été appréciés à titre de francophone dans des entreprises majoritairement anglophones dans des conditions similaires tant au Québec qu`en Ontario.

Effectuer la promotion d`une culture franco-québécoise dans son ensemble constituait dans les faits, en réalité, concrètement à promouvoir l`emploi, la prise en main, la création d`un climat de concertation, une cohésion sociale accrue et, par conséquent, une plus grande imperméabilité face à la culture et société anglophone très dynamique et vivace.

Doris Lussier que l`on retrouvait constamment en compagnie de personnalités nationalistes n`avait pu être élu à cause du peu de sérieux de ses propos en tant qu`amuseur public, pensait Jacques. Les gens voyaient chez lui d`avantage le côté, l`aspect amuseur de sa personnalité que celui de l`universitaire et l`amateur, le mordu de politique québécoise. Probablement que financièrement, il n`était pas perdant autrement il aurait dû troquer des emplois de professeur d`université et d`artiste pour celui de politicien.

Il était hasardeux de parler de sujets personnels. Par exemple, d`autres individus lui avaient été présentés comme professeurs d`université alors qu`ils assumaient qu`une ou deux charges de cours et conséquemment, ils étaient loin de toucher le salaire d`un professeur. Ce n`était pas le cas de M. Lussier croyait Jacques. Lui-même avait bénéficier de cette ambiguïté dans l`esprit de beaucoup de gens lorsque agissant comme consultant et chargé de cours à l`université.

Fréquemment, il s`agissait de décrier une situation ou une mesure généralisée pour qu`exceptionnellement, on mettait en relief, en manchettes électroniques, un cas, comme l`on disait souvent l`exception qui confirmait la règle. Ainsi, cette dénonciation était contrée temporairement et rapidement oubliées et de plus la situation était perpétuée. Les dirigeants pouvaient alors être satisfaits de leurs opérations de camouflage. Et à quand la prochaine! Avec les médias électroniques, la télévision, la riposte était presque immédiate.

D`autre part, une réaction sporadique et même concertée de la base pouvait donner de bons résultats cependant une action planifiée et orchestrée au niveau national pouvait même ne pas être perçue de la base surtout dans un climat de confiance, de succès, d`euphorie et quelques fois de panique et de crise. Quelqu`un qui effectuait une critique sérieuse des méthodes, des politiques d`un organisme et qui suggérait diverses solutions ou palliatifs se devait de voir ses observations communiquées aux membres et au public afin d`améliorer le fonctionnement de l`organisme et possiblement de contribuer au renouvellement des dirigeants.

Trop souvent, ce genre de commentaires était tû pour ne pas incommoder les dirigeants en fonction et on leur acheminait les suggestions en sourdine espérant qu`ils réagiraient positivement. C`était ce que Jacques appelait des demi-mesures de la part des militants anxieux de souligner leurs appuis à l`"establishment". Placer un pantin, en position exécutive qui empruntait le langage de d`autres ou qui répétait les discours suggérés, ne pouvait transformer un pro-fédéraliste en un indépendantiste efficace, par exemple.

Son copain lui proposait souvent ou généralement des actions qu`il jugeait altruistes et occasionnant des dépenses personnelles en énergies, temps et argents: rédaction de plusieurs livres, vente de cartes de membres du parti, etc. alors que Jacques aurait préféré rentabiliser les investissements consentis en termes de temps, énergies et argents: publier un ouvrage, accéder à des postes rénumérateurs à l`instar de d`autres citoyens et militants.

Jacques expliquait le faible taux de participation aux élections par un désintéressement face à un palier politique donné, à des candidats semblables, des programmes similaires, à la carence d`enjeux majeurs, aux faibles incidences personnelles, à des candidats non connus personnellement, particulièrement en périodes d`activités personnelles intenses.

Au plan municipal, un directeur général permettait à un maire peu instruit et expérimenté d`administrer. Le choix d`un directeur général moins expérimenté aurait pu réduire les succès d`une équipe dirigeante dans la direction des affaires et aussi de leur réélection. Dans sa municipalité, le fait d`originer du milieu semblait particulièrement important lors de la distribution de mérites, par exemple, on soulignait d`abord le nombre d`année de résidence dans la municipalité. Visiblement, les décideurs en place souhaitaient maintenir leur ascendant. Après quelques années, on aurait pu croire qu`il s`agissait d`un critère de faible importance et que la connaissance de d`autres municipalités aurait même pu constituer un atout.

Un ancien maire et un ancien commissaire industriel étaient omni-présents dans le suivi et la participation à la gestion des affaires de la municipalité, semblait-il. On les disait partie prenante d`importants projets à titre de consultants. Un candidat défait à la mairie avait promis de réduire au minimum les travaux réalisés par des consultants et autres et de confier le plus possible de mandats aux fonctionnaires de la municipalité. L`opposition municipale félicita les dirigeants pour la préparation du budget, fait particulier pour une opposition qui se privait éventuellement d`arguments. Jacques savait le maire adroit et cette situation le confirmait.

Certains souverainistes disaient qu`ils bénéficiaient de soixante-dix pour-cent d`appui de la population dans l`exercice de leur profession ou encore dans la recherche d`emploi ou de contrats. Les trente pour-cent de fédéralistes occupaient des postes souvent importants et contrôlaient probablement plus que trente pour-cent des activités économiques et commerciales. Beaucoup de francophones devaient travailler en anglais même si les sondages les présentaient favorables à la souveraineté. Dans plusieurs champs d`activités, il n`était pas évident que les leaders étaient si favorables.

Jacques avait réfléchi au sujet d`une remarque de Monsieur René Lévesque à l`effet qu`un parti politique était un "mal nécessaire", possiblement en raison de sa lourdeur, de l`énergie requise à sa création, son maintien même après avoir obtenu le privilège de diriger la nation. Néanmoins, on ne saurait procéder différemment afin de respecter un processus démocratique et efficace quant à l`implication et à la participation de la population, entre autres. Si vous proveniez, originiez pas d`un milieu aisé, il était naturel que vous accédiez à des postes importants. Si vos origines étaient humbles, que vous ne proveniez pas de la cuisse de Jubiter, toutes les raisons étaient valables pour freiner votre avancement à moins de suivre docilement un membre de l`élite québécoise fédéraliste de préférence ou d`être un ancien ministre.

A plusieurs occasions, Jacques s`interrogea sur la qualité de la démocratie québécoise, il écrivait, il parlait par dépit de la "démocrassie". Si l`on examinait la situation politique québécoise dans son ensemble, il n`était pas évident que l`indépendance du Québec était pour demain ou après demain pourtant un certain consensus semblait se dessiner même par de çà, au de là des intérêts des partis politiques québécois et des dirigeants d`affaires et autres. Ces derniers voulaient maximiser les résultats des retombées positives pour leurs formations et leurs intérêts respectifs. Leur objectif premier étant le pouvoir ou le profit! De plus, bon nombre de politiciens expérimentés avaient vu les services fédéralistes de leurs nombreux amis trop bien récompensés et fréquemment en fin de carrière pour ne pas s`en soucier. Les autres dirigeants adoptaient des attitudes similaires. Pourquoi faire l`indépendance? Poser la question pour un indépendantiste, c`était répondre aux questions suivantes: Pourquoi être maître chez nous? Pourquoi administrer nos affaires nous-même? Parce que c`était nos responsabilités et que nous devions les assumer et gérer notre mieux-être, notre avenir! Personne n`était plus intéressé à notre mieux-être que nous-même!

A long terme, les québécois bénéficieraient de leur gestion publique et ils apprendraient beaucoup à réaliser l`indépendance du Québec dans un premier temps. Que de pouvoirs présentement assumés au nom des québécois à Ottawa! Cette étape aurait un effet stimulateur et de responsabilisation de l`ensemble des membres de notre communauté. La réponse à cette question reposait sur la confiance des québécois en leurs propres moyens et des risques énormes à laisser à d`autres le droit de gérer complètement ou en partie nos dossiers, notre avenir.

Comment créer un climat de concertation lorsque vous déteniez qu`une portion des pouvoirs au Québec! Dans le pays du Québec, les deux solitudes linguistiques seraient plus près, presque forcées de se souder, de collaborer. Une question d`un co-président de la Commission Bélanger-Campeau le laissait perplexe quant à l`utilité de cette commission traitant précisément de ce sujet, quant aux intérêts de nos élites à assumer simplement leur rôle de citoyen responsable. Plusieurs écrits de Jacques visaient à convaincre ses concitoyens de l`importance de créer notre propre pays, notre propre cadre de vie. Tout simplement! Tout naturellement!

Lors d`un appel à Revenu Québec au sujet d`un régime d`épargne enregistré de retraite, Jacques se fit dire que l`harmonisation des politiques, des données en cette matière était effectuée par Revenu Canada, le Québec devenant de moins en moins autonome.

Avec la venue de partis politiques anglophones au Québec, l`amorce du rejet des journaux anglophones racistes montréalais, Jacques estimait que le climat politique à Montréal s`améliorait. Les points de vue anglophones étaient présentés assez directement et honnêtement à la population du Québec et cette dernière s`en trouvait mieux renseignée pour réagir adéquatement. Cependant, à entendre des jours durant sur les lignes ouvertes des entretiens de sympathisants aux malheurs des anglo-québécois, il se doutait que de tels débats influenceraient les résultats des sondages en leur faveur et que, fort de ces résultats favorables, ils insisteraient sinon exigeraient que, par respect pour la démocratie, des mesures suggérées et de plus en plus envahissantes soient matérialisées, réalisées.

Jacques étaient conscients de leur assurance et de leur confiance en leurs énormes moyens. Périodiquement, des groupes d`hommes d`affaire réagissaient positivement à ce lobby des plus efficaces s`appuyant sur les affinités anglophones nord-américaines.

En attendant de se rendre à un banquet, Jacques attablé dans un restaurant, sirotait son café en lisant le rapport annuel de la CUM. Il observa installé à la table voisine un individu qui attendait et Jacques lui dit quelques paroles banales en français et ce dernier répondit d`un anglais tinté d`espagnol. Jacques en profita pour pratiquer son espagnol et une discussion s`en suivit relativement à l`opportunité ou au bien-fondé d`investir aux Iles Canaries et en Espagne, pays en expansion économique, la deuxième en Europe, aux différences culturelles et économiques entre l`Espagne et l`Amérique latine; accents et niveaux d`instruction différents, intégration internationale (libre-échange américain et marché commun), aux dangers du libre-échange tripartite (E.U.-Canada-Mexique) pour le Québec en raison des faibles salaires mexicains et de leur lent développement économique prévisible (dix ans et plus), aux avantages pour le Canada de garder le Québec sous sa gouverne et Jacques le convainquit de l`importance pour le Québec d`être indépendant et près des pays latins. Sergio, son interlocuteur, le salua chaleureusement et Jacques lui répéta une de ses expressions favorites et pour la première fois en espagnol "El mundo es muy pequeño"; le monde est petit et il n`est pas surprenant de rencontrer, par exemple, un voisin en Europe ou ailleurs à l`occasion d`un voyage.

En soirée, au banquet, un confrère oeuvrant dans un milieu bilingue préconisait à titre de compromis que la langue et la culture soient laissées au gouvernement québécois et que l`économie et les autres fonctions soient administrées conjointement. Jacques lui fit remarquer qu`il ne partageait pas ces vues et il admit qu`un tel partage pourrait bien survenir à quelques nuances, détails près avec deux partis qui préconisent des associations Québec-Ottawa. Jacques fit voir à son copain, la pertinence pour le Québec d`obtenir un mandat d`indépendance de la population au plus tôt afin d`éviter l`auto-destruction du Québec et du Canada par les fanatiques nationalistes. Un gouvernement ainsi mandaté pourrait minimiser les dégâts et optimiser les résultats de la répartition des pouvoirs tel que suggéré par les experts à la Commission Bélanger-Campeau. On pouvait croire que la répartition des pouvoirs et des avoirs respectifs étaient déjà amorcée tant à Québec qu`à Ottawa et dans les autres capitales provinciales.

De plus, les leaders économiques traduisaient officiellement les intérêts de leurs entreprises plutôt que ceux de simples membres de la société québécoise. "Dis moi quels sont les intérêts que tu représentes et je te dirai quelles positions constitutionnelles tu défends! Comment penser qu`un homme d`affaire très grassement rénuméré dont l`entreprise était à cheval sur les deux provinces pouvait prôner ouvertement l`autonomie de l`une d`elle alors que le tout était chapeauté par le gouvernement fédéral.

Une fin de semaine, il aurait pu assister à deux activités politiques. Il fut invité à un banquet-bénéfice organisé par un mouvement indépendantiste et social démocrate de gauche car il était abonné à leur journal. De plus, le Parti Québécois local organisait un colloque auquel un député favorisant l`élection référendaire souverainiste agissait comme conférencier. Jacques aida Suzie à la confection et à l`installation d`une valence dans le salon. Il avait un peu peur des mouvements de gauche, certains membres ayant été aux mains de la GRC, Gendarmerie royale du Canada, lui disait-on! Toutefois, il partageait certaines de leurs analyses politiques. S`il avait été invité comme personnalité, il serait peut-être allé au lieu de grossir simplement l`assistance et de contribuer au financement!

Jacques se demandait s`il ne réagissait pas d`une façon trop critique contre les dirigeants incluant ceux du PQ. Il avait vécu plusieurs expériences politiques qu`il n`avait pas encore "digérées", intégrées, et acceptées, semblait-il! Après avoir assumé des responsabilités, il était moins motivé à simplement assister à des événements. Il maintenait sa décision de s`impliquer activement dans une organisation à la fois tout en appartenant en tant que membres à d`autres. Disperser ses énergies ne l`enchantait pas et il jugeait ce procédé inefficace. Mieux valait être disponible lorsque nécessaire! Cependant, il appréciait être informé du déroulement de telles activités. S`il plafonnait dans l`organisation choisie, il pourrait remettre en cause cette approche.

On avait porter à son attention, le cas d`une multinationale bien implantée au Québec dans les produits de santé. On lui faisait réaliser que la philosophie corporative avait été bouleversée au moins localement suite à des conflits de nature linguistique et raciale puisqu`il faut bien appeler les choses par leur nom; québécois francophones et québécois versus canadiens anglophones. Les canadiens anglais avaient gagnées comme c`était souvent le cas néanmoins ils en subissaient des contre coups importants et par conséquent le Québec. Dans un Québec indépendant, nos québécois auraient eu de meilleures chances de défendre et de conserver leurs emplois, de nombreux emplois, pensait-il!

Lui-même avait vu pleurer un patron originaire des provinces de l`Ouest car Jacques voulait briser le Canada. Ce gestionnaire humain avait également réalisé l`impact négatif d`une telle attitude sur la carrière de Jacques dans un tel milieu.

Nos amis anglophones du Québec étaient fiers à juste titre de leur contribution à l`essor du Québec. En l`absence de leur appui, de leur présence, les éléments francophones auraient peut-être pu suppléer. Beaucoup de réalisations avaient été rendues possibles grâce au financement fédéral soit la quote-part des impôts québécois majoritairement francophones. Même, le financement privé s`appuyait sur les profits réalisés par des entreprises bénéficiant de l`accès au marché québécois et souvent de généreuses subventions fédérales et québécoises accompagnées de crédit d`impôt, de l`accès aux ressources naturelles renouvelables ou non, ... Leur volonté collective de maintenir le cordon beylical fédéral en disait long sur la source, l`origine de leur prospérité. De plus, le partage d`une langue continentale contribuait énormément aux échanges tant économiques que culturels.

Jacques avait observé l`apport culturel, la contribution significative à la francisation, à l`usage d`un vocabulaire technique français des firmes françaises lors de la réalisation des travaux olympiques. Au moment de l`implantation, en particulier, de l`usine Michelin dans les Maritimes, Jacques avait écrit que les français négociaient, offraient surtout des biens culturels au Québec tandis que leurs investissements tangibles allaient ailleurs tout en empruntant souvent le passeport québécois, l`entrée québécoise en terre nord-américaine.

L`Hydro-Québec apparaissait attaquée de tous les côtés; ingérences gouvernementales, contrôles environnementaux québécois, canadiens et, par surcroît, américains incluant les amérindiens, ... Ces attaques confirmaient l`importance de cette organisation dans l`économie québécoise. Déstabiliser l`Hydro-Québec contribuait à démolir un des principaux symboles de la réussite québécoise, à déstabiliser l`économie québécoise, à ébranler le vouloir collectif d`affirmation québécoise. Au niveau personnel, Jacques avait mentionné à cette société que les relevés émis par le fiduciaire l`était en anglais. Depuis un certain temps, le français y apparaît en priorité tout comme l`anglais dans les documents fédéraux. Jacques aurait préféré des relevés unilingues français dont la confection nécessiterait seulement des francophones alors que beaucoup d`emplois en milieu financier exigeaient l`anglais. Des proches de Jacques réalisaient peu l`importance d`exiger le français afin de créer des emplois pour les francophones. Ils étaient traumatisés, avaient peur d`une affirmation francophile dans un pays, le Canada où l`anglais était une exigence fédérale fondamentale en tout milieu même au Québec.

A moultes reprises, les nostalgiques de l`ère Trudeau avec l`appui actif de celui-ci s`évertuaient à concevoir une façon de le faire participer à nouveau à la vie politique canadienne et par tant à la promotion du fédéralisme canadien si rentable pour ces habitués du pouvoir. Ils auraient aimé que leur progéniture continue à bénéficier de ce système qui avait fait leur succès. Ils s`évertuaient à ressusciter une ancienne revue avec la connivence de grands médias. M. Trudeau ou plutôt M. Elliot Trudeau essayait de mobiliser ses amis anglophones contre la société distincte du Québec telle que définie dans les propositions du gouvernement fédéral et conservateur. Les franco-québécois qui avaient peine à s`affirmer depuis des siècles étaient soupçonnés par l`illustre ancien premier ministre du Canada de vouloir déporter des anglo-québécois une minorité si bien traitée et pourvue. Il réagissait en raison, en fonction de ses propres méthodes, mesures dont les québécois francophones avaient fait les frais et continuaient d`assumer les conséquences, entre autres, des politiques mises de l`avant sous sa direction notamment d`un bilinguisme artificiel pan-canadien conduisant en réalité à la bilinguisation du Québec alors que l`assimilation des francophones hors Québec se poursuivant peut être à un rythme légèrement moins accéléré.

De part la fermeté de ses propos, cet homme public souvent provocateur et idéaliste à sa façon réveillait peut-être tant chez les anglophones que chez les francophones un esprit nationaliste en réaction à de nombreuses années de tentatives d`uniformisation et de nivellement. Les québécois acceptaient moins bien le dicta de M. Elliott Trudeau, signe d`une affirmation collective québécoise ou tout simplement que "son temps était passé ou qu`il avait fait son temps".

Jacques visionnait l`importance du Québec pour les québécois francophones en terre américaine d`une façon semblable à celle de l`état d`Israël pour les juifs au niveau mondial malgré le fait que toute comparaison demeurait imparfaite. En ce sens, deux situations quoique similaires à plusieurs aspects n`en étaient pas mois différentes.

Que penser des sondages? Par qui étaient-ils financés? Quel échantillon était pris? Jacques préférait que les résultats des sondages émanaient de plusieurs, diverses sources et idéalement de sources souverainistes et préférablement indépendantistes malgré leurs faibles moyens que de sources fédéralistes pourvues d`énormes ressources. Des sondages favorables à la souveraineté, favorables à des dirigeants hautement associationnistes et souverainistes pouvaient conduire à l`élection d`un parti représentant ces tendances; le Parti Québécois et contribuer essentiellement à l`assainissement de la paix sociale sans toutefois amener le Québec à l`indépendance, prérequis à une saine négociation avec le Canada anglophone.

Monsieur Chrétien se devait de jouer un rôle de penseur, d`animateur, de coordonnateur, de rassembleur, de porte-parole libéral après avoir traduit souvent crûment les opinions et concrétiser les projets de ses anciens patrons. Il disposait de peu de temps pour s`adapter à ses nouvelles fonctions si ses capacités personnelles le lui permettaient. Suite à quelques déclarations, Jacques se demandait s`il n`était pas trop franc pour être un politicien conventionnel. En principe, ses chances étaient excellentes de devenir le prochain premier ministre du Canada à moins que le Québec devienne indépendant avant les élections fédérales.

Un proche de Jacques lui avait décrié les méthodes d`affaires de M. Malenfant dès le début de sa progression vertigineuse. Dans cette région du Québec, les entrepreneurs refusaient systématiquement de travailler pour lui et ils exigeaient des garantis ou des paiements à l`avance. En l`absence de syndicats, les travailleurs n`étaient possiblement pas en entière sécurité eux aussi.

Il revit un confrère de classe marqué naturellement par les séquelles de l`âge dont l`entreprise montréalaise avait basculée financièrement aux mains américaines. Cette prise de contrôle était accompagnée des nombreuses mesures de rationalisation. Est-ce que le libre-échange apportait de telles conséquences et à quel degré? Peu d`études, de statistiques semblaient témoigner de l`état et de l`évolution de la situation. Les dirigeants politiques et d`affaires aux rênes lors de la signature du traité avaient acquiescé aux désirs du géant américain et ils étaient plutôt avares de précisions et préféraient tablés simplement sur leurs positions initiales. Ils faillaient être proactifs commercialement en de telles circonstances face à un géant dont les décisions étaient fréquemment concertées au plus haut palier hiérarchique.

La diversification des tendances politiques et autres au Québec ne facilitait aucunement une semblable concertation en l`absence d`un esprit national de survie et d`affirmation car les québécois étaient depuis toujours écrasés par des forces politiques et autres dirigées de l`extérieur et écartelés par des partis politiques, des organismes disposant de faibles assises, affinités, ... québécoises et francophones.

Il était opportun pour un dirigeant politique, par exemple, d`être optimiste au volant, entouré d`autres bénéficiaires de ces pouvoirs, bardés d`amis intéressés. Que dire de la québécoise, du québécois francophone moyen? Avaient-ils les mêmes raisons d`envisager l`avenir avec optimiste compte tenu de l`état actuel des choses, de leur possibilité d`avancement personnel et collective, ...

Des régions entières étaient laissées pour compte et on les départait d`outils susceptibles de leur permettre de s`animer, de se concerter, de se prendre en main, de s`organiser, de prendre racines commercialement et financièrement sur une base collective au lieu d`attendre une pitance parcimonieuse, de se donner des moyens; coopératives, sociétés, ... afin de construire véritablement le Québec, le Québec régional seul espoir de survie du Québec car Montréal vivait sous le jouge du multiculturalisme à saveur anglophone prononcé et cette ville semblait une ville en sursis compte tenu des forces en présence. Une ville en sursis et également un Québec en positions très précaires, Montréal étant un moteur économique important et d`un poids démographique déterminant alors que l`expansion économique et démographique des régions s`avéraient problématique.

Jacques n`admettait pas ou très difficilement que l`on fasse passer la religion, la famille, le travail, ... avant le nationalisme franco-québécois. Ce schème simple de valeurs rendait problématique la promotion de l`indépendance du Québec et même de la défense des intérêts franco-québécois.

Les travailleurs en milieu francophone étaient favorisés et malgré tout, Jacques avait connu beaucoup de ces travailleurs prônant le fédéralisme et réalisant peu l`importance d`une patrie comme gage de pérennité de leur situation. Ils en désiraient toujours plus, maintenant et à n`importe quel prix!

Observant qu`une manifestation de rejet des francophones conservateurs se préparait à Ottawa, Jacques constatait une fois de plus la nécessité de créer notre pays afin de s`administrer, de contrôler les informations nationales en tant que majorité tout comme les anglophones au Canada. Les franco-québécois sacrifiaient leur nationalisme aux avantages pécuniaires, honorifiques et autres devant vivre en tant que canadien plutôt que québécois.

Un étudiant espagnol en stage de formation linguistique au Québec soulignait son attachement à sa langue natale, le catalan. Il évaluait comme meilleures les chances pour l`avènement d`un Québec indépendant que celles d`une Catalogne indépendante. Il souligna le fait que sa langue maternelle n`en était pas une internationale. Jacques avouait qu`il était plus facile pour un non-espagnol ou non-catalan de considérer le pays dans son ensemble tout comme les étrangers face au Canada et au Québec. Toutefois en tant que québécois, il sympathisait aux préoccupations nationalistes de ce jeune catalan.

Au Québec, le français parlé et écrit subissait des assauts dans plusieurs domaines; doublage de films, éditions, ... visant à assurer la suprématie non seulement culturelle mais économique de l`ancienne mère-patrie.

Que pouvait-on attendre d`Ottawa? Des mesures fédéralistes sûrement! Une propension naturelle à la centralisation! L`exercice du pouvoir par la majorité anglophone! Le contrôle économique, nerf de la querre en toute matière! Quel était le réflexe naturel des dirigeants de l`époque lorsque vous suggériez des mesures québécoises? Ces mesures étaient souhaitables mais trop coûteuses, onéreuses! Ottawa en préconisant la centralisation des pouvoirs économiques au niveau fédéral forçait le Québec à rentrer dans les rangs fédéraux ou à s`affirmer en tant que pays.

Un autre point de vue important aux yeux de Jacques s`avérait être la facilité d`obtention de subventions par certains entrepreneurs à succès pour un certain temps. L`expression "bien-être social pour riches" le frappa par sa pertinence. Une autre expression mieux accréditée était la suivante "Tout le monde commentait des dépenses inférieures à un million et peu de gens se reconnaissaient l`expertise d`apprécier des projets de plus grandes envergures. Fermer une usine récente dont la construction avait nécessité l`appui substantiel de l`état méritait mûres réflexions.

Progressivement, des révélations relatives aux antécédents de M. Mulroney permirent d`identifier les méthodes employées par celui-ci dans les négociations, représentant une de ses principales forces, un de ses atouts majeurs en tant qu`administrateur et politicien, disait-on. Après avoir liquidé harmonieusement l`Iron Ore propriété américaine, il était peut-être le leader idéal pour briser le Canada comme répétaient invariablement les fédéralistes convaincus. Toutefois en liquidant son ancienne compagnie, il l`avait réalisé aux plus grands intérêts de ses patrons et l`on pouvait croire que ses nouveaux patrons étaient la majorité anglaise du Canada assistés de ses amis américains.

Au sujet des déboires de M. B. Lamarre, Jacques en venait à croire qu`ils étaient non seulement d`ordre administratif mais également d`ordre politique car plusieurs de ses successeurs à diverses fonctions qu`il avait cumulées, étaient clairement reliés sinon identifiés au Parti libéral.

A prime abord, dans la défense de la démocratie en Haïti, les alliés et les américains en particulier semblaient moins pressés d`envahir ce pays que le Koweit et l`Irak. Les enjeux économiques étaient différents, croyait-on. Toutefois mieux valait disposer d`informations valables avant de se prononcer et d`entreprendre des représailles. Les expériences américaines en ces matières étaient considérables et s`avéraient porteuses de sérieuses leçons. Les déclarations du Père Aristide favorables aux supplices corporels s`expliquaient possiblement par l`influence de son milieu immédiat. Même si vous êtes président d`un organisme, son porte-parole vous ne pouvez imposez entièrement vos vues. Probablement qu`il devait composer avec son entourage afin de conserver son poste.

Quel dilemme! Appuyer un président démocratiquement élu qui préconise des sacrifices humains au lieu d`un président par intérim et éventuellement un nouveau président élu dans quelles conditions? Le député local et le PQ approuvaient le Père Aristide et son ancienne équipe. Ici, il fallait viser, seconder le respect du processus démocratique. Jacques repoussait la pensée morbide que les pneus de Saint-Amable auraient pu être utiles au Président d`Haïti. En certains pays, la puissance économique influençait le choix des chefs ainsi que l`appui populaire de ces derniers de part les contributions accordées à certains candidats, par exemple, en mettant à pied les leaders d`opinions défavorables à leurs thèses. Tandis que dans d`autres pays aux moeurs plus violents, tel Haïti, les perturbations personnelles touchant non seulement l`emploi d`un individu et de ses proches, son rôle social, sa qualité de vie mais également sa vie, ultime châtiment.

La prédominance d`hommes de loi dans les institutions publiques: Mulroney, Bourassa, ... favorisait peut-être la tenue de nombreux débats, la présentation de documents intéressants, de multiples commissions utiles cependant les mesures concrètes en matières économiques, notamment aux chapitres de la création et du maintien de l`emploi, du développement industriel et technologique et en matières politiques se faisaient de plus en plus pressantes et rarissimes.

Un débat interpellant M. Bourassa demandé par M. Parizeau au sujet des propositions préliminaires du fédéral avait été organisé plaçant M. Bourassa en terrain vague, flou où il excellait. Certains disaient que ce dernier était peu en forme alors que ce débat le favorisa d`après les consultations téléphoniques auprès du public. Plusieurs auditeurs déploraient la carence de nouvelles données et des séances d`information formelles par des formateurs professionnels étaient suggérées. Un commentateur imputait à l`attitude suffisante de l`ancien professeur connaissant la faible appui populaire à ses propos et à sa démarche politique. En dehors, des débats officiels M. Bourassa semblait aimer flatter personnellement les personnalités en cause, ses interlocuteurs politiques faisant ainsi la promotion de vis-à-vis politiques qui l`accommodaient bien, somme toute! Un opposant feutré, conventionnel convenait bien à M. Bourassa!

Décidément, les autochtones servaient les intérêts du Canada anglais. Après avoir bloqué l`entente du lac Meech, ils invitaient le Premier ministre du Québec à assister à une assemblée regroupant les premiers ministres des provinces, activités que celui-ci s`était refusé des derniers mois.

Une animatrice vedette interviewait un auteur ayant analysé le contexte politique québécois et conclu que les francophones québécois se dirigeaient vers une fausse solution politique, la souveraine-association servie à la sauce péquiste ou libérale alors que la solution durable s`avérait être à ses yeux l`indépendance du Québec. Jacques et de nombreux militants en étaient venus à cette conclusion depuis des ans! Cette animatrice jouait à la vedette, monopolisait le débat tout en sacrifiant les auditeurs d`exposés le moindrement complets et en l`interrompant à la première amorce. Bravo au "vedettaria" superficielle! Les auditeurs tout en sympathisant avec l`auteur restaient sur leur appétit étant plus intéressé au sujet qu`à l`effervescence du débat. Si l`auteur méritait d`être invité, il méritait de s`exprimer et d`être entendu sinon compris!

L`armée canadienne semblait faire preuve de maturité et de réalisme influencé par des représentants francophones et anglophones. Les francophones avaient su faire valoir les intérêts du Québec compte tenu de cette déclaration de principe. Un ancien fonctionnaire de la défense lui confia que même à Montréal, il travailla en anglais seulement. Les jeunes recrues francophones étaient assimilées

. Jacques préférait plaire à moins de gens et d`une façon simple et authentique; ce qui signifiait discuter sincèrement de divers sujets au lieu de faire appel à des clichés conventionnels, que de s`attirer superficiellement ou socialement l`attention de beaucoup de personnes à moins de poursuivre un objectif électoral ou la recherche d`appuis démocratiques dans la défense des causes où la majorité où la loi du plus grand nombre était significative, se refusant toutefois à certains compromis l`éloignant de ses principes.

Jacques avait observé que les européens se sentaient généralement qualifiés pour aborder quelques sujets que se soit tandis que les québécois se considéraient moins à l`aise, se refusant de présenter des généralités ou de répéter des arguments dont le contenu était plus ou moins compris, assimilé.

Un éditeur , en entrevue, lui avait apparu arrogant, alors qu`en pratique, il s`avérait peut-être courtois. Il fallait dire qu`il venait de recevoir un prix. Phénomène typiquement québécois où les étrangers étaient encouragés à abuser de notre milieu avec une arrogance qui rappelait celle de M. Trudeau. Il aurait dû se réclamer plus de l`arrogance que de l`excellence! En définitive, ces gens écrémaient adroitement les marchés québécois en n`exerçant qu`une influence infime au plan culturel québécois!

Ses nombreuses expériences en tant que professionnel et bénévole lui firent reconnaître le bien-fondé d`assumer une fonction la plus importante possible dans un organisme. Il avait cru à prime abord que les personnes agissant ainsi recherchaient exclusivement les honneurs. Expériences à l`appui, Jacques avait subi l`incompétence, le peu de motivation de trop nombreux supérieurs pour ne pas être convaincu de la valeur et de la pertinence de ses approches et de ses habilités. L`expérience additionnelle et la contribution à l`organisme étaient d`autant plus significatives à un haut niveau. En d`autres mots, après avoir oeuvré dans diverses organisations et quelquefois subi les affres de dirigeants peu expérimentés, il reconnaissait qu`un bénévole ou un administrateur expérimenté se devait d`accéder au plus haut palier d`une organisation autrement il devait faire preuve de beaucoup de patience.

Lorsque possible, Jacques préférait acheminer personnellement ses envois, ses documents sans faire appel aux offices des services postaux. Ainsi, il était assuré de la confidentialité de ses missives qui s`en être de nature secrète s`avéraient de nature confidentielle et ses documents parvenaient plus rapidement à destination.

Ce québécois vécu une autre expérience enrichissante soit celle de membre d`un mouvement catholique humanitaire et de son conseil d`administration local à titre de secrétaire-trésorier. Jacques avait souvent été impressionné par la justesse et la pertinence des propos des dirigeants de la communauté catholique du Québec animée en sus par des principes chrétiens de charité, de fraternité, d`unité et de patriotisme au sens large. Il pensait que nos politiciens avaient avantage à s`inspirer et à puiser à leurs enseignements. Toujours avide de connaissances, en plus de s`impliquer localement, il s`intéressa à l`organisation du mouvement, ses ramifications internationales, à ses objectifs, à ses moyens d`action, aux impacts sociétaux québécois et offrit commentaires et suggestions en tant que bénévole quelque peu expérimenté à cette époque de sa vie.

Sa suggestion de ne plus distribuer au Québec une revue anglophone se matérialisa. Une autre revue majoritairement anglophone aurait pu l`être aussi et les articles d`ordre international pourraient être ajoutés à la revue strictement québécoise rédigée en français. Il questionnait les pourcentages des argents alloués à la formation de franco-québécois relativement aux argents perçus ici car il n`avait pas eu le loisir de creuser, d`approfondir ce dossier. Les présentations écrites et orales aux congrès internationaux, surtout tenus aux Etats-Unis comme c`était généralement le cas pour ce type d`organisation, pourraient progressivement être présenté par les autorités civiles et religieuses en français à l`instar de d`autres groupes ethniques, pays.

Originaire d`un rang, Jacques n`avait jamais agi comme servant de messe et il en fit l`apprentissage. Jacques trouvait en plus à la confession, le sacrement du pardon, une fonction thérapeutique et il aimait bien les célébrations communautaires. Il y redécouvrit la pertinence et la valeur des lectures religieuses effectuées publiquement et en privé. Il était heureux d`entendre le mot "mystère" parce qu`il ne comprenait pas toutes les doctrines et il essayait d`y voir clair. Jacques fut impressionné par quelques homélies d`un prêtre africain qui venait évangéliser avec raison notre société qui s`éloignait des doctrines chrétiennes. Il le faisait avec une logique, des exemples, des arguments reflétant sa propre culture. Certains paroissiens discutaient de l`accent de ce pasteur zaïrois et peu de commentaires étaient entendus quant au contenu des homélies. Ce pasteur retourna dans son pays d`origine. Jacques admirait leur foi en ces doctrines. Se rapprocher de l`église, le rapprochait de son enfance, de son adolescence, de sa mère très dévote, de la vie de pensionnaire encadré de prêtres, ...

Dans une ancienne église, chaque fois qu`assis dans le coeur et qu`il levait les yeux, il se trouvait confronter avec un globe terrestre sur lequel le Canada était clairement identifié. Il aurait préféré y voir le Québec. Au moment du Carême, Jacques pensait que ces jeûnes annuels répondaient non seulement à un besoin, à des exigences religieuses mais aussi à un besoin physiologique, médical. Il était, peut-être, plus aisé de le pratiquer collectivement. Dans ce mouvement, Jacques eut l`occasion de réfléchir sur la notion du péché et des faiblesses humaines des membres de la communauté colombienne locale. Ces réflexions le conduisirent au cours des mois suivants à une acceptation accrue de ses propres points faibles. A se regarder, l`on se désole et à se comparer, l`on se console! Plusieurs membres de cette communauté lui inspiraient beaucoup de respect et d`admiration.

Dans les années 1970, Jacques avait constaté que les dogmes catholiques étaient toujours proclamés, en ces années, à l`italienne car les papes étaient toujours italiens et Rome étaient située en Italie ce qui accroissait les chances qu`un pape soit italien. La vérité était ainsi toujours proclamée par un italien et il fut heureux d`accueillir l`élection d`un pape originant d`un autre pays. Suzie avait déjà été plus fervente. Elle se désolait de voir des gens prospérer sans jamais mettre les pieds à l`église; réaction peu théologique mais humaine. Jacques préférait évolué ensemble en tant que couple, le plus possible, à leur rythme. D`ailleurs, elle lui rappelait avec justesse qu`elle avait déjà connu des moments où la situation était inversée se rappelait-elle

. Jacques l`avait suivi à un bazar local où ils furent accueillis par de jeunes enfants portant l`accoutrement de chevalier d`une secte religieuse. Il constata à nouveau l`importance des exigences, des besoins spirituels, de la connaissance de l`au-delà, de notre provenance, ...

De plus en plus, les expériences sexuelles des religieux étaient mentionnées dans les médias à l`instar de celles des civils et Jacques y voyait une manifestation de libéralisation sexuelle et de presse tout au moins en ce domaine. Personne n`étant parfait, étant tous humains perfectibles, il considérait souhaitable que ces informations de nature sociétale soient connues.

Etre membre d`une association ou participer à quelques unes de ses activités étaient une chose! Etre actif au niveau du conseil d`administration en était une autre! En tant que membre du CA, vous côtoyiez régulièrement les dirigeants et deviez-vous y associer comme membre de l`équipe adhérant à ses valeurs et à ses méthodes. Plusieurs politiciens et personnalités étaient membres de l`association et peu y étaient actifs.

Cette tâche bénévole se révéla une des plus laborieuses sinon la plus laborieuse assumée. En sus des réunions mensuelles, des documents à préparer, des activités à organiser, il lui fallait être disponible un soir par semaine au local. Il en résultait une fraternité plutôt unique. Jacques s`était astreint sérieusement aux exigences du poste et il devait projeté publiquement une image correspondante à l`envergure du mouvement local. Suzie admettait volontiers qu`il avait été agréable pour les Laberge de contribuer et de participer à presque toutes les activités tant religieuses qu`humanitaires et sociales de cet organisme. Les années subséquentes, il n`assistait qu`à une ou deux activités étant pris, occupés ailleurs. En termes de temps et d`argents, il se devait d`être sélectif tout en recherchant de nouveaux défis.

Un politicien local louangea les mérites du mouvement communautaire auquel Jacques appartenait depuis quelques années. Certains auraient aimé qu`il joignit leurs rangs. Toutefois, le statut marital de ce politicien ne lui permettait pas d`accéder à des postes de direction et même son admission était problématique malgré l`appui de personnalités locales désireuses de reconnaître un élu parmi eux, croyait Jacques. Même, si ce politicien dissertait sur le bien-fondé de ce mouvement, il n`en avait jamais été membre et il aurait eu tort de s`aliéner quelques groupes que se soient de son électorat sans raisons majeures, suffisantes.

Après avoir émis plusieurs suggestions à des copains qui agissaient surtout comme conseillers plutôt que comme dirigeants dans divers organismes, Jacques était heureux de voir ses idées se matérialiser toutefois il déplorait le peu d`avantages qu`il en récoltait. Ils abusaient de sa nature altruiste, pensait-il. A procéder ainsi, leurs sources de suggestions se tariraient rapidement, d`autant plus, que la façon dont ses idées étaient mise en pratique étaient quelques fois questionnables. Pour profiter de vos efforts imaginatifs, il fallait les soumettre directement aux principaux dirigeants si vous étiez suffisamment motivés sinon les intérêts des intermédiaires étaient d`abord servis. Quoi de plus humain! Où il y a des hommes, il y a de l`hommerie!

De plus, si vous siégiez à un conseil d`administration, dans un premier temps, les leaders en position d`autorité, en fonction décelaient rapidement votre puissance intellectuelle, votre prestance et votre facilité à influencer les autres membres et ils s`évertuaient à contrer les actions, les influences des nouveaux arrivants. Cependant, au cours des mois, ils appréciaient progressivement les valeurs, les contributions de ces derniers. A communiquer et à vivre aussi avec quelques copains de niveaux d`instruction inférieurs, il croyait agrandir son champs d`influence, se familiariser à leurs soucis, leurs versions des choses, leurs moyens d`actions, ... Il constatait que leurs actions étaient très limitées, un pouvoir de réaction plutôt que d`action ou d`illusion d`action. Il ne pouvait en être autrement! Mieux valait qu`ils entretiennent cette illusion du pouvoir pour le maintien de la paix sociale. A jaser avec ses copains occupant des postes peu importants, il obtenait fréquemment des suggestions qu`il évaluait comme onéreuses, peu rénumératrices, peu avantageuses, peu valorisantes et il avait tendances à s`éloigner progressivement d`eux. Ils énonçaient des principes qu`ils ne respectaient pas en pratique, se permettaient des compromis difficilement acceptables à ses yeux. Sans trop s`en rendre compte, ils contribuaient à rapprocher Jacques de leurs milieux. Quoi de plus naturel! On ne donne pas ce que l`on ne possède pas!

Jacques avait confectionné le premier agenda de son conseil et la publication d`une annonce du député péquiste le laissait songeur car le mouvement se voulait apolitique toutefois il s`agissait du député élu par les citoyens.

Jacques s`expliquait en partie la violence des jeunes face à leurs parents par le fait que les parents donnaient à leur progéniture tout ce qu`ils leur demandaient. Aussitôt qu`une demande avait été satisfaite, les jeunes songeaient à autres choses. Il était plaisant de pouvoir répondre positivement à leurs besoins et à leurs désirs cependant il fallait également les sensibiliser aux limites financières familiales; les faire participer le plus tôt possible à la planification financière, à la préparation du budget, si nécessaire. On ne saurait hésiter à leur faire partager les soucis financiers de la famille. Cette éducation financière leur serait utile plus tard! De plus, l`influence de la drogue ne devait pas être sous-estimée dans de telles circonstances, pensait-il!

Jacques croyait comprendre pourquoi souvent l`homme décédait au cours de l`année qui suivait la disparition, le décès de son épouse. Ce départ entraînait un chambardement majeur dans la vie de l`homme l`absence d`une présence active, de nouvelles tâches qui s`ajoutaient; cuisine, ménage, liens avec les enfants, l`oubli progressif et très lent de la partenaire, ...

Un certain engouement pour les écoles secondaires privés conduisit plusieurs jeunes à leur cinquième année à vivre des moments pénibles. La direction de certaines écoles désireuse de conserver les élèves les plus forts afin d`améliorer la moyenne académique de leurs étudiants aux examens du ministère de l`Education appréciait peu des étudiants dont les performances académiques voisinaient soixante pour-cent et certains décidaient ou étaient contrains de poursuivre leurs études dans le secteur public après que l`école privée eut bénéficié de revenus afférents au cours des quatre premières années.

Le ministère de l`Education releva la note de passage de cinquante à soixante pour-cent sans ajustements pédagogiques perceptibles ou mesures supplémentaires d`appui. Les intervenants du milieu s`évertuèrent par la suite à trouver des solutions au décrochage des jeunes de niveau secondaire pénalisant considérablement le Québec en gradués de niveaux collégial et universitaire.

Le haut taux de chômage dans plusieurs secteurs de grande ville provenait partiellement des humbles origines de gens qui devaient franchir moultes barrières psychologiques, morales, culturelles, ... Pour chaque barrière franchie des années d`avancement étaient perdues ainsi que les pertes de rénumérations afférentes. Même si vous disposiez d`une formation, il vous fallait connaître des employeurs potentiels, des parents, des confrères et des amis à l`emploi d`entreprises privées ou d`organismes publics. Si vos parents n`étaient pas instruits, étaient-ils motivé à vous seconder? Est-ce que le milieu vous offrait des exemples de succès parmi vos proches? Une expérience simple que Jacques avait vécue illustrait à ses yeux la vulnérabilité sinon la volatilité des marchés québécois.

Parmi les trois types de fournaises offertes dans le cadre des programmes de subventions de l`Hydro-Québec le modèle québécois était décrié comme affublés de plusieurs difficultés surtout à la phase initiale de sa mise en marché. Même si un produit était acceptable, il en fallait peu pour transformer un tel projet de développement en un insuccès commercial et par tant financier. Des recommandations défavorables des installateurs, des préposés au service influençaient les représentants des ventes et conséquemment se reflétaient sur les ventes d`un produit. Peut-être que d`autres incentifs favorisaient également la promotion des produits ontariens. Jacques s`était laissé influencer par les représentants malgré ses préférences marquées pour un produit entièrement québécois encourageant ainsi la création d`emplois. Toutefois il craignait des problèmes! De plus, apparemment, l`entreprise québécoise avait adapté un procédé existant qui était devenu la norme sur le marché. Quelles incongruités! Le préjugé favorable aux produits québécois ne prévalait pas! L`esprit nationaliste était contré par des éléments extérieurs! Heureusement que la fournaise en cause avait été fabriquée au Québec à défaut d`y avoir été conçue.

La médecine québécoise telle que pratiquée depuis quelques années constituait une valeur fondamentale de la société québécoise. L`accès universel à des services médicaux représentait une mesure égalitaire. Au moins dans ce domaine, le principe de justice sociale prévalait encore! Fréquemment, Jacques s`entendait dire que la seule mesure, manifestation de la justice, ici bas, consistait en la mort que tous devaient subir quelque soit notre héritage personnel tant aux plans financier que social et autres, et également nos acquis suite à notre naissance en ces domaines. Jacques était intrigué par la variété des services offerts à un patient donné qui sollicitait divers services médicaux auprès de plusieurs établissements et qui conduisait à l`ouverture de plusieurs dossiers et à leur maintien pour un certain temps. Lorsque l`on lui disait que le patient était responsable, le seul responsable de sa santé physique et mentale, il en visualisait la portée réelle, à savoir, qu`un dossier reflétant l`historique médical d`un patient incluant la médication demeurait à être constitué avec la nouvelle technologie électronique et informatique. Jacques ne s`illusionnait pas qu`en aux difficultés, aux obstacles obstruant cette voie. La qualité et la rigueur mises à compiler un tel dossier devenaient primordiaux. Le contrôle des médicaments prescrits et vendus étaient souhaitables d`après Jacques dans le but de protéger le patient et de suivre l`utilisation générale des médicaments.

De part son expérience, le libre choix du praticien s`imposait toujours malgré le professionnalisme de la majorité des médecins qu`il avait rencontrés; chacun bénéficiant de connaissances précises, de spécialisations données, de personnalités particulières, d`approches professionnelles et personnelles, d`expériences diverses, ... Combien de cas médicaux impliquant un médecin traitant dépassé, refusant d`admettre son impuissance à soulager, à soigner un patient qui continuait de souffrir, de gémir et qu`il traitait comme malade psycho-somatique surtout lorsque le choix de médecin était limité. Comme manifestation d`humour noir, on entendait dire que les médecins enterraient leurs erreurs. Il serait souhaitable de les référer humblement à un confrère qui aurait peut-être traiter adéquatement un cas semblable antérieurement ou qui identifierait le problème médical et poserait un diagnostic à propos, adéquat. En certains établissements, les diagnostics étaient établis conjointement ce qui permettait de plus de partager, de répartir les responsabilités. La confidentialité d`un tel dossier devenait problématique considérant son impact possible sur les activités d`un individu. Les professionnels même tenus par le secret professionnel pourraient éprouver des difficultés à respecter pratiquement ce secret. Avec l`accumulation, la compilation de moultes dossiers personnels sur chaque individu surtout regroupés, triés en fonction, à partir des numéros de l`assurance sociale.

Nous nous dirigeons vers un tel dossier central à moyen ou à long terme, croyait Jacques. Les données recueillies pour des fins de crédit incluant probablement des données d`ordre médical, ce facteur lui apparaissant comme incident à ce sujet. Du côté américain, les résidents étaient sollicités constamment par des agences de compilation de tels dossiers.

Aujourd`hui, son copain lui disait que l`on pratiquait une médecine défensive à partir d`antibiotiques, de tests de laboratoire au lieu de diagnostics rapides comme c`était le cas pour les méningites détectées tôt par les médecins d`antan car cette maladie était et est redoutable. Jacques avait vécu une situation où il avait présenté son propre diagnostic au médecin qui en avait ri et, suite à des analyses, il devait confirmer ce diagnostic. Il réalisait qu`il n`était pas facile à partir d`observations d`un patient de diagnostiquer une maladie et de prescrire la médicamentation approprié en peu de temps, de continuité et de suivi. En période de négociations salariales, les médecins tout comme d`autres professionnels forçaient l`issue de tels conflits d`autant plus efficacement qu`ils pouvaient influer sur les soins médicaux requis possiblement par des dirigeants comme ils le disaient maintenant ouvertement. Jacques avait, depuis toujours, été frappé par cette assertion, cette possibilité.

Evidemment, les privilégiers de notre système de santé québécois n`étaient pas uniquement ses usagers mais aussi les praticiens dispensant les soins. Les médecins étant bien rénumérés le devaient à leurs habilités intellectuelles, leurs efforts soutenus à l`étude et dans certains cas à leur encadrement familial. Certains s`inquiétaient à tort ou à raison de la qualité que dispenseraient les médecins de demain choisis surtout en fonction de leurs côtes Z, de leurs dossiers académiques! Toutefois quels autres critères appliqués? Que des entrevues soient conduites était une mesure dont Jacques avait entendu parler.

Les pharmaciens bénéficiaient aussi de ce généreux système qui faisait l`envie des autres sociétés particulièrement en Amérique. Un autre sujet délicat à traiter était le suivant. Jacques avait observé que, suite à une chute, son père avait été bien traité et son état de santé général s`améliorait considérablement. Jacques crut, à tort ou à raison, que ses traitements furent arrêtés, discontinués après qu`il eut mentionné au médecin traitant que son père devait aller en institution car sa mère ne pouvait plus le reprendre à la maison. En agissant ainsi, ils réduisaient l`achalandage à de tels services.

Jacques suivait l`actualité et la démission d`un ministre ontarien, pour avoir posé habillé dans une revue spécialisée et à caractère sensuelle, le portait croire qu`à la raison officielle s`ajoutait un motif à cette démission.

L`accueil de Mario Lemieux par le président Bush lui avait encore une fois fait réaliser l`absence de notre pays. A titre de joueur étoile de l`équipe américaine et gagnante de hockey, le Président ne connaissait pas son nom probablement parce qu`il était québécois, pardon canadien. Ici, de nouveau, en haut lieu, on parlait du Canada plutôt que du Québec. Une publicité fortuite et très importante! Au moins, une partie de l`entrevue fut tenue en français à la demande de journalistes probablement.

Il ne fut également pas surpris que le procès du jeune Chrétien se déroula devant un juge seulement!

Au début de 1991, presqu`à chaque jour, la photo du recteur de l`UQAM, apparaissait dans les journaux. En mars, Jacques apprit qu`il venait de s`être fait accordé un autre mandat de cinq ans. Même pour accéder à un tel poste, l`appui de la "grosse" presse n`était pas à dédaigner. Il n`avait pas eu la même chance en essayant de se faire nommer candidat du Parti Libéral du Québec. Sa physionomie correspondait bien à son nom.

Une politicienne indépendantiste recyclée en "écrivaine" était fière de ses téléromans où les couples s`inter changeaient leurs partenaires. Jacques l`admirait comme animatrice, politicienne efficace, écrivaine mais pas nécessairement sa façon moderne et possiblement dite féministe de former ou de défaire des couples. Cette attitude l`avait frappé car il respectait beaucoup la vie privée des couples et en admirait particulièrement l`élément stabilité. A chacun son point de vue! Plusieurs travailleurs sociaux face à la complexité des relations familiales donnaient l`impression à Jacques que la séparation des couples constituait la solution magique en cette ère de libéralisme à plusieurs points de vue.

Jacques s`était fait dire qu`à Polytechnique ont était las de parler de la tuerie du 6 décembre 1990. Un film présentant, entre autres, une des victimes de ce drame témoignait de la vitalité de la gente féminine et de son affirmation professionnelle. Avec un an de recul et, par conséquent, moins d`émotivité, les images de ces femmes ayant vécues intensément de graves situations permettaient à la population de mieux percevoir l`importance de certaines valeurs sociétales; respect de la personne, de leurs objectifs, de leurs efforts, de leur travail, ..., rejet de la violence morale, verbale, physique, ..., accueil et acceptation des éléments minoritaires et dynamiques au sein de la communauté, ...

Une évaluation comparative des universités canadiennes conduisit à un très faible résultat pour cette université qui avait réalisé un programme de publicité agressif visant à souligner les vertus de leurs enseignements tout en présentant des gradués qui avaient particulièrement bien réussi. Certains disaient à la blague "malgré leur affiliation à cette université". Jacques croyait que la culture comme telle de cette université était en cause pour y avoir étudié. Son image extérieure lui apparaissait un facteur secondaire à ce moment. Le dilemme qualité et quantité était présent en ce milieu comme en tant d`autres. Une croissance vertigineuse en termes du nombre d`étudiants, de programmes offerts, ... supposait qu`éventuellement une consolidation qualitative serait reconnue nécessaire par la direction.

Les américains en télédiffusant le procès d`un membre du clan Kennedy faisaient preuve de rigueur intellectuelle et morale ainsi que de transparence. La gente féminine y jouait un rôle important; présumée victime, juge, avocate, ... Malgré cette transparence, David et Goliath s`y affrontaient; les parties disposant de moyens différents. L`importance des médias et la valeur commerciale des informations étaient de nature à encourager la répétition de telles poursuites.

Le débat au sujet du racisme du Chanoine Groulx l`amusait un peu. Comment être nationaliste sans favoriser prioritairement les intérêts du groupe ethnique auquel on appartient, se demandait Jacques. Les citoyens de tous les pays le font! Pourquoi pas les Québécois? Ce genre de débat contribuait à culpabiliser un plus les Québécois au plus grand plaisir des détracteurs de notre société québécoise francophone. En adaptant une pensée du philosophe Rousseau au contexte québécois, on pouvait écrire que le québécois était foncièrement authentique mais que le système politique fédéraliste actuel l`éloignait de ses intérêts propres.

Un forum relatif au développement du Québec fut annoncé professionnellement. Il regroupait des intervenants de premières instances malheureusement seulement une trentaine de personnes assistaient et furent témoin de ces échanges animés par un journaliste. Les secteurs économiques du Québec furent passés en revue. Les pâtes et papiers étaient en décrépitude; équipements désuets, coûts élevés de la production, ... Le secteur de l`amiante avait suivi le cycle traditionnel sinon typique des produits québécois; extraction et vente de matières premières, faible transformation locale, produits finis développés à l`extérieur, technologies nouvelles ou de remplacement développées à l`extérieur du Québec. On pouvait se demander si l`absence d`identité nationale entière ne contribuait pas à cet état de chose. L`aluminium et l`électricité constituaient deux autres secteurs où peu de produits transformés ou la valeur ajoutée à ces produits de base était faible. Face au développement durable, la recherche constante de profits de la part des investisseurs quoique mobilisatrice s`avérait souvent un handicap dans le domaine de la protection de l`environnement et le maintien de l`emploi local.

Le non respect flagrant de l`environnement, la violation prononcée de l`éthique social conduisaient à la disparition de produits souvent remplacés par des substituts tout aussi pollueurs, par exemple, les produits de remplacement de l`amiante et la nature très polluante des résidus de la fabrication du papier recyclé.

Les ressources ne devraient pas être exclusivement consacrées aux projets d`envergure mais aussi allouées aux multiples initiatives régionales industrielles et commerciales. De plus, la réglementation gouvernementale pourrait protéger constructivement certains secteurs économiques à l`instar de l`Allemagne qui adroitement instaure des mesures favorisant ces industries, son économie. Plusieurs habitudes dans le monde récréatif étaient fort discutables et même plus que celles de certains milieux industriels nommément le plomb des balles laissé dans la nature lors d`excursion de chasse, l`impact sur la vie de quelques animaux de diverses mesures alors que la chasse conduit à l`extermination de nombreuses bêtes, la réduction des espaces verts au faîte de nos plus impressionnantes montagnes pour laisser place à des pistes de ski, ... Le questionnement des valeurs courantes ou des pratiques habituelles et conventionnelles était souhaitable afin de découvrir les avenues, des solutions plus avantageuses pour notre société, notre économie.

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